La première édition du « Presse-Club Amnesty International Côte-d’Ivoire » a eu lieu le mercredi 30 avril 2014, et a servi de cadre pour la présidente d’Amnesty International-Côte d’Ivoire, Nathalie Kouakou, de présenter le rapport de son organisation sur la situation des droits humains en Côte d’Ivoire d’octobre 2013 à avril 2014.
La justice nationale a été l’une des questions évoquées dans le rapport rendu public par la présidente de la section locale d’Amnesty International. Sur ce point, Nathalie Kouakou a noté la volonté du Président de la République, Alassane Ouattara, de poursuivre son élan de libération de plusieurs prévenus liés à la crise postélectorale détenus officiellement, mais non encore jugés. «Le Président de la République a manifesté sa volonté de les libérer. Beaucoup de prisonniers n’avaient pas encore été libérés malgré la vague de libération provisoire du 29 janvier au 7 février 2014. Il y a encore 792 prisonniers politiques en détention. Le Procureur, Richard Adou, a attesté de la volonté de la Côte d’Ivoire d’ouvrir les procès à partir de ce mois de mai, pour finir son travil vers fin juillet oudébut août 2014. Amnesty salue l’action du Procureur qui s’inscrit dans le sens du respect des droits de ces prisonniers politiques», a-t-elle souligné. Les progrès en la matière prennent en compte le cas de l’ex-première dame, Simone Gbagbo. A ce propos, Nathalie Kouakou a révélé : « Amnesty salue également le traitement réservé à l’ex-première dame qui a vu ses conditions de détention améliorées avec l’assistance à ses côtés d’une de ses nièces ». Que ce soit au niveau de la justice nationale, de l’impunité ou des conséquences des déchets toxiques – qui ont constitué les axes d’articulation du rapport –, la présidente d’Amnesty International-Côte d’Ivoire a globalement précisé que beaucoup de choses ont été accomplies au regard des textes pris et des lois votées ainsi que des reformes faites, mais qu’il y a encore des défis à relever. Pêle-mêle, ces défis portent sur l’enquête piétinante des crimes commis le 20 juillet 2012 dans le camp de Nahibly, la récurrence des actes de tortures depuis la fin de la crise postélectorale, la détention au secret de prisonniers par les dozos ou à la Direction de la surveillance du territoriale (DST), les émeutes provoquées par Yacou le Chinois à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), la communication massive sur les conséquences des déchets toxiques, etc. Notons-le, le « Presse-Club Amnesty International Côte-d’Ivoire » se veut un cadre trimestriel d’échanges sur la situation des droits humains en Côte d’Ivoire.
A.Aguié
La justice nationale a été l’une des questions évoquées dans le rapport rendu public par la présidente de la section locale d’Amnesty International. Sur ce point, Nathalie Kouakou a noté la volonté du Président de la République, Alassane Ouattara, de poursuivre son élan de libération de plusieurs prévenus liés à la crise postélectorale détenus officiellement, mais non encore jugés. «Le Président de la République a manifesté sa volonté de les libérer. Beaucoup de prisonniers n’avaient pas encore été libérés malgré la vague de libération provisoire du 29 janvier au 7 février 2014. Il y a encore 792 prisonniers politiques en détention. Le Procureur, Richard Adou, a attesté de la volonté de la Côte d’Ivoire d’ouvrir les procès à partir de ce mois de mai, pour finir son travil vers fin juillet oudébut août 2014. Amnesty salue l’action du Procureur qui s’inscrit dans le sens du respect des droits de ces prisonniers politiques», a-t-elle souligné. Les progrès en la matière prennent en compte le cas de l’ex-première dame, Simone Gbagbo. A ce propos, Nathalie Kouakou a révélé : « Amnesty salue également le traitement réservé à l’ex-première dame qui a vu ses conditions de détention améliorées avec l’assistance à ses côtés d’une de ses nièces ». Que ce soit au niveau de la justice nationale, de l’impunité ou des conséquences des déchets toxiques – qui ont constitué les axes d’articulation du rapport –, la présidente d’Amnesty International-Côte d’Ivoire a globalement précisé que beaucoup de choses ont été accomplies au regard des textes pris et des lois votées ainsi que des reformes faites, mais qu’il y a encore des défis à relever. Pêle-mêle, ces défis portent sur l’enquête piétinante des crimes commis le 20 juillet 2012 dans le camp de Nahibly, la récurrence des actes de tortures depuis la fin de la crise postélectorale, la détention au secret de prisonniers par les dozos ou à la Direction de la surveillance du territoriale (DST), les émeutes provoquées par Yacou le Chinois à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), la communication massive sur les conséquences des déchets toxiques, etc. Notons-le, le « Presse-Club Amnesty International Côte-d’Ivoire » se veut un cadre trimestriel d’échanges sur la situation des droits humains en Côte d’Ivoire.
A.Aguié