Mondial 2014 : Les Ivoiriens ont besoin d’une équipe de gagneurs et non une constellation de vedettes (Ministre)

Le ministre de la Promotion de la jeunesse, des Sports et des loisirs, Alain Lobognon a estimé, jeudi, que la Côte d’Ivoire a plus besoin d’une équipe de « gagneurs » qu’une « constellation » de vedettes.

Invité de la tribune d'échange du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d'Ivoire (REPPRELCI), autour du thème central « Brésil 2014, préparatifs, objectifs et ambitions des Eléphants de Côte d'Ivoire », Alain Lobognon a laissé entendre que la Côte d'Ivoire a besoin d'une équipe de « gagneurs» et non d'une « constellation de vedettes ».

Pour cela, a-t-il expliqué, il faut « ouvrir la saine concurrence » au sein de la sélection tricolore.

Pour la troisième participation d'affilée de la Côte d'Ivoire à une phase finale de coupe du monde de football dont le coup d'envoi est prévu pour le 12 juin au Brésil, M. Lobognon a indiqué que la balle est, désormais, dans le camp des joueurs.

« L'Etat a joué sa partition en mettant à disposition les ressources demandées par la Fédération ivoirienne de football (FIF) », rappelant que « les primes des Eléphants ont été payées » et qu'il ne reste que « la communication de la liste des 23 sélectionnés » pour que chaque joueur touche son argent.

« C'est une enveloppe globale de 2,6 milliards FCFA que le gouvernement a dégagée pour eux pour ne pas qu'on vienne nous dire ici que c'est parce qu'ils n'ont pas reçu leur argent qu'ils n'ont pas bien joué » a-t-il souligné avec humour.

Toutefois, le premier « sportif » du pays a exhorté le capitaine Didier Drogba et ses coéquipiers à « honorer » le drapeau national, « signe qu'ils jouent pour leur pays et non pour leur club respectif ».

Pour ce qui concerne le coach Sabri Lamouchi, le ministre Alain Lobognon a fait, également, savoir, quoiqu'il aurait préféré un « technicien local » à la tête de l'encadrement technique des Eléphants, le Franco-tunisien est « le seul coach qu'il faut à la Côte d'Ivoire aujourd'hui », soulignant que « l'heure n'est plus au choix du sélectionneur »mais à la « mobilisation » générale autour de la sélection nationale qui peut atteindre, selon lui, le stade des « demi-finales ».

HS/ls/APA