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Editorial Publié le lundi 12 mai 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Simple Avis : rendre à la presse « sa liberté »…

La liberté de la presse ? Une étrange manière de revendiquer son identité. Rendre à la presse « sa liberté », c’est très dangereux. C’est un homicide volontaire que mettre la « presse en liberté ». Autrement dit, une presse qui doit tout écrire, tout dire et dans tous les sens. Aujourd’hui, c’est une angoisse de formuler que la presse « soit en liberté ». Déjà, on reproche à la presse Occidentale, ou Africaine de ‘’mal parler’’ ou ‘’ mal écrire’’. C’est assez juste. Les journalistes sont mal formés. Ce n’est pas seulement qu’ils écrivent, ou parlent mal, mais aussi écrivent et disent ce qu’ils n’ont pas vu, ou entendu. Si vous mettez une telle presse en « liberté », vous jouez avec le couteau à double tranchant qui engagerait nécessairement une offre du non respect du droit des personnes, des institutions, des valeurs morales. On ne peut pas rendre à la presse « sa propre liberté » pour échapper au contrôle de « sa propre déontologie et éthique ». Le journalisme est un métier noble. Passionnant. Mais, le journaliste est comme les acteurs de développement économique, politique, social ou diplomatique. Il ne doit pas s’exclure ‘’illégalement’’ du droit, et de la loi dictés par la constitution, et faire le grand écart dans ses écrits et au micro. Le journaliste bien formé, a une seule immunité qui le couvre : la déontologie et l’éthique. Deux mots qui ‘’règlent’’ d’ailleurs, tous les métiers du monde. On ne peut pas rendre à la ‘’presse sa liberté’’. C’est une remarque étrange. Mais, le journaliste aujourd’hui, en Occident ou en Afrique a plusieurs symptômes marqués par le doute, l’information tronquée, et l’obsessionnelle pensée de « faire mal ». On ne peut pas rendre à cette presse « sa liberté ». C’est dangereux. Par contre, une presse responsable, des journalistes bien formés occupent facilement la scène médiatique. Soyons honnête. Rendre à la presse ‘’ sa liberté’’, est très différent de la ‘’liberté de la presse’’. La liberté de la presse veut dire que le journaliste doit aller à la source, et bien vérifier l’information. A ceci, presque personne, ni le président de la république, les ministres, les directeurs de société, les dirigeants sportifs, ni les hommes politiques ne refuse l’accès du journaliste aux sources de l’information. C’est cela la liberté de la presse, et la vraie illustration de sa thèse de « liberté ». Un journaliste africain, ou européen, bien formé dans ce sens, a un écrit complet, un reportage équilibré. Au micro, il tient un langage performant et séducteur. Aujourd’hui, la presse européenne ou africaine manque un peu de « ce logiciel de travail ». Ils sont emprisonnés ou tués, parce qu’ils ont voulu faire la politique à la place des acteurs politiques. La ‘’guerre du micro, ou de la plume’’ à la place des militaires et des chefs d’Etat-major. Dans cette situation, qui n’est plus du journalisme, les effets entrainent de ‘’prévisibles conséquences’’. Je refuse la presse en « liberté », avec une étrange manière « d’écrire », ou de « parler ». Des phrases hachées de pauses involontaires. En Afrique, pour expliquer la « mauvaise prestation » de la presse, on parlera de la démocratie, du multipartisme et de l’éclatement de la société. Rien à craindre, tout le monde peut exercer la profession du journalisme. C’est dans ce grand classique que la presse africaine traverse des nuages totalement troublants, formant et éduquant des lecteurs, des auditeurs, téléspectateurs très dangereux, et indignés, les intellectuels de la classe politique africaine. En Europe, la presse veut réécrire l’histoire des autres. La controverse n’est pas l’information. C’est pourquoi, la presse occidentale n’a pas cessé de verser sur les autres continents des informations teintées « de geste d’histoire et de politique de sensibilité douteuse ». A condition de protéger les erreurs de la colonisation. En Afrique comme en Europe, la presse et le journaliste ‘’mal formés’’ sont devenus un instrument de combat. Où on ne trouve pas une volonté d’expliquer l’actualité vraie et alors, l’information devient partielle, et constitue une arme de guerre et d’influence.
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