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Région Publié le lundi 19 mai 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Réconciliation nationale / Guillaume Soro depuis Agboville : « La tombe de sa mère a été profanée, mais Alassane Ouattara a accepté de pardonner et d’avancer »

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Le Président de l`assemblée nationale Guillaume Kigbafori Soro en tournée dans l`Agneby
Dimanche 11 mai 2014. Le Président de l`assemblée nationale en tournée dans la région a été accueilli à Gbolouville; sous-préfecture située à 21 km de Tiassalé (sud, région de l’Agnéby-Tiassa)
Le président de l’Assemblée nationale a achevé sa tournée entamée le samedi 10 mai dernier dans l’Agnéby-Tiassa, par un meeting à la place de la paix d’Agboville, chef-lieu de la région. Guillaume Soro a lancé un message de paix et de réconciliation en engageant les chefs traditionnels à continuer la sensibilisation auprès de leurs populations pour que «la Côte d’Ivoire soit une nation de rassemblement, de paix. Une nation qui prône l’amour du prochain». C’était le samedi 17 mai 2014. «Nous n’avons pas le droit de garder rancune, nous devons pardonner et accepter d’aller à la réconciliation nationale. Ne restons pas sur ce qui peut nous diviser. Acceptons de bâtir et de construire l’union sacrée. Je sais que certains, dans les villages ont souffert, ont eu mal. Mais il faut pardonner et avancer. Le premier qui nous donne l’exemple du pardon, c’est le chef de l’Etat, Alassane Ouattara. Il a souffert dans cette Côte d’Ivoire, ce pays qui est le sien. Ce même Alassane qu’on a traité de tous les noms, Alassane Burkinabé, Alassane Mossi. Ce même Alassane dont la tombe de la mère a été profanée a accepté de pardonner et d’avancer. Si le premier citoyen de ce pays accepte de pardonner, comment peut-on refuser d’emprunter le chemin qu’il a indiqué ? C’est pourquoi je suis venu demander à Agboville d’accepter le pardon, mais aussi de faire acte de contrition pour qu’ensemble, main dans la main, nous puissions avancer. Les grandes nations qui ont connues des expériences difficiles nous donnent la voie à suivre, nous Ivoiriens. Réconcilions-nous, mettons-nous ensemble pour le bien de notre pays», a exhorté Guillaume Soro en invitant les chefs traditionnels de la région de l’Agnéby-Tiassa à prôner la paix et la réconciliation dans leurs villages. « Pourquoi devons-nous nous quereller, nous tirailler ? Pour les élections de 2010 ? Ces élections sont terminées, il y a un Président de la République qui a été élu. Il faut plutôt préparer les élections de 2015 et il y a de l’espoir parce que ce sera l’occasion pour les Ivoiriens de choisir le Président de la République qu’ils souhaitent (…) Allez dire aux jeunes que le Président Ouattara a un projet pour eux, il a un plan pour le développement de la Côte d’Ivoire. Il l’a promis, des emplois seront créés pour les jeunes. L’espoir est permis, j’en appelle donc aux dépositaires des us et coutumes, pour que la Côte d’Ivoire soit une nation de rassemblement, de paix, une nation qui prône l’amour du prochain», a insisté le président de l’Assemblée nationale. Pendant son séjour, Guillaume Soro a écouté les préoccupations des populations et a donné des réponses à quelques unes: «Vous voulez que les barrages des FRCI soient levées, j’en parlerai avec le ministre en charge de la Défense et avec l’autorisation du Président de la République, il viendra échanger avec vous», a promis Guillaume Soro. Au sujet du retour des exilés et de la libération des prisonniers, le président de l’Assemblée nationale a demandé la liste des personnes détenues avant de réitérer l’appel du Président Ouattara. «Qu’ils rentrent pour participer à la vie de la nation. Je suis moi-même prêt à aller les chercher pour venir. Si des militaires comme Konan Boniface, Sama Damalan et bien d’autres sont rentrés, ce n’est pas des civils qu’on va empêcher de rentrer.», a-t-il rassuré. Au nom de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro a offert une dizaine de motos et du matériels informatiques aux forces de sécurité des quatre départements qui forment la région de l’Agnéby-Tiassa, Sikensi, Tiassalé, Taabo et Agboville.

Olivier Dion, envoyé spécial
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