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Afrique Publié le mardi 20 mai 2014 | Xinhua

Côte d’Ivoire : Manifestation à Abidjan contre l’enlèvement de jeunes lycéennes au Nigeria

ABIDJAN - Un sit-in a été organisé lundi devant les locaux de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) à Abidjan pour protester contre l'enlèvement de plus de 200 jeunes lycéennes au Nigeria, à l'appel des organisations de promotion des droits de la femme et de la jeune fille de Côte d'Ivoire.

"Nous voulons nous faire entendre par l'opinion nationale et internationale, exprimer notre indignation et faire des recommandations à l'institution sous-régionale dont fait partie le Nigeria", a expliqué Pedan Marthe Coulibaly, au nom de la douzaine d'organisations féminines initiatrice de la manifestation.

Sur place, les manifestantes, au nombre d'une centaine, selon les organisateurs, ont été reçues par le chargé des affaires politiques de la CEDEAO, Abraham Doukouré, devant qui elles ont fermement condamné l'enlèvement de plus de 230 lycéennes par la secte islamiste Boko Haram.

Elles ont appelé les chefs d'Etat et de gouvernement africains, particulièrement l'Etat nigérian à "prendre toutes les mesures nécessaires afin de retrouver ces petites filles" et à "employer tous les moyens afin de protéger les petites filles d'autres enlèvements".

Les organisations féminines de promotion des droits de la femme et de la jeune fille de Côte d'Ivoire ont également lancé un appel à l'Union africaine et à la communauté internationale afin qu'elles apportent "un appui sécuritaire" au Nigeria et à la Commission de la CEDEAO dans la lutte contre "le terrorisme et l'expansion des groupes intégristes et la secte intégriste au Nigeria".

"Nous lançons un appel à la CEDEAO, à l'Union africaine et à la communauté internationale d'associer les femmes à toute action d'échanges et de négociation de haut niveau, pour les résolutions à prendre dans le but de la libération des filles enlevées", ont exhorté, en outre, les organisations féminines.

Par ailleurs, dans un communiqué publié lundi, le Front populaire ivoirien (FPI), de l'ex président Laurent Gbagbo, a dénoncé avec "la dernière énergie" et condamné "vigoureusement" l'enlèvement des jeunes filles non sans demander leur "libération sans condition".

Le FPI n'a pas manqué de demander, lui aussi, à l'Union africaine de "s'impliquer activement" dans la lutte contre le terrorisme tout en invitant les Etats africains et la société civile africaine à "faire preuve de prospective et de solidarité face aux actes de terrorisme".

Le 14 avril, le groupe islamiste radical Boko Haram a enlevé plus de 200 jeunes filles dans un lycée de la ville de Chibok, dans le Nord-Est du Nigeria, menaçant de les "vendre" comme "esclaves" ou de les "marier" de force.

L'acte, sans précédent, a entraîné une mobilisation internationale autour du slogan "Bring back our girls", né au Nigeria, pour demander au gouvernement et à l'armée de faire plus d'efforts pour libérer les adolescentes.

Des personnalités du monde entier, comme la Première dame des Etats-Unis, Michèle Obama, et la veuve de Nelson Mandela se sont associées à la campagne.

La communauté internationale a unanimement condamné l'acte "terroriste" à travers l'engagement de pays comme les Etats Unis, la France, le Royaume Uni et la Chine à mettre hors d'état de nuire la secte Boko Haram.

Le gouvernement français a organisé samedi à Paris un sommet sur la sécurité au Nigeria qui a regroupé les chefs d'Etat voisins du Nigeria.
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