Youssouf Bakayoko, le président de Commission électorale indépendante (CEI) qui a organisé la présidentielle de 2010 en Côte d’Ivoire, devrait quitter la tête de l’organe mais y demeurer en tant que représentant du chef de l’Etat Alassane Ouattara dans la nouvelle version de l’institution, selon un média français.
“L’actuel président de la commission, Youssouf Bakayoko (…) est pressenti pour être le représentant du chef de I’Etat. Quant au président de la Cei, qui doit théoriquement être désigné par un vote, beaucoup d’observateurs optent pour un technocrate maîtrisant les rouages de l’administration’’, affirme la Lettre du Continent dans sa publication de mercredi.
Youssouf Bakayoko, présenté par le périodique comme “oncle du ministre de l’intérieur Hamed Bakayoko’’ devrait céder sa place à “un technocrate maîtrisant les rouages de l’administration’’ qui “doit théoriquement être désigné par un vote’’
Les députés ivoiriens ont voté mercredi la loi sur la réforme de la Cei, chargée de la présidentielle de 2015 pour laquelle le chef de l’Etat sortant Alassane Ouattara a confirmé sa participation et malgré le rejet du texte par l’opposition qui ne siège pas à l’Assemblée nationale.
La loi qui modifie la Cei a été adoptée à la majorité par 207 députés sur 219 présents. Seuls 8 députés ont voté contre tandis que quatre se sont abstenus.
La nouvelle Cei est composée de 17 membres : un représentant du président de la République, quatre de l’administration, quatre de la société civile, quatre des partis politiques au pouvoir, et quatre de l’opposition.
En 2010, la Commission électorale a été au cœur du contentieux électoral après la présidentielle qui a abouti à une crise armée, qui a fait officiellement 3.000 morts.
La Cei a proclamé des résultats qui donnaient Alassane Ouattara vainqueur du scrutin au détriment du président sortant Laurent Gbagbo, déclaré, quant à lui, élu par le Conseil constitutionnel.
S. A.K
“L’actuel président de la commission, Youssouf Bakayoko (…) est pressenti pour être le représentant du chef de I’Etat. Quant au président de la Cei, qui doit théoriquement être désigné par un vote, beaucoup d’observateurs optent pour un technocrate maîtrisant les rouages de l’administration’’, affirme la Lettre du Continent dans sa publication de mercredi.
Youssouf Bakayoko, présenté par le périodique comme “oncle du ministre de l’intérieur Hamed Bakayoko’’ devrait céder sa place à “un technocrate maîtrisant les rouages de l’administration’’ qui “doit théoriquement être désigné par un vote’’
Les députés ivoiriens ont voté mercredi la loi sur la réforme de la Cei, chargée de la présidentielle de 2015 pour laquelle le chef de l’Etat sortant Alassane Ouattara a confirmé sa participation et malgré le rejet du texte par l’opposition qui ne siège pas à l’Assemblée nationale.
La loi qui modifie la Cei a été adoptée à la majorité par 207 députés sur 219 présents. Seuls 8 députés ont voté contre tandis que quatre se sont abstenus.
La nouvelle Cei est composée de 17 membres : un représentant du président de la République, quatre de l’administration, quatre de la société civile, quatre des partis politiques au pouvoir, et quatre de l’opposition.
En 2010, la Commission électorale a été au cœur du contentieux électoral après la présidentielle qui a abouti à une crise armée, qui a fait officiellement 3.000 morts.
La Cei a proclamé des résultats qui donnaient Alassane Ouattara vainqueur du scrutin au détriment du président sortant Laurent Gbagbo, déclaré, quant à lui, élu par le Conseil constitutionnel.
S. A.K