Bepc mouvementé à Abengourou : Un fou maîtrisé dans une salle d’examen

L’examen du Brevet d’étude du premier cycle (Bepc), a été perturbé hier par deux incidents à Abengourou.


Les épreuves écrites du Brevet d’étude du premier cycle (Bepc) n’ont pas été de tout repos hier  pour Koffi Josephine, directrice régionale Indénié- Djuablin de l’Education nationale et de l’enseignement technique. Au lycée moderne d’Abengourou, le centre qui a abrité le lancement officiel des épreuves, à peine la composition française a débuté que l’élève M M Fernandose est sortie en pleine vitesse et s’est mise à se rouler par terre en poussant des cris stridents, tout en suffoquant et en se tordant de douleurs. Les examinateurs accourent. Chacun tente de l’aider. Quelques minutes après, les douleurs s’estompent et l’on apprendra que la victime, asthmatique venait de piquer une crise. Après ce léger incident, C Naya, élève en classe de terminale au lycée moderne d’Abengourou  fait irruption à son tour dans une salle d’examen, tout excité. Il lance des propos orduriers aux élèves et examinateurs tout  menaçant de déchirer les copies de ses impétrantss. Il ne manque pas néanmoins d’arguer qu’il est venu passer le Baccalauréat. Comprenant très vite qu’ils sont face à quelqu’un qui avait disjoncté, les éléments de la police et de la gendarmerie le maîtrisent et, sur injonction de la directrice régionale, il est conduit d’urgence au Centre hospitalier régional (Chr), d’Abengourou. C’est après ces deux incidents que les élèves, dans l’ensemble, ont composé en toute quiétude. Dans l’Indénié-Djuablin, ils sont au total 7142 candidats dont 566 pour le test d’orientation en seconde, et 7708 pour le Bepc. Dans tous les centres où la Drenet est passée, elle a encouragé les élèves à la sérénité et au travail individuel. « Suivez les instructions des surveillants. Pas de téléphone portable dans le centre. C’est à la fin de chaque épreuve que vous serez autorisés à sortir », a-t-elle indiqué. Notons que dans tous les centres où elle est passée, la directrice régionale était soutenue par le corps préfectoral et ses plus proches collaborateurs.


 Koffi Jean Luc à Abengourou