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Politique Publié le mardi 17 juin 2014 | Nord-Sud

5 jours après la confirmation des charges à la Cpi : Les avocats de Gbagbo demandent du temps

© Nord-Sud Par DR
CPI : l’ex Président Laurent Gbagbo devant les juges
Mardi 19 février 2013. La Haye. L’ancien président ivoirien comparait à la Cour pénale internationale (CPI), pour crime contre l’humanité.
Les avocats de l’ex-chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, voudraient avoir plus de temps pour dire si oui ou non, ils comptent faire appel de la confirmation des charges contre leur client.

Les avocats de Laurent Gbagbo plaident… « La Défense demande à la Chambre (préliminaire 1 de la Cour pénale internationale, Cpi, ndlr) que le délai de 5 jours qu’ont les parties pour demander l'autorisation d'interjeter appel de la décision de confirmation des charges ne coure qu’après la notification de la version française de cette décision et de l’opinion dissidente ». C’est le 12 juin dernier que l’instance à laquelle Me Emmanuel Altit et ses collaborateurs adressent un plaidoyer a confirmé quatre charges à l’encontre de leur client. Ce jour-là, les faits de « meurtre, viol, autres actes inhumains ou– à titre subsidiaire – tentative de meurtre, et persécution » ont été retenus contre l’ancien président ivoirien. Il est en détention au pénitencier de cette haute cour de justice basée en Hollande depuis maintenant trois ans. Un procès s’ouvre dans un délai qui reste à être fixé par la Cour. Mais pour qu’il soit équitable, les textes fondateurs de cette institution internationale recommandent que le mis en cause comprenne en tout point la procédure. D’où la nécessité que soulève ici le conseil de Laurent Gbagbo. « Il est donc important, écrit la Défense, que la décision portant audience de confirmation des charges soit notifiée au président Laurent Gbagbo en français ; la seule langue, souligne-t-elle, qu’il parle parfaitement ». Les avocats de l’ex-chef d’Etat fondent aussi et surtout leur requête sur la déclaration faite par le mis en cause lors de sa première audience de comparution. « Oui, je parle que français », avait répondu l’ancien homme fort d’Abidjan, faisant comprendre à la Cour que le français est sa langue maternelle. Les avocats se donnant le temps d’interjeter appel ou non, argumentent qu’ils ne peuvent faire cette objection que lorsqu’ eux et leur client auront pris connaissance et compris parfaitement les termes de la décision de confirmation des charges. D’emblée, la Défense dénonce l’avantage qu’a le procureur Fatou Bensouda, anglophone, d’autant que la décision a été rendue, et écrite, en anglais.


Bidi Ignace
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