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Société Publié le lundi 7 juillet 2014 | Le Nouveau Consommateur Hebdo

Ramadan/ Denrées alimentaires : Les prix découragent le partage

© Le Nouveau Consommateur Hebdo Par ISSOUF SANOGO
Premier jour de Ramadan : Les prix des légumes déjà incontrôlables sur les marchés
Mardi 9 juillet 2013. Abidjan (Abobo). Le marché d`Abobo présente plusieurs produits tels que des légumes
Depuis quelques jours, les fidèles musulmans ont entamé le jeûne. Une période de trente jours de privation de nourriture du lever au coucher du soleil. Au-delà de cet acte de pénitence, c’est plus la cherté de la vie qui les préoccupe. Comment vivent-ils ce début de ramadan ?
Cette année, la situation risque d’être moins reluisante au regard du prix élevé de certaines denrées alimentaires très prisées au cours du jeûne.
« Il faut dire que les prix pratiqués en ce moment sur les différents marchés sont pour la plupart, très élevés », affirme Abou, chauffeur de taxi, résidant à Yopougon-Niangon.
Une situation qui crée une inquiétude au sein de la communauté musulmane d’autant plus que les prix observés ce mardi 1er juillet 2014 restent très élevés.
Le sucre, l’un des aliments le plus utilisé, coûte entre 700 FCFA et 750 FCFA le kilogramme, dans les différents commerces du district d’Abidjan.
Le riz, l’huile et le lait ne sont pas en reste. Ils affichent des prix qui, manifestement, ne favorisent pas le partage comme le veut la tradition du jeûne.
Le riz de grande consommation revient à 500 francs CFA, le kilogramme. L’huile et le lait atteignent pour le premier, 1000 FCFA, le litre et pour le second, 4000 FCFA, le kilogramme.
« Vraiment, le marché est cher. Même pour faire un petit repas pour la rupture, il faut au moins dépenser 2000 FCFA, si vous êtes deux. Alors, imaginez un peu pour les familles nombreuses. On te vend trois petites bananes à 200 ou 300 FCFA. Pour le poisson, la viande et les autres, je n’ose même pas y penser », se plaint Mme A. Camara. « Contrairement à ce que pensent les gens, la période de jeûne coûte très chère. On mange souvent ce qu’on n’a pas l’habitude de manger et en plus, il faut beaucoup partager. Or, les prix sont très élevés. Il faut que l’État fasse un effort pour revoir à la baisse certains prix », ajoute-t-elle. Malheureusement dans cette spirale, il n’y a pas que les denrées de première nécessité, mais aussi les fruits et légumes qui pour l’occasion voient leurs prix grimper. Deux oranges se négocient à 100 francs CFA. Pareil pour deux bananes douces. Le prix des mangues et des papayes varie entre 150 et 200 francs CFA, l’unité. Ils sont fixés à la tête du client ou selon l’humeur du commerçant. Devant cette situation, les musulmans de Côte d’Ivoire s’en remettent à Allah.

Julien Djédjé
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