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Société Publié le dimanche 13 juillet 2014 | APA

La nouvelle présidente de la CONFEMEN dénonce une crise d’apprentissage dans les pays africains francophones

© APA Par Atapointe
Education: Cérémonie de clôture de la 56ème session ministerielle de la CONFEMEN
Ouverte le 03 Juillet, au Golf Hôtel à Abidjan (Riviera Golf), la 56ème session ministérielle de la Conférence des Ministres de l`Education des Etats et Gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN) a refermé ses portes ce samedi 13 Juillet 2014
Abidjan (Côte d’Ivoire) - La nouvelle présidente de la Conférence des ministres de l’éducation des Etats et gouvernements membres de la Francophonie (CONFEMEN) Kandia Kamissoko Camara a dénoncé, samedi, une crise d’apprentissage chez les populations des Etats africains de l’espace francophone contrairement aux pays anglophones.

Mme Camara, également ministre de l’éducation nationale et de l’enseignement technique de Côte d’Ivoire, s’exprimait au cour d’une conférence de presse marquant la fin de la 56è session de la CONFEMEN qui a démarré le 3 juillet dernier à Abidjan autour du thème "éducation inclusive et de qualité pour tous en Francophonie : défis, priorités et perspectives pour l’après 2015".

Selon la présidente de la CONFEMEN pour les deux prochaines années, "nos gouvernants devraient assurer une éducation et un apprentissage tout au long de la vie, pour tous d’ici 2030".

"Assurer une éducation et un apprentissage tout au long de la vie équitable et de qualité pour tous d’ici à 2030 constitue un défi encore plus ardu à relever", a-t-elle insisté.

"Les pays anglophones sont en avance sur nous dans le système de formation. Nous ne devrons plus former pour en faire des chômeurs, mais pour déboucher au marché de l’emploie et selon les besoin des ressources humaines", a poursuivi Mme Camara, ajoutant que "le système de formation des pays anglophones sont fortement en avance sur les pays francophones".

Selon le Secrétaire général de la CONFEMEN Jacques Boureima Ky, cette proposition aux chefs d’Etat des pays membres de la CONFEMEN devrait supposer une nouvelle vision holistique et intersectorielle de l’apprentissage.

"Nos pays devraient arriver à l’apprentissage qui reconnait, valorise les différents environnements de vie, de travail et de loisirs pour l’apprentissage tout au long de la vie, les passerelles et systèmes d’accréditation pour l’articulation des diverses filières formelles, non-formelles et informelles, y compris l’apprentissage traditionnel", a-t-il expliqué.

M. Ky a également proposé l’intégration des nouvelles technologies ainsi que des possibilités et des modalités d’apprentissage (ressources numériques, audio, vidéo…), apprentissage à distance, apprentissage libre.

La CONFEMEN est la plus ancienne institution de la Francophonie. Depuis sa création en 1960, elle œuvre pour la promotion de l’éducation et de la formation professionnelle et technique.

La CONFEMEN représente un espace de valeurs partagées, d’expertise et de solidarité agissante dans lequel s’enracine l’appartenance de ses membres au monde francophone. Elle compte aujourd’hui 44 Etats et gouvernements membres.

MC/ls
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