Le reversement des indemnisations aux éléveurs de porcs de San Pedro "ne sera pas effectif maintenant", selon le représentant du préfet de région, Kouassi N’Dri Justin et un sous-directeur du ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH), Dr Oulaye Joseph, qui l'ont expliqué lundi à ces éléveurs dans le cadre de l’opération d’abattage des porcs liée à l’épidémie de peste porcine africaine.
"Des indemnisations sont prévues, mais il ne nous appartient pas ici de vous dire le montant exact, parce qu’il y aura un comité interministériel qui va siéger là-dessus et les décisions seront prises au niveau du conseil des ministres", a déclaré le sous-directeur des ressources animales du MIRAH, Dr Oulaye Joseph, expliquant que la période d’indemnisation ne pouvait être avancée avant ces étapes.
Le temps mis pour démarrer l’abattage est dû à la nécessité de réunir un certain nombre de conditions matérielles, notamment les produits de désinfection, les moyens financiers, a expliqué le secrétaire général de préfecture.
Certains éleveurs ont exprimé leur inquiétude et impatience en raison des pertes quotidiennes subies, alors que, déplorent-ils,il est question de n’indemniser les producteurs que pour les bêtes qui seront abattues dans le cadre de cette opération.
"Ce sont les instructions, on a souhaité que l’opération d’abattage se fasse le plus tôt possible, mais la loi n’ayant pas d’effets rétroactifs, nous ne pouvons pas prendre en compte les animaux qui seraient morts avant la date de l’opération", a expliqué Kouassi N’Dri.
Des critères sont définis pour les indemnisations, notamment le nombre exact d’animaux abattus, leur âge et leur sexe. Le groupement des producteurs de porcs (GPP) revendique 45 éléveurs pour 1032 bêtes. Il déplore la perte de plus de 4000 bêtes pour l’ensemble des éleveurs de San Pedro depuis le déclenchement de la peste porcine, en juillet.
Des éleveurs ont demandé la rapidité de l’opération, afin de leur épargner de continuer à nourrir des bêtes vouées à la destruction.
L’épidémie de peste porcine à San Pedro a été officiellement révélée par le MIRAH à travers un communiqué de presse publié le 28 août.
(AIP)
jmk/ask
"Des indemnisations sont prévues, mais il ne nous appartient pas ici de vous dire le montant exact, parce qu’il y aura un comité interministériel qui va siéger là-dessus et les décisions seront prises au niveau du conseil des ministres", a déclaré le sous-directeur des ressources animales du MIRAH, Dr Oulaye Joseph, expliquant que la période d’indemnisation ne pouvait être avancée avant ces étapes.
Le temps mis pour démarrer l’abattage est dû à la nécessité de réunir un certain nombre de conditions matérielles, notamment les produits de désinfection, les moyens financiers, a expliqué le secrétaire général de préfecture.
Certains éleveurs ont exprimé leur inquiétude et impatience en raison des pertes quotidiennes subies, alors que, déplorent-ils,il est question de n’indemniser les producteurs que pour les bêtes qui seront abattues dans le cadre de cette opération.
"Ce sont les instructions, on a souhaité que l’opération d’abattage se fasse le plus tôt possible, mais la loi n’ayant pas d’effets rétroactifs, nous ne pouvons pas prendre en compte les animaux qui seraient morts avant la date de l’opération", a expliqué Kouassi N’Dri.
Des critères sont définis pour les indemnisations, notamment le nombre exact d’animaux abattus, leur âge et leur sexe. Le groupement des producteurs de porcs (GPP) revendique 45 éléveurs pour 1032 bêtes. Il déplore la perte de plus de 4000 bêtes pour l’ensemble des éleveurs de San Pedro depuis le déclenchement de la peste porcine, en juillet.
Des éleveurs ont demandé la rapidité de l’opération, afin de leur épargner de continuer à nourrir des bêtes vouées à la destruction.
L’épidémie de peste porcine à San Pedro a été officiellement révélée par le MIRAH à travers un communiqué de presse publié le 28 août.
(AIP)
jmk/ask
