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Société Publié le mercredi 24 septembre 2014 | Notre Voie

Production du piment bec d’oiseau : Les producteurs rompent avec la pauvreté

La culture du piment bec d’oiseau peut aider le producteur à être autonome. C’est la mission que le Réseau des producteurs du piment bec d’oiseau (Repropi) s’est assigné dans le cadre de la lutte contre la pauvreté en milieu rural. «Vous n’avez plus besoin d’aller dans d’autres localités pour travailler comme manœuvres. Ou de faire des contrats et conventions pour subvenir à vos besoins. La Paquinou (Ndlr : la Pâque) de cette année a été une des plus belles fêtes dans notre département. Parce qu’avec l’argent de la récolte du piment bec d’oiseau, nous avons bien fêté. Cette culture, permet d’être autonome financièrement. Il suffit d’avoir la volonté de cultiver le piment bec d’oiseau», a témoigné Mme Kouakou Ayekpa, représentante du Repropi dans la région du Bélier.

Dans une des localités de cette région, à Didiévi au centre de la Côte d’Ivoire, le jeune planteur Anicet Yao Kouassi, a perçu la somme de 512.000 FCFA avant, août dernier, pour avoir cultivé 250 kg de piment bec d’oiseau séchés au cours du premier semestre. Il a même été décoré, le 7 août dernier, à la fête de l’indépendance, par le préfet de département, Gossan Kouakou René, comme acteur de développement.

Cette nouvelle culture, comme l’a expliqué le directeur marketing du Repropi, Zunon Thierry, aux coopératives agricoles de Didiévi, est un projet agricole des plus prometteurs. «Nous vous recommandons de cultiver le piment bec d’oiseau en commençant par un quart d’hectare car le produit recommande beaucoup de délicatesse et d’attention. Le kilo de piment séché est vendu à 2000 FCFA, et pour un quart d’hectare vous pouvez avoir jusqu’à 1 million FCFA. Mais vous pouvez aussi ne rien avoir si vous ne respectez pas les dispositions techniques de production. Soyez donc attentifs et respectez scrupuleusement la méthode prescrite pour avoir un champ productif », a-t-il conseillé.

Toujours selon lui, cette culture procure aux paysans une aisance financière. A titre d’exemples, à Tiébissou, au Centre de la Côte d’Ivoire, pour 750 kg de piment bec d’oiseau séchés récoltés sur un hectare, à raison de 2000 FCFA le kg, c’est 1.500.000 FCFA qu’un paysan perçoit. Au Sud, dans le département d’Adzopé, c’est 3.900.000 FCFA qu’un producteur perçoit pour 1950 kg de piment bec d’oiseau séchés récoltés sur un hectare. Au Nord-ouest, dans la région de Touba, c’est 1.554.000 FCFA qu’un cultivateur gagne pour 777 kg de piment séchés sur un quart d’hectare. Dans le Centre-ouest, précisément à Gagnoa, c’est 559.000 FCFA que les planteurs gagnent pour 279,5 kg du produit sur un quart d’hectare.

Le piment bec d’oiseau se récolte chaque six mois. Son rendement est de 9 tonnes à l’hectare. Il est exporté en Inde et aux Etats Unis. La différence entre le piment bec d’oiseau et le piment traditionnel, c’est que le premier est à haut rendement.

GOMON Edmond
(Source, service
communication Repropi)
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