Taï, – Des commerçants de Zagné, ville située à 42 km de Taï (Ouest, région de la Cavally) ont bruyamment manifesté, mardi, pour protester contre les éléments de brigade mobile douanière de Guiglo qu’ils accusent de racket.
Très tôt le matin, les commerçants ont barricadé les rues de la localité, et fermé le marché.
Des manifestants interrogés par l’AIP, dénoncent "un harcèlement" des douaniers, qui leur impose la somme de 25 000 FCFA à tout véhicule transportant des marchandises qui sort de Zagné, et demande aux petits commerçants du marché, leur facture normalisée.
Les commerçants accusent également les agents de douanes des extorsions d’argent à des villageois sur les pistes des campements.
Face à leur refus de reprendre le travail, le sous-préfet, Ouattara Mory, a joint le directeur régional de la douane, qui a ordonné à ses éléments de regagner immédiatement leur base à Guiglo.
Ces incidents interviennent moins d’un mois après des manifestations violentes contre les douaniers à Ferkessédougou (Nord, région du Tchologo), obligeant ces derniers à abandonner leurs postes.
Le directeur général des Douanes, Issa Coulibaly, avait vivement dénoncé ces faits.
(AIP)
kkp/tba
Très tôt le matin, les commerçants ont barricadé les rues de la localité, et fermé le marché.
Des manifestants interrogés par l’AIP, dénoncent "un harcèlement" des douaniers, qui leur impose la somme de 25 000 FCFA à tout véhicule transportant des marchandises qui sort de Zagné, et demande aux petits commerçants du marché, leur facture normalisée.
Les commerçants accusent également les agents de douanes des extorsions d’argent à des villageois sur les pistes des campements.
Face à leur refus de reprendre le travail, le sous-préfet, Ouattara Mory, a joint le directeur régional de la douane, qui a ordonné à ses éléments de regagner immédiatement leur base à Guiglo.
Ces incidents interviennent moins d’un mois après des manifestations violentes contre les douaniers à Ferkessédougou (Nord, région du Tchologo), obligeant ces derniers à abandonner leurs postes.
Le directeur général des Douanes, Issa Coulibaly, avait vivement dénoncé ces faits.
(AIP)
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