Marrakech - La 14ème édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM), a rendu hommage, jeudi, à deux figures de proue de la production cinématographique marocaine, Zakaria Alaoui et Khadija Alami.
Cet hommage relève du dynamisme de ces deux producteurs marocains, qui ont fait montre de leurs talents cinématographiques en participant à la direction de plusieurs grandes productions étrangères au Maroc. Il est par ailleurs une reconnaissance aux capacités créatives de l'ensemble des professionnels marocains œuvrant pour le développement de ce secteur à fort potentiel économique.
Khadija Alami, 52 ans, est diplômée en sciences économiques de l'Université de Lille I (France). Elle débute son parcours dans le cinéma en 1986, tout comme Zakaria Alaoui, en tant qu'assistante de production dans le film “Ishtar” d'Ellen May.
En 1998, elle crée sa propre société de production, K FILMS, qui lui permet d'assurer la production exécutive de plus d'une quarantaine de films étrangers. Elle s'investit également dans la production nationale en produisant notamment "Imagine" en 2002, "Au bonheur des dames" (2006), "The end" (2012) et "L'insoumise" en 2014.
Quant à Zakaria Alaoui, 58 ans, il intègre le Centre cinématographique marocain (CCM) avant de se lancer dans la production étrangère en 1986. Il entame sa carrière dans le film "Ishtar" d'Ellen May et enchaîne avec plus de 80 productions étrangères, d'abord en tant qu'assistant à la production, et par la suite en tant que directeur de production et producteur exécutif.
Il crée sa société Zak Productions en 1995 et s'investit également dans la production nationale, en coproduisant trois longs métrages, à savoir "Mona Saber" (2002) de Abdelhay Laraki, "Tissé de mains et d'étoffes" (2007) d’Omar Chraibi, et "Kharboucha" (2008) de Hamid Zoughi.
Il a produit également trois courts métrages de Hassan Benchlikha en 2004, à savoir "La ceinture en or", "Boîte aux lettres" et "B'raa ou kheit".
La 14ème édition du FIFM a également rendu hommage à l’acteur Viggo Mortensen et au cinéma japonais dont le film "Chigasaki Story" est en compétition pour le grand prix "Etoile d’Or".
Doté d'infrastructures cinématographiques, le Maroc est devenu, depuis 2000, une destination privilégiée pour le tournage de productions étrangères, générant ainsi des entrées considérables de devises, la création d'un grand nombre d'emplois et la formation des ressources locales aux métiers du cinéma.
(AIP)
ask
Envoyé spécial: Kouassi Assouman
Cet hommage relève du dynamisme de ces deux producteurs marocains, qui ont fait montre de leurs talents cinématographiques en participant à la direction de plusieurs grandes productions étrangères au Maroc. Il est par ailleurs une reconnaissance aux capacités créatives de l'ensemble des professionnels marocains œuvrant pour le développement de ce secteur à fort potentiel économique.
Khadija Alami, 52 ans, est diplômée en sciences économiques de l'Université de Lille I (France). Elle débute son parcours dans le cinéma en 1986, tout comme Zakaria Alaoui, en tant qu'assistante de production dans le film “Ishtar” d'Ellen May.
En 1998, elle crée sa propre société de production, K FILMS, qui lui permet d'assurer la production exécutive de plus d'une quarantaine de films étrangers. Elle s'investit également dans la production nationale en produisant notamment "Imagine" en 2002, "Au bonheur des dames" (2006), "The end" (2012) et "L'insoumise" en 2014.
Quant à Zakaria Alaoui, 58 ans, il intègre le Centre cinématographique marocain (CCM) avant de se lancer dans la production étrangère en 1986. Il entame sa carrière dans le film "Ishtar" d'Ellen May et enchaîne avec plus de 80 productions étrangères, d'abord en tant qu'assistant à la production, et par la suite en tant que directeur de production et producteur exécutif.
Il crée sa société Zak Productions en 1995 et s'investit également dans la production nationale, en coproduisant trois longs métrages, à savoir "Mona Saber" (2002) de Abdelhay Laraki, "Tissé de mains et d'étoffes" (2007) d’Omar Chraibi, et "Kharboucha" (2008) de Hamid Zoughi.
Il a produit également trois courts métrages de Hassan Benchlikha en 2004, à savoir "La ceinture en or", "Boîte aux lettres" et "B'raa ou kheit".
La 14ème édition du FIFM a également rendu hommage à l’acteur Viggo Mortensen et au cinéma japonais dont le film "Chigasaki Story" est en compétition pour le grand prix "Etoile d’Or".
Doté d'infrastructures cinématographiques, le Maroc est devenu, depuis 2000, une destination privilégiée pour le tournage de productions étrangères, générant ainsi des entrées considérables de devises, la création d'un grand nombre d'emplois et la formation des ressources locales aux métiers du cinéma.
(AIP)
ask
Envoyé spécial: Kouassi Assouman
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