En deçà de sa valeur depuis le début de la Can, la Côte d’Ivoire a enfin élevé son niveau de jeu mercredi contre le Cameroun. Les Eléphants vont devoir maintenant confirmer cette embellie en quarts de finale devant l’Algérie.
Auteurs d’une entame de Can très fade, les Eléphants ont haussé les débats mercredi contre le Cameroun pour l’emporter (1-0) et se qualifier pour le tour suivant de la grande fête du football africain. Sérieuse et appliquée durant quatre-vingt-dix minutes, l’équipe cornaquée par Hervé Renard a enfin réalisé son match référence. Et on espère qu’elle continuera sur cette lancée. Car, avant ce haut fait d’armes devant les Lions Indomptables, les Eléphants avaient présenté, depuis l’arrivée du technicien français sur le banc, un visage plutôt blafard. L’infamie constatée lors des éliminatoires s’est poursuivie ici à Malabo. Les hommes de Renard ont ainsi connu un début de compétition très compliqué soldé par deux matches nuls inquiétants contre la Guinée (1-1) et le Mali (1-1). Plus qu’autre chose, c’est le contenu des matchs des coéquipiers de Yaya Touré qui interpellaient. Leur manque d’implication et de combativité agaçait aussi. Mais remis à leur place par leur coach, les Eléphants sont sortis de leur torpeur pour réaliser le match qu’on attendait d’eux depuis longtemps. Cette résurrection de la sélection ivoirienne est le fruit d’une réorganisation tactique et d’une prise de conscience collective. Hervé Renard a laissé le traditionnel 4-3-3 au vestiaire pour un innovant 3-5-2 qui commence à porter ses fruits. Expérimentée (difficilement) contre le Mali, cette organisation tactique, qui commence à être bien assimilée par l’équipe, a totalement donné satisfaction, même s’il existe encore des détails à régler. Ce qu’on constate, c’est que quand la Côte d’Ivoire évolue ainsi, elle ne prend pas de buts. Après avoir encaissé deux buts en autant de rencontres, la défense est restée imperméable face au Cameroun. Mais c’est maintenant que le plus dur commence pour Hervé Renard et ses hommes. Contre l’Algérie, qui est plus impressionnante dans le jeu, on verra vraiment ce qu’ils ont dans le ventre et jusqu’où ils peuvent partir. La belle prestation et l’état d’esprit affiché par les joueurs ne doivent pas être un feu de paille. De leur capacité à répéter les efforts les uns pour les autres dépendra leur destin dans ce tournoi.
Abdoul Kapo, envoyé spécial à Malabo
Auteurs d’une entame de Can très fade, les Eléphants ont haussé les débats mercredi contre le Cameroun pour l’emporter (1-0) et se qualifier pour le tour suivant de la grande fête du football africain. Sérieuse et appliquée durant quatre-vingt-dix minutes, l’équipe cornaquée par Hervé Renard a enfin réalisé son match référence. Et on espère qu’elle continuera sur cette lancée. Car, avant ce haut fait d’armes devant les Lions Indomptables, les Eléphants avaient présenté, depuis l’arrivée du technicien français sur le banc, un visage plutôt blafard. L’infamie constatée lors des éliminatoires s’est poursuivie ici à Malabo. Les hommes de Renard ont ainsi connu un début de compétition très compliqué soldé par deux matches nuls inquiétants contre la Guinée (1-1) et le Mali (1-1). Plus qu’autre chose, c’est le contenu des matchs des coéquipiers de Yaya Touré qui interpellaient. Leur manque d’implication et de combativité agaçait aussi. Mais remis à leur place par leur coach, les Eléphants sont sortis de leur torpeur pour réaliser le match qu’on attendait d’eux depuis longtemps. Cette résurrection de la sélection ivoirienne est le fruit d’une réorganisation tactique et d’une prise de conscience collective. Hervé Renard a laissé le traditionnel 4-3-3 au vestiaire pour un innovant 3-5-2 qui commence à porter ses fruits. Expérimentée (difficilement) contre le Mali, cette organisation tactique, qui commence à être bien assimilée par l’équipe, a totalement donné satisfaction, même s’il existe encore des détails à régler. Ce qu’on constate, c’est que quand la Côte d’Ivoire évolue ainsi, elle ne prend pas de buts. Après avoir encaissé deux buts en autant de rencontres, la défense est restée imperméable face au Cameroun. Mais c’est maintenant que le plus dur commence pour Hervé Renard et ses hommes. Contre l’Algérie, qui est plus impressionnante dans le jeu, on verra vraiment ce qu’ils ont dans le ventre et jusqu’où ils peuvent partir. La belle prestation et l’état d’esprit affiché par les joueurs ne doivent pas être un feu de paille. De leur capacité à répéter les efforts les uns pour les autres dépendra leur destin dans ce tournoi.
Abdoul Kapo, envoyé spécial à Malabo