Dakar (Sénégal) - Hervé Renard, le coach ivoirien est très heureux d’avoir battu à l’usure les Fennecs d’Algérie dans un match présenté par les spécialistes comme l’un des plus beaux de la 30-ème CAN.
Toutefois, le rusé Renard (ça ne s'invente pas !) serait assurément aux anges s'il avait pu garder jusqu'à la fin du match sa belle chemise blanche qui lui donne un look différent de celui de tous les coachs de la compétition.
A la 16-ème mn du match, le sémillant entraineur s'est vu signifier par l'arbitre assistant que sa chemise d'un blanc immaculé ressemblait trop au maillot couleur de lait des Algériens et qu'il lui fallait par conséquent mettre une chasuble de la CAF pour n‘induire personne en erreur.
L'une des caméras qui s'est désintéressée de la partie pour nous montrer le rappel à l'ordre nous fit voir alors un léger rictus sur le beau visage de Hervé Renard, obligé de s'exécuter et de n'avoir plus à plastronner avec sa chemise cintrée.
Au grand dam de l'image de dandy qu'il cultive à souhait et sans doute de l'œil expert des belles supportrices nombreuses à garnir les travées du stade de Malabo…
Sur ses chemises blanches, le vainqueur de la CAN en 2010 avec la Zambie de Christopher Katongo explique qu'il s'agit presque pour lui d'un talisman.
Tout est parti en 2010 avec les Chipolopolo quand il porta une chemise blanche et battit la Tunisie. Le match suivant, il arbore une chemise bleue, mais catastrophe la Zambie perd contre le Cameroun. Depuis, raconte Hervé dans son sourire espiègle, il arpente les mains courantes en chemise blanche.
Pourtant, son vis-à-vis de la sélection algérienne était lui aussi en bras de chemise, mais d'un gris tellement anonyme que Christian Gourcuff n'attirait pas l'attention autant que Hervé Renard.
Assurément avec ses chemises immaculées qui rappellent celle de Joachim Lôw, le coach de la sélection allemande, Hervé Renard peut se réclamer parmi les dandys des bancs de touche, à l'instar de Guardiola l'entraineur du Bayern Munich et, surtout de César Luis Menotti, l'entraineur de la sélection argentine de 1978 qui introduit la sape sur le banc de touche.
Auparavant les coachs s'habillaient en survêtement qui les faisait se ressembler à leurs joueurs sur le terrain. Très soigneux de son look, le méticuleux Menotti a, dès sa première apparition avec l'Abiceleste, arboré un beau costume, du genre de celui des fêtards.
A ceux qui s'en étonnèrent, il leur explique sans sourciller qu'il avait dit tout ce qu'il avait à dire à ses joueurs durant l'entrainement et que maintenant qu'il s'agit d'appliquer ses consignes il ne voyait pas pourquoi il allait continuer à porter le bleu de chauffe, au lieu de se mettre sur son trente-et-un pour assister au match.
D'où sa célèbre phrase : "L'efficacité de ma tactique est fonction de l'aptitude des joueurs à appliquer au pied de la lettre ce que je leur demande. Quelqu'un qui ne sait pas précisément ce qu'il recherche n'arrive jamais à rien."
La victoire finale de l'Argentine de Mario Kempés, le célèbre avant-centre préféré à un certain Diégo Maradona qui pointait déjà du nez, acheva d'élever au rang de modèle Menotti dont la manière de jouer mais, surtout, le look font école jusqu'à nos jours.
Les créateurs de mode, on ne les trouve pas uniquement sur le banc de touche. ils sont aussi sur le terrain à l'image de Thomas Nkono, le gardien camerounais des Lions indomptables dont la classe était aussi célèbre que le survêtement qu'il mettait à la place du short pour garder presque inviolé ses buts.
Lauréat du Ballon d'or africain en 1979 et en 1982, Nkono avait des réflexes étonnants, un grand sang-froid et une forte concentration qui avait le don d'agacer ses adversaires.
Mais aussi de susciter l'admiration de ses nombreux admirateurs dont les gardiens de l'époque, tous abonnés au port du pantalon du survêtement. N'est-ce pas Cheikh Seck des Lions du Sénégal et Bernard Lama des Bleus de l'équipe de France ?
L'une des autres influences de Thomas Nkono aura été faire quitter le milieu de terrain pour les cages à un certain Gianluigui Buffon.
On ne peut plus être reconnaissant, le gardien de but de la Squadra Azzura avoue que c'est en regardant évoluer le Camerounais qu'il a juré de reculer d'un cran, lui qui jouait milieu de terrain, pour devenir le dernier rempart de son équipe.
Bien lui en prit car il fait partie avec son idole des meilleurs gardiens de but de l'histoire du football.
Cependant n'allez pas croire que toute mode que lancent les footballeurs et leurs coachs passe comme lettre à la poste. Il y en effet des flops qui non seulement ne font pas école mais irritent au plus haut point les puristes du football. Ainsi en fut-il du maillot sans manche des Lions indomptables du Cameroun.
Arboré dans l'indifférence générale lors de la CAN 2002 au Mali –des pince-sans-rire firent juste remarquer que Samuel Eto'o et ses camarades voulaient faire admirer leurs biceps et du coup impressionner leurs adversaires--, le maillot sans manche fut interdit en Coupe du monde de 2002 par la FIFA qui l'assimilait à un ‘'tricot''.
Un gros plan sur les avant-bras et les aisselles de Patrick Mboma exposés à l'œil des millions de téléspectateurs lorsqu'il sautait rageusement pour la conquête du ballon donna à la FIFA l'argument-massue de remiser définitivement au placard le maillot sans manche.
MS/of/
Toutefois, le rusé Renard (ça ne s'invente pas !) serait assurément aux anges s'il avait pu garder jusqu'à la fin du match sa belle chemise blanche qui lui donne un look différent de celui de tous les coachs de la compétition.
A la 16-ème mn du match, le sémillant entraineur s'est vu signifier par l'arbitre assistant que sa chemise d'un blanc immaculé ressemblait trop au maillot couleur de lait des Algériens et qu'il lui fallait par conséquent mettre une chasuble de la CAF pour n‘induire personne en erreur.
L'une des caméras qui s'est désintéressée de la partie pour nous montrer le rappel à l'ordre nous fit voir alors un léger rictus sur le beau visage de Hervé Renard, obligé de s'exécuter et de n'avoir plus à plastronner avec sa chemise cintrée.
Au grand dam de l'image de dandy qu'il cultive à souhait et sans doute de l'œil expert des belles supportrices nombreuses à garnir les travées du stade de Malabo…
Sur ses chemises blanches, le vainqueur de la CAN en 2010 avec la Zambie de Christopher Katongo explique qu'il s'agit presque pour lui d'un talisman.
Tout est parti en 2010 avec les Chipolopolo quand il porta une chemise blanche et battit la Tunisie. Le match suivant, il arbore une chemise bleue, mais catastrophe la Zambie perd contre le Cameroun. Depuis, raconte Hervé dans son sourire espiègle, il arpente les mains courantes en chemise blanche.
Pourtant, son vis-à-vis de la sélection algérienne était lui aussi en bras de chemise, mais d'un gris tellement anonyme que Christian Gourcuff n'attirait pas l'attention autant que Hervé Renard.
Assurément avec ses chemises immaculées qui rappellent celle de Joachim Lôw, le coach de la sélection allemande, Hervé Renard peut se réclamer parmi les dandys des bancs de touche, à l'instar de Guardiola l'entraineur du Bayern Munich et, surtout de César Luis Menotti, l'entraineur de la sélection argentine de 1978 qui introduit la sape sur le banc de touche.
Auparavant les coachs s'habillaient en survêtement qui les faisait se ressembler à leurs joueurs sur le terrain. Très soigneux de son look, le méticuleux Menotti a, dès sa première apparition avec l'Abiceleste, arboré un beau costume, du genre de celui des fêtards.
A ceux qui s'en étonnèrent, il leur explique sans sourciller qu'il avait dit tout ce qu'il avait à dire à ses joueurs durant l'entrainement et que maintenant qu'il s'agit d'appliquer ses consignes il ne voyait pas pourquoi il allait continuer à porter le bleu de chauffe, au lieu de se mettre sur son trente-et-un pour assister au match.
D'où sa célèbre phrase : "L'efficacité de ma tactique est fonction de l'aptitude des joueurs à appliquer au pied de la lettre ce que je leur demande. Quelqu'un qui ne sait pas précisément ce qu'il recherche n'arrive jamais à rien."
La victoire finale de l'Argentine de Mario Kempés, le célèbre avant-centre préféré à un certain Diégo Maradona qui pointait déjà du nez, acheva d'élever au rang de modèle Menotti dont la manière de jouer mais, surtout, le look font école jusqu'à nos jours.
Les créateurs de mode, on ne les trouve pas uniquement sur le banc de touche. ils sont aussi sur le terrain à l'image de Thomas Nkono, le gardien camerounais des Lions indomptables dont la classe était aussi célèbre que le survêtement qu'il mettait à la place du short pour garder presque inviolé ses buts.
Lauréat du Ballon d'or africain en 1979 et en 1982, Nkono avait des réflexes étonnants, un grand sang-froid et une forte concentration qui avait le don d'agacer ses adversaires.
Mais aussi de susciter l'admiration de ses nombreux admirateurs dont les gardiens de l'époque, tous abonnés au port du pantalon du survêtement. N'est-ce pas Cheikh Seck des Lions du Sénégal et Bernard Lama des Bleus de l'équipe de France ?
L'une des autres influences de Thomas Nkono aura été faire quitter le milieu de terrain pour les cages à un certain Gianluigui Buffon.
On ne peut plus être reconnaissant, le gardien de but de la Squadra Azzura avoue que c'est en regardant évoluer le Camerounais qu'il a juré de reculer d'un cran, lui qui jouait milieu de terrain, pour devenir le dernier rempart de son équipe.
Bien lui en prit car il fait partie avec son idole des meilleurs gardiens de but de l'histoire du football.
Cependant n'allez pas croire que toute mode que lancent les footballeurs et leurs coachs passe comme lettre à la poste. Il y en effet des flops qui non seulement ne font pas école mais irritent au plus haut point les puristes du football. Ainsi en fut-il du maillot sans manche des Lions indomptables du Cameroun.
Arboré dans l'indifférence générale lors de la CAN 2002 au Mali –des pince-sans-rire firent juste remarquer que Samuel Eto'o et ses camarades voulaient faire admirer leurs biceps et du coup impressionner leurs adversaires--, le maillot sans manche fut interdit en Coupe du monde de 2002 par la FIFA qui l'assimilait à un ‘'tricot''.
Un gros plan sur les avant-bras et les aisselles de Patrick Mboma exposés à l'œil des millions de téléspectateurs lorsqu'il sautait rageusement pour la conquête du ballon donna à la FIFA l'argument-massue de remiser définitivement au placard le maillot sans manche.
MS/of/