La Côte d'Ivoire disputera une quatrième de finale de Can, le dimanche 8 février, à l'Estadio de Bata. Ayant déjà perdu deux finales en 2006 et 2012, les joueurs ivoiriens dont Gervinho, estiment qu'il faille remporter la 30e édition...
Invaincus depuis le début du tournoi, les Eléphants tenteront de décrocher une seconde étoile, après le sacre de 1992 au Sénégal. Peu importe l'adversaire, Bony Wilfried, Serey Dié et Gervinho qui ont un peu échangé avec la presse en zone mixte, après leur victoire sur la RD Congo, n'ont pas fait de mystère sur leur objectif : gagner le trophée. «On avait une bonne équipe en face de nous. On a su garder notre sang-froid, on a profité des occasions qu'on a eues, on a été efficaces. Ce genre de match, ça se gagne, peu importe la manière et c'est ce qu'on a fait. On va profiter de ce moment, le chemin n'a pas été facile pour nous, il y a eu beaucoup de difficultés », a d'abord commenté Gervinho, l'attaquant des Eléphants, le match contre les Léopards de la RD Congo. Evoquant la finale de dimanche, il a été clair en ces termes : « A partir de jeudi (ndrl hier), on se met au boulot, et cette fois-ci, la finale, il faut la gagner. J'ai manqué deux matches, je reviens avec plus de fraîcheur et d'énergie. A moi, d'apporter un peu plus à l'équipe, je dois rendre la monnaie ». Bony Wilfried ne dira pas le contraire également. « Nous sommes en finale et il faut tout donner pour la remporter », soutient-il. Dans le camp ivoirien, il est clair, il faut mettre un terme aux échecs en finale de Can. Car donnés toujours favoris, depuis favoris 2006, les pachydermes n'ont jamais réussi à soulever le trophée. Tantôt éliminés en demi-finale ou quarts, tantôt battus en finale, à l'issue des tirs au but. Avec l'arrivée d'Hervé Renard, en juillet dernier, l'équipe ivoirienne a retrouvé une sérénité à cette Can, grâce à un état d'esprit très excellent et à des joueurs aux prestations haut de gamme.
Serey, Bailly, Bony, Gbohouo... au top
Avant un probable sacre des Eléphants, il est déjà bon de souligner l'apport inestimable du gardien de but, Sylvain Gbohouo, dans la marche des Eléphants en Guinée Equatoriale. Ces arrêts décisifs ou sauvetages extraordinaires lorsque sa défense est aux abois, font du bien à ses coéquipiers. Contre la RD Congo, le portier du Sewé Sport de San Pedro, a sauvé les meubles ivoiriens à plusieurs reprises, notamment deux tirs de Bolasie (47e et 54e). En première période, il a empêché Bokila d'ouvrir le score (6e). Gbohouo, malgré un léger bobo qui l'empêchait de dégager les ballons du pied en seconde période, il a été irréprochable des buts. Que dire de Serey Dié ? Lui, c'est un véritable « emmerdeur », le « Belard » par excellence des Eléphants. C'est lui qui fait le « sale boulot » en maintenant haut et loin des buts ivoiriens, les attaquants adverses. Il est partout et le plus souvent à terre, pour des coup-francs en faveur des Eléphants. Depuis sa titularisation, en l'absence de Tioté Cheick, au milieu de terrain, souvent en défense, il ratisse large. Contre la RD Congo, « Serezo » a fait un match énorme, tout comme le jeune Eric Bertrand Bailly (21 ans). Bailly est déjà un défenseur de métier, il ne se précipite pas et sert servi idéalement ses coéquipiers. Aux côtés du « vétéran » Kolo Touré, il prend des galons à chaque match. Même après avoir provoqué un penalty contre la RD Congo, il est resté costaud dans la tête et a joué libéré. Bony Wilfried, de l'avis de nombreux observateurs, est le nouveau Didier Drogba chez les Eléphants. Trait pour trait, il fait la même chose que l'ex-capitaine des Eléphants. Il sait défendre sur les corners adverses, il déstabilise au mieux les défenses et est généreux dans l'effort. Il prend aussi des coups et sait marquer. Ce n'est pas un hasard si Manchester City l'a enrôlé. Avec eux, il faut compter avec l'apport du capitaine Yaya Touré qui a taire toutes les critiques avec son somptueux but contre les Léopards. Sans être extraordinaire, l'équipe en reconstruction d'Hervé Renard est tout proche du nirvana. C'est vrai, une finale est toujours indécise, mais Gervinho, Kanon Wilfried et tout le reste du groupe, donneront tout pour que Dame coupe s'offre à eux, le 8 février 2015. Ils ont surtout le devoir de faire mentir l'adage qui dit, jamais deux sans trois, pour avoir déjà perdu deux finale. Découragement n'a jamais été ivoirien, toutefois la victoire doit être aussi ivoirienne.
Annoncia Sehoué
Invaincus depuis le début du tournoi, les Eléphants tenteront de décrocher une seconde étoile, après le sacre de 1992 au Sénégal. Peu importe l'adversaire, Bony Wilfried, Serey Dié et Gervinho qui ont un peu échangé avec la presse en zone mixte, après leur victoire sur la RD Congo, n'ont pas fait de mystère sur leur objectif : gagner le trophée. «On avait une bonne équipe en face de nous. On a su garder notre sang-froid, on a profité des occasions qu'on a eues, on a été efficaces. Ce genre de match, ça se gagne, peu importe la manière et c'est ce qu'on a fait. On va profiter de ce moment, le chemin n'a pas été facile pour nous, il y a eu beaucoup de difficultés », a d'abord commenté Gervinho, l'attaquant des Eléphants, le match contre les Léopards de la RD Congo. Evoquant la finale de dimanche, il a été clair en ces termes : « A partir de jeudi (ndrl hier), on se met au boulot, et cette fois-ci, la finale, il faut la gagner. J'ai manqué deux matches, je reviens avec plus de fraîcheur et d'énergie. A moi, d'apporter un peu plus à l'équipe, je dois rendre la monnaie ». Bony Wilfried ne dira pas le contraire également. « Nous sommes en finale et il faut tout donner pour la remporter », soutient-il. Dans le camp ivoirien, il est clair, il faut mettre un terme aux échecs en finale de Can. Car donnés toujours favoris, depuis favoris 2006, les pachydermes n'ont jamais réussi à soulever le trophée. Tantôt éliminés en demi-finale ou quarts, tantôt battus en finale, à l'issue des tirs au but. Avec l'arrivée d'Hervé Renard, en juillet dernier, l'équipe ivoirienne a retrouvé une sérénité à cette Can, grâce à un état d'esprit très excellent et à des joueurs aux prestations haut de gamme.
Serey, Bailly, Bony, Gbohouo... au top
Avant un probable sacre des Eléphants, il est déjà bon de souligner l'apport inestimable du gardien de but, Sylvain Gbohouo, dans la marche des Eléphants en Guinée Equatoriale. Ces arrêts décisifs ou sauvetages extraordinaires lorsque sa défense est aux abois, font du bien à ses coéquipiers. Contre la RD Congo, le portier du Sewé Sport de San Pedro, a sauvé les meubles ivoiriens à plusieurs reprises, notamment deux tirs de Bolasie (47e et 54e). En première période, il a empêché Bokila d'ouvrir le score (6e). Gbohouo, malgré un léger bobo qui l'empêchait de dégager les ballons du pied en seconde période, il a été irréprochable des buts. Que dire de Serey Dié ? Lui, c'est un véritable « emmerdeur », le « Belard » par excellence des Eléphants. C'est lui qui fait le « sale boulot » en maintenant haut et loin des buts ivoiriens, les attaquants adverses. Il est partout et le plus souvent à terre, pour des coup-francs en faveur des Eléphants. Depuis sa titularisation, en l'absence de Tioté Cheick, au milieu de terrain, souvent en défense, il ratisse large. Contre la RD Congo, « Serezo » a fait un match énorme, tout comme le jeune Eric Bertrand Bailly (21 ans). Bailly est déjà un défenseur de métier, il ne se précipite pas et sert servi idéalement ses coéquipiers. Aux côtés du « vétéran » Kolo Touré, il prend des galons à chaque match. Même après avoir provoqué un penalty contre la RD Congo, il est resté costaud dans la tête et a joué libéré. Bony Wilfried, de l'avis de nombreux observateurs, est le nouveau Didier Drogba chez les Eléphants. Trait pour trait, il fait la même chose que l'ex-capitaine des Eléphants. Il sait défendre sur les corners adverses, il déstabilise au mieux les défenses et est généreux dans l'effort. Il prend aussi des coups et sait marquer. Ce n'est pas un hasard si Manchester City l'a enrôlé. Avec eux, il faut compter avec l'apport du capitaine Yaya Touré qui a taire toutes les critiques avec son somptueux but contre les Léopards. Sans être extraordinaire, l'équipe en reconstruction d'Hervé Renard est tout proche du nirvana. C'est vrai, une finale est toujours indécise, mais Gervinho, Kanon Wilfried et tout le reste du groupe, donneront tout pour que Dame coupe s'offre à eux, le 8 février 2015. Ils ont surtout le devoir de faire mentir l'adage qui dit, jamais deux sans trois, pour avoir déjà perdu deux finale. Découragement n'a jamais été ivoirien, toutefois la victoire doit être aussi ivoirienne.
Annoncia Sehoué