Bata (Guinée équatoriale), - Yaya Touré (milieu et capitaine de la Côte d’Ivoire): "Quand on gagne avec le club, c’est magique, mais avec le pays c’est incroyable, exceptionnel. J’attendais depuis je ne sais combien de temps de lever le trophée, en tant que capitaine c’est spécial. C’est une grosse bouffée d’air. Notre chance est venue, je suis épanoui, soulagé, je pense aux gens qui m’ont donné des conseils, à ma famille. L’entraîneur a été très bon avec nous, il connaît très bien le foot africain, il a fait un super travail. On a eu pas mal de critiques, même parfois agressives, mais il a su nous mettre sur la route, et faire en sorte qu’on laisse nos étoiles à la maison et qu’on joue pour l’équipe. Ca fait 8 ans que je joue en sélection, j’ai perdu deux finales, et en quarts, et c’est
toujours dur à supporter. Les tirs au but c’est quelque chose de très difficile, je suis très soulagé de la victoire à la fin. Quand mon frère tire,
c’est comme si c’était moi, c’est très difficile. En 2012 contre le coach (Hervé Renard entraînais alors la Zambie, ndlr), je n’avais pas tiré et mon
frère avait tiré et eu de la malchance. Les séances de tirs au but, c’est
quelque chose que je déteste, mais en cours de match j’aime bien tirer les
penalties. Il faut féliciter Copa (Barry). Il a eu des moments difficiles,
surtout au pays où il a été très critiqué. Aujourd’hui il nous donne le
trophée, c’est un exemple de solidarité. Après la blessure de Gbohouo, le
coach lui a tenu un discours pour bien le mettre dedans".
Hervé Renard (sélectionneur de la Côte d’Ivoire): "Je suis très content
pour tous les Ivoiriens, qui attendaient ça depuis 23 ans. Mon message depuis qu’on a commencé le stade de préparation le 5 janvier a toujours été le même, même quand on a mal débuté la première mi-temps contre la Guinée, on a toujours gardé le cap, il a fallu dire certaines vérités. Les joueurs ont fait beaucoup d’efforts, aujourd’hui ils sont récompensés. Dans la vie on peut perdre, mais l’important c’est de toujours rebondir, ne jamais lâcher. On dédie cette victoire à tout le peuple ivoirien. Le foot a cela de magique qu’il réunit toutes les ethnies, toutes les personnes qui ne pensent peut-être pas de la même façon. La Côte d’Ivoire est plus qu’heureuse aujourd’hui, c’est le plus important".
ybl/chc
toujours dur à supporter. Les tirs au but c’est quelque chose de très difficile, je suis très soulagé de la victoire à la fin. Quand mon frère tire,
c’est comme si c’était moi, c’est très difficile. En 2012 contre le coach (Hervé Renard entraînais alors la Zambie, ndlr), je n’avais pas tiré et mon
frère avait tiré et eu de la malchance. Les séances de tirs au but, c’est
quelque chose que je déteste, mais en cours de match j’aime bien tirer les
penalties. Il faut féliciter Copa (Barry). Il a eu des moments difficiles,
surtout au pays où il a été très critiqué. Aujourd’hui il nous donne le
trophée, c’est un exemple de solidarité. Après la blessure de Gbohouo, le
coach lui a tenu un discours pour bien le mettre dedans".
Hervé Renard (sélectionneur de la Côte d’Ivoire): "Je suis très content
pour tous les Ivoiriens, qui attendaient ça depuis 23 ans. Mon message depuis qu’on a commencé le stade de préparation le 5 janvier a toujours été le même, même quand on a mal débuté la première mi-temps contre la Guinée, on a toujours gardé le cap, il a fallu dire certaines vérités. Les joueurs ont fait beaucoup d’efforts, aujourd’hui ils sont récompensés. Dans la vie on peut perdre, mais l’important c’est de toujours rebondir, ne jamais lâcher. On dédie cette victoire à tout le peuple ivoirien. Le foot a cela de magique qu’il réunit toutes les ethnies, toutes les personnes qui ne pensent peut-être pas de la même façon. La Côte d’Ivoire est plus qu’heureuse aujourd’hui, c’est le plus important".
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