Abidjan (Côte d’Ivoire) - 50 mille personnes ont accueilli, lundi après-midi, les Eléphants au stade Houphouët-Boigny, archi-comble, pour leur rendre un hommage après la victoire finale en coupe d’Afrique des nations de football.
Après un accueil délirant à l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny, où le Chef de l'Etat Alassane Ouattara, entouré de la quasi-totalité de ses ministres, a tenu à embrasser chaque joueur et chacun des membres de la délégation ivoirienne, au bas de l'échelle de coupée, le cortège s'est ébranlé vers le stade Houphouët-Boigny.
Traversant, successivement, les communes de Koumassi, Marcory, Treichville, le long cortège avec le président ivoirien dans son command-car en compagnie du capitaine Yaya Touré, un autre avec les deux gardiens de but, Sylvain Gbohouo et Boubacar Barry Copa et le gros lot des joueurs dans un bus, s'est frayé, difficilement, le chemin pour quitter l'aéroport.
Tout le long du parcours, c'est à une communion totale avec les populations sorties nombreuses et amassées à chaque grand carrefour qu'il a été donné de voir. Des hommes et femmes en liesse, ivres de bonheur laissent libre cours à leur joie indescriptible, obligeant, parfois, le cortègeà marquer de nombreux arrêts.
Des vivats, des cris de joie ont émaillé le parcours des Eléphants jusqu'au plus grand temple du football ivoirien, le stade Houphouët-Boigny où depuis 6h du matin (Gmt et heure locale), les gradins étaient occupés malgré la chaleur caniculaire.
A la place de la République où le cortège arrive, 2h après son départ de l'aéroport (14 km), un monde fou, fou qui n'a pu trouver place au stade Houphouët-Boigny, créé une ambiance de carnaval pour saluer à sa manière les champions d'Afrique qui marquent une escale de quelques minutes au Palais présidentiel pour ‘'une collation'' offerte par la présidence de la République pour atténuer les effets de la chaleur suffocante.
‘'Avant la finale, j'avais dit aux joueurs que ça allait être quelque chose de fantastique. Il n'y a que le football qui peut provoquer cette liesse, cette effervescence. Aujourd'hui, il faut tout oublier pour penser à la joie'' a commenté le sélectionneur Hervé Renard, dans la cour du Palais présidentiel.
Lorsque le bus transportant les joueurs pointe le nez dans la bonbonnière du Plateau, l'hystérie est à son comble. Vêtus pour la plupart du maillot orange de l'équipe nationale, agitant des drapeaux tricolores, le public exulte à la vue du trophée tenu par le chef de l'Etat avec le capitaine Yaya Touré. Le délire est total, la communion parfaite et l'ambiance électrique.
Ni la fatigue de la longue attente sous un soleil de plomb ni même la canicule n'a altéré la détermination des populations pour ovationner Yaya Touré, Sylvain Gbohouo, Copa Barry et tous les autres.
La Côte d'Ivoire a remporté la CAN 2015 en battant le Ghana (0-0, 9-8 après tirs au but), dimanche à Bata, en Guinée Équatoriale, vingt- trois ans après son premier sacre en 1992 au Sénégal, face au Ghana.
HS/ls
Après un accueil délirant à l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny, où le Chef de l'Etat Alassane Ouattara, entouré de la quasi-totalité de ses ministres, a tenu à embrasser chaque joueur et chacun des membres de la délégation ivoirienne, au bas de l'échelle de coupée, le cortège s'est ébranlé vers le stade Houphouët-Boigny.
Traversant, successivement, les communes de Koumassi, Marcory, Treichville, le long cortège avec le président ivoirien dans son command-car en compagnie du capitaine Yaya Touré, un autre avec les deux gardiens de but, Sylvain Gbohouo et Boubacar Barry Copa et le gros lot des joueurs dans un bus, s'est frayé, difficilement, le chemin pour quitter l'aéroport.
Tout le long du parcours, c'est à une communion totale avec les populations sorties nombreuses et amassées à chaque grand carrefour qu'il a été donné de voir. Des hommes et femmes en liesse, ivres de bonheur laissent libre cours à leur joie indescriptible, obligeant, parfois, le cortègeà marquer de nombreux arrêts.
Des vivats, des cris de joie ont émaillé le parcours des Eléphants jusqu'au plus grand temple du football ivoirien, le stade Houphouët-Boigny où depuis 6h du matin (Gmt et heure locale), les gradins étaient occupés malgré la chaleur caniculaire.
A la place de la République où le cortège arrive, 2h après son départ de l'aéroport (14 km), un monde fou, fou qui n'a pu trouver place au stade Houphouët-Boigny, créé une ambiance de carnaval pour saluer à sa manière les champions d'Afrique qui marquent une escale de quelques minutes au Palais présidentiel pour ‘'une collation'' offerte par la présidence de la République pour atténuer les effets de la chaleur suffocante.
‘'Avant la finale, j'avais dit aux joueurs que ça allait être quelque chose de fantastique. Il n'y a que le football qui peut provoquer cette liesse, cette effervescence. Aujourd'hui, il faut tout oublier pour penser à la joie'' a commenté le sélectionneur Hervé Renard, dans la cour du Palais présidentiel.
Lorsque le bus transportant les joueurs pointe le nez dans la bonbonnière du Plateau, l'hystérie est à son comble. Vêtus pour la plupart du maillot orange de l'équipe nationale, agitant des drapeaux tricolores, le public exulte à la vue du trophée tenu par le chef de l'Etat avec le capitaine Yaya Touré. Le délire est total, la communion parfaite et l'ambiance électrique.
Ni la fatigue de la longue attente sous un soleil de plomb ni même la canicule n'a altéré la détermination des populations pour ovationner Yaya Touré, Sylvain Gbohouo, Copa Barry et tous les autres.
La Côte d'Ivoire a remporté la CAN 2015 en battant le Ghana (0-0, 9-8 après tirs au but), dimanche à Bata, en Guinée Équatoriale, vingt- trois ans après son premier sacre en 1992 au Sénégal, face au Ghana.
HS/ls