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Société Publié le jeudi 12 février 2015 | Le Sursaut

Insécurité: Ces microbes qui ont la peau dure !

Ces opportunistes agresseurs qui causent désolation, après chaque prestation des Eléphants footballeurs. Ils transforment les moments de joie en de véritables cauchemars pour les populations de certains quartiers d’Abidjan notamment d’Abobo. Ces délinquants, connus sous l’appellation de ‘’microbes’’, dont l’âge varie entre 10 et 18 ans, armés de couteaux, de machettes et de tessons de bouteille, profitent des attroupements des populations dans les rues pour les agresser et les dépouiller de leurs biens. Lors des quarts de finale et de la demi-finale, les cas d’agressions se sont comptés par centaines dans la commune d’Abobo. Leurs lieux de prédilection, les sous-quartiers Gros Trou, Collège Marie Blanche, île verte, Ciné cool, Deuxième arrêt, Jean Tahi, Coco service, Rond-point mairie, Plaque 1, Carrefour Agbékoi, Célibataire, Gare de taxi, Pk 18 derrière pont, Marché de nuit, Château d’eau, Agripac, Carrefour Diallo, Eglise céleste, Carrefour N’Dotré, Base Cie, Carrefour Samaké, Monastère, Marché Aboboté, Carrefour Mauritanien, Biabou, Belleville, Kennedy Clouetcha. Se mêlant à la joie populaire, ces ados se sont rués sur des individus tels une horde de loups et les ont délestés de tous leurs biens, argent, téléphones portables… Plusieurs habitants de cette commune vivent dans la hantise à la veille de la finale de la Coupe d’Afrique des nations. Dans certains quartiers d’Abobo, les populations se sont organisées pour essayer de lutter contre ces adolescents agresseurs avec tous les moyens qu’elles trouvent « appropriés » pour non seulement se protéger mais également se débarrasser des « microbes ». Les « microbes » sont devenus, en l’espace d’un an un, véritable problème de société, pire, un fléau urbain avec des victimes qui se comptent par centaines. La violence de leur mode opératoire effraie tous ceux qui ont eu le malheur de les croiser. Ils sont partout, présents à toute heure, prêts à en finir avec leurs proies. L’insécurité due à ce phénomène de microbes empêche la plupart des commerçantes de la commune d’Abobo de se lever très tôt le matin pour vaquer à leurs activités ou de descendre tard. Plusieurs femmes ont été agressées et volées par ces mômes. Elles ne peuvent non plus descendre trop tard (18 h), de peur de se faire agresser par ces criminels. Les « Microbes » sont apparus au cours de l’année 2011, après la crise post-électorale. Ils sont en majorité issus des couches défavorisées. La tranche d’âge la plus importante est comprise entre 9 ans et 13 ans. On observe ce phénomène particulièrement dans les communes d’Abobo, d’Attécoubé et d’Adjamé, quelquefois à Yopougon et maintenant dans la périphérie de Cocody (derrière Sococé). Ces enfants microbes sont pour la plupart des déscolarisés, mais on y trouve quelques élèves et certains enfants qui par suivisme se retrouvent dans ces groupes.

Abou Traoré
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