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Afrique Publié le vendredi 13 février 2015 | AIP

Les ministres africains appellent à une ’’collaboration solide’’ avec les services santé pour améliorer l’enregistrement des états-civils

Yamoussoukro - Dans une déclaration rendue publique au terme des leurs travaux, les ministre africains en charge des faits d'état-civil, réunis en conférence jeudi à Yamoussoukro, ont décidé d'établir ''un arrangement organisationnel solide'' avec les services d'état-civil et autres secteurs concernés pour améliorer la prestation des services d'enregistrement au niveau le plus bas possible.

Il s'agit pour les ministres africains, vu l'importance de l'état-civil dans le processus de l'agenda de développement de l'après 2015, pour un développement inclusif et durable de l'agenda 2063 pour une Afrique prospère et pacifique, d'assurer une approche coordonnée et intégrée pour relever les défis du système d'enregistrement des faits et des statistiques de l'état-civil, et d'établir des liens solides entre l'état-civil et les systèmes d'identité nationaux dans les efforts pour gérer une identité juridique et d'améliorer la prestation de services de la gouvernance.

Reconnaissant le rôle central des statistiques basé sur un enregistrement des faits de l'état-civil, afin de fournir des données sur les politiques de santé, économiques, et social, la bonne gouvernance et la reddition des comptes, ainsi que la promotion de la révolution des données, ils ont décidé de mettre en œuvre une stratégie claire sur le développement durable, des capacités sur le CRVS sur le continent, notamment par le biais d'accords de coopération intra-africaine.

Ces ministres africains ont décidé en outre de forger des partenariats utiles avec les institutions techniques d'enseignement supérieur afin de s'approprier les avantages substantiels et technologiques à l'échelle nationale et continentale, et de poursuivre ''activement'' l'idéal de ''ne laisser personne en dehors'' en particulier les personnes marginalisées, ainsi que la mise en œuvre de l'observation générale sur l'article 6 de la charte africaine des droits, et du bien-être de l'enfant.

Les ministres africains en charge de l'état-civil se sont également engagés à prendre leur responsabilité pour le financement et le maintien des plans de CRVS nationaux et, le cas échéant, mobiliser des ressources pour couvrir le déficit de financement.
Ils ont par ailleurs recommandé que les chefs d'État et de gouvernement de l'Union Africaine déclarent la décennie 2015-2024, décennie de repositionnement du CRVS, dans les agendas de développement régionaux et nationaux, exhortant les gouvernements à y répondre par des mesures appropriées.

La troisième conférence des ministres africains en charge des faits de l'état-civil tenue à la fondation internationale Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, a réuni de lundi à vendredi les experts africains et étrangers ainsi que les partenaires UNICEF, la BAD, la Banque Mondiale, l'OMS, le FNUAP, le Plan international, l'UNHCR, PARIS 21, l'Union Européenne autour du thème ''Promouvoir l'utilisation de l'état-civil et des statistiques des faits d'état-civil en appui de la bonne gouvernance en Afrique''.

(AIP)
nam/cmas
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