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Afrique Publié le jeudi 9 avril 2015 | AIP

Les armateurs ouest-africains veulent harmoniser le Bordereau de suivi des cargaisons (BSC)

Abidjan - Juristes, experts en commerce maritime et chargeurs ouest-africains ont entamé, jeudi, dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan, des réflexions sur l’harmonisation du Bordereau de suivi des cargaisons (BSC) à la faveur d’une réunion spéciale de l’Union des conseils de chargeurs africains (UCCA).

"Le séminaire devrait aboutir à l’adoption d’une feuille de route, d’un logiciel commun et d’un guichet unique", a indiqué le président des chargeurs ivoiriens, Fako Koné, selon qui, la BSC vise à fournir des statistiques fiables tout en contribuant à assurer la traçabilité des cargaisons et en permettant aux opérateurs d’anticiper sur les procédures douanières et portuaires.

Vingt Etats côtiers, situés le long de la façade nord et sud de l’océan Atlantique et cinq pays sans littoral desservis par les ports côtiers, participent à la rencontre organisée conjointement par l’Organisation maritime de l’Afrique de l’ouest et centrale (OMAOC) et l’Office ivoirien des chargeurs (OIC).

Ils plancheront pendant deux jours sur les moyens de parvenir à un mécanisme commun de gestion des systèmes et données des importations et exportations des pays concernés pour maîtriser les flux, la nature, le contenu, la fréquence des cargaisons depuis la libéralisation du secteur, en 1990.

A l’ouverture des travaux, le directeur de cabinet du ministre des Transports, Benjamin Daufanguy Bakary Soro, a invité les participants à aplanir les nombreuses difficultés qui persistent malgré l’acceptation du principe par tous.

"Accordez-vous sur l’essentiel pour atteindre les objectifs fixés et prouver que les africains savent aller de l’avant et ont la capacité de se surpasser quand les nécessités l’exigent", les a-t-il exhortés.
La différence des procédures, la gestion hétéroclite du BSC d’un pays à l’autre, constituaient jusqu’à présent un frein à sa mise en œuvre, au moment où la dérégulation du secteur a entrainé la disparition des armements des pays de la sous-région, devenus "consommateurs de services de transport maritime", a déploré le président de l’OMAOC, Alain Michel Luambano.

Avant de discuter, vendredi, des mécanismes pratiques pour l’harmonisation du BSC, le point focal des pays africains à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), l’ambassadeur camerounais Paul Batimonak, a présenté les enjeux de l’accord de cette organisation sur la facilitation des échanges maritimes. Le président du comité ad hoc, Jean-Marie Aiouo a retracé l’évolution du processus de l’harmonisation du BSC et un Ingénieur en système d’information, Adonaï Collé, proposé le schéma d’un BSC électronique harmonisé.

La réunion d’Abidjan fait suite à celle tenue en février dernier à Kinshasa (Congo) par le comité technique de l’Union des Conseils de chargeurs africains (UCCA) qui n’avait pu parvenir à un consensus sur l’harmonisation du BSC, certains Etats ayant signé des contrats de concession avec des privés et d’autres budgétisé les recettes du BSC sur le long terme.

aaa/ask
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