Bouaké - Le président du Conseil étudiant de l'université Alassane Ouattara, Konan Angelin et ses camarades invitent le Chef de l'Etat ivoirien, M. Alassane Ouattara, à s'impliquer personnellement dans la recherche de solutions aux revendications de leurs enseignants, en grève depuis deux semaines, pour une reprise des cours.
Se prononçant, mardi, lors d'une conférence de presse, à Bouaké , Konan Angelin et ses camarades qui disent craindre les conséquences de cette grève notamment, le prolongement de l'année académique et une année blanche, ont souhaité une ''intervention décisive'' du Chef de l'Etat à l'occasion de la fête du travail du 1er mai.
"Nous restons convaincus qu'une implication du Chef de l'Etat apaisera la situation et mettra fin à la grève", a déclaré le président du conseil étudiant, saluant les efforts consentis par le ministre de tutelle et le Premier ministre, en vue de la résolution du problème.
Considérant cet arrêt de travail comme "la grève la plus dure et longue'' de l'enseignement supérieur depuis la réouverture des universités publiques en 2012, il a invité également les enseignants à favoriser la conciliation.
Les enseignants du supérieur revendiquent notamment, le paiement du reliquat de leurs salaires relatifs à l'application de la grille définie par un décret du 23 septembre 2007, la revalorisation de cette grille et des primes de recherche par rapport à la mise en œuvre du système LMD en conformité avec les barèmes en vigueur dans les pays de la sous-région et l'augmentation de la rémunération du taux horaire des cours dispensés de 5535F à 17.000FCFA.
nbf/akn/ask
Se prononçant, mardi, lors d'une conférence de presse, à Bouaké , Konan Angelin et ses camarades qui disent craindre les conséquences de cette grève notamment, le prolongement de l'année académique et une année blanche, ont souhaité une ''intervention décisive'' du Chef de l'Etat à l'occasion de la fête du travail du 1er mai.
"Nous restons convaincus qu'une implication du Chef de l'Etat apaisera la situation et mettra fin à la grève", a déclaré le président du conseil étudiant, saluant les efforts consentis par le ministre de tutelle et le Premier ministre, en vue de la résolution du problème.
Considérant cet arrêt de travail comme "la grève la plus dure et longue'' de l'enseignement supérieur depuis la réouverture des universités publiques en 2012, il a invité également les enseignants à favoriser la conciliation.
Les enseignants du supérieur revendiquent notamment, le paiement du reliquat de leurs salaires relatifs à l'application de la grille définie par un décret du 23 septembre 2007, la revalorisation de cette grille et des primes de recherche par rapport à la mise en œuvre du système LMD en conformité avec les barèmes en vigueur dans les pays de la sous-région et l'augmentation de la rémunération du taux horaire des cours dispensés de 5535F à 17.000FCFA.
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