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Société Publié le samedi 2 mai 2015 | APA

Deux semaines après l’ultimatum de Ouattara, 2000 ex-combattants libèrent des camps militaires

© APA
Attaques d`assaillants contre les Forces républicaines: la cité de Dabou après les combats de jeudi
Jeudi 16 août 2012. Dabou. La patrouille de troupes des FRCI à Dabou après l’attaque des hommes armés contre une base militaire, une prison et des postes de police.
Abidjan (Côte d'Ivoire) - Quelque 2000 ex-combattants ivoiriens ont libéré des camps militaires et autre sites publics et privés qu'ils occupaient illégalement après la violente crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011 qui a fait plus de 3000 morts, a annoncé, vendredi, le Chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara.

"Sur les 4000 ex-combattants, 2000 ont déjà quitté les lieux", après mon appel de Tiassalé, a déclaré le Président Alassane Ouattara à l'occasion de la célébration de la fête de travail. Il s'agit notamment du camp de la brigade anti-émeute de Yopougon et du camp commando d'Abobo.

Citant Fidèle Sarassoro, Directeur général de l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants (ADDR), Alassane Ouattara a ajouté que "ces ex-combattants sont contents de l'avoir fait".

"Ces jeunes gens ont été courageux. Ils se sont battus pour la liberté (...) L'armée ne peut plus absorber des ex-combattants", a poursuivi M. Ouattara, promettant un avenir meilleur à ces jeunes à travers les sites de resocialisation qu'ils sont appelés à intégrer dans le cadre du programme DDR. "lls peuvent compter sur moi", a assuré le Chef de l'Etat ivoirien.

"Tous ceux qui ne sont pas immatriculés et qui sont sur des sites et des camps militaires, doivent les quitter avant le 30 juin", avait déclaré le président Alassane Ouattara le 16 avril dernier lors d’un meeting à Tiassalé dans le cadre d’une visite d’Etat dans la région de l’Agneby-Tiassa.

Il avait également annoncé que le gouvernement prendra incessamment des décisions dans ce sens. Invitant les ministres concernés par ces questions "à l’application stricte des mes instructions", M. Ouattara a donné "45 jours pour l’application" des décisions du gouvernement.

LS/APA
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