Abidjan - Le gouvernement de Côte d'Ivoire a appelé mercredi sa population à la "vigilance" afin de protéger le pays, jusque-là épargné par les raids islamistes, des menaces d'un groupe jihadiste opérant au Mali voisin.
Les autorités demandent "à tous d'accroître (leur) vigilance" et de "communiquer" avec les forces de sécurité afin qu'"une réponse approprié soit apportée à cette menace", a affirmé Bruno Koné, le porte-parole du gouvernement, au terme d'un conseil des ministres.
"Des mesures sont prises de façon récurrente, permanente, depuis plusieurs mois" pour contrer la menace jihadiste, a poursuivi M. Koné, qui a tenu à "rassurer les Ivoiriens" tout en refusant d'en dire davantage, "pour des questions de sécurité".
Le gouvernement ivoirien a annoncé lundi avoir envoyé des renforts sur la frontière malienne.
"Des mesures de renforcement ont été prises des deux côtés de la frontière.
Les choses se mettent en place pour éviter que ce qui a commencé n'aille trop loin", a souligné Bruno Koné.
L'armée malienne ratissait mercredi les alentours de Fakola, ville malienne proche de la Côte d'Ivoire où trois jihadistes ont été tués et des armes saisies durant l'opération, selon des sources sécuritaires.
Mardi, le groupe Ansar Dine, dont les combattants ont étendu leurs attaques aux frontières maliennes avec la Mauritanie et la Côte d'Ivoire, avait menacé de frapper ces deux pays, qu'il accuse de coopérer avec "les ennemis de l'islam".
Ce même jour, Alphonse Soro, un député du nord de la Côte d'Ivoire, avait appelé à la mobilisation des Ivoiriens afin qu'il y ait "zéro candidat au terrorisme dans notre pays".
Ce parlementaire du parti présidentiel a aussi réclamé la "complicité" de la population avec les forces de l'ordre, pour "faire barrière" aux jihadistes et éviter "une guerre de trop pour notre peuple qui sort de longues années de crise".
La Côte d'Ivoire, l'un des alliés de la France en Afrique de l'Ouest, sort d'une longue décennie de crise politico-militaire (2002-2010).
Les ex-combattants ivoiriens, dont la majorité est de confession musulmane, constituent "une proie facile pour les recruteurs jihadistes", avait observé lundi Pierre Gaho Oulatta, président de la Commission de sécurité et de défense de l'Assemblée nationale ivoirienne.
ck/jf/mba
Les autorités demandent "à tous d'accroître (leur) vigilance" et de "communiquer" avec les forces de sécurité afin qu'"une réponse approprié soit apportée à cette menace", a affirmé Bruno Koné, le porte-parole du gouvernement, au terme d'un conseil des ministres.
"Des mesures sont prises de façon récurrente, permanente, depuis plusieurs mois" pour contrer la menace jihadiste, a poursuivi M. Koné, qui a tenu à "rassurer les Ivoiriens" tout en refusant d'en dire davantage, "pour des questions de sécurité".
Le gouvernement ivoirien a annoncé lundi avoir envoyé des renforts sur la frontière malienne.
"Des mesures de renforcement ont été prises des deux côtés de la frontière.
Les choses se mettent en place pour éviter que ce qui a commencé n'aille trop loin", a souligné Bruno Koné.
L'armée malienne ratissait mercredi les alentours de Fakola, ville malienne proche de la Côte d'Ivoire où trois jihadistes ont été tués et des armes saisies durant l'opération, selon des sources sécuritaires.
Mardi, le groupe Ansar Dine, dont les combattants ont étendu leurs attaques aux frontières maliennes avec la Mauritanie et la Côte d'Ivoire, avait menacé de frapper ces deux pays, qu'il accuse de coopérer avec "les ennemis de l'islam".
Ce même jour, Alphonse Soro, un député du nord de la Côte d'Ivoire, avait appelé à la mobilisation des Ivoiriens afin qu'il y ait "zéro candidat au terrorisme dans notre pays".
Ce parlementaire du parti présidentiel a aussi réclamé la "complicité" de la population avec les forces de l'ordre, pour "faire barrière" aux jihadistes et éviter "une guerre de trop pour notre peuple qui sort de longues années de crise".
La Côte d'Ivoire, l'un des alliés de la France en Afrique de l'Ouest, sort d'une longue décennie de crise politico-militaire (2002-2010).
Les ex-combattants ivoiriens, dont la majorité est de confession musulmane, constituent "une proie facile pour les recruteurs jihadistes", avait observé lundi Pierre Gaho Oulatta, président de la Commission de sécurité et de défense de l'Assemblée nationale ivoirienne.
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