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Société Publié le mercredi 7 octobre 2015 | Le Sursaut

Colloque international d’Abidjan sur la liberté de la presse: L’Observatoire africain lancé, hier

© Le Sursaut Par Atapointe
Le Premier ministre Duncan inaugure l’amphithéâtre de l’ISTC
Lundi 29 juin. Abidjan. Le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, a en compagnie de la ministre de la Communication, Me Affoussiata Bamba Lamine, procedé à l’inauguration de l’amphithéâtre de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC) Photo: Me Affoussiata Bamba Lamine
Le colloque international d’Abidjan sur la liberté de la presse, tenue les 05 et 06 octobre derniers à Sofitel Hôtel Ivoire, a abouti à la création d’un Observatoire africain de la liberté de la presse et à la mise sur pied d’un comité ad hoc composé des pays participants pour sa mise en œuvre.
Le rideau est tombé, hier, sur le premier colloque international d’Abidjan sur la liberté de la presse. Durant deux jours, les journalistes venus de quinze pays africains et de France, des experts en communication et des représentants d’institutions internationales ont planché sur le thème général «La liberté de la presse en Afrique: enjeux, défis et perspectives». Le colloque a été subdivisé en trois ateliers sur «Les enjeux de la liberté de la presse en Afrique», «La liberté en Afrique: les défis hier et aujourd’hui», «Les perspectives de la liberté de la presse en Afrique». Au terme des travaux, les participants ont adopté la Déclaration d’Abidjan, refermant plusieurs engagements majeurs en faveur de la liberté de la presse, de la protection du journaliste et du professionnel des médias dans les pays africains. Notamment la création d’un Observatoire africain de la liberté de la presse et la mise sur pied d’un comité ad hoc composé des pays participants au colloque pour sa mise en œuvre.
La Déclaration d’Abidjan recommande aux gouvernements et aux organisations professionnelles des médias le renforcement des capacités des journalistes en matière de formation initiale et continue, pour la bonne pratique et le respect des textes réglementant le métier de journaliste. Elle a décidé également, à l’instar des autres journées internationales célébrant la liberté de la presse, d’instituer le 06 octobre Journée africaine d’autorégulation des médias et de protection des journalistes, afin de les encourager au respect de l’éthique et de la déontologie. Elle a convenu que les manquements à l’éthique et à la déontologie soient traités par les instances d’autorégulation. En considérant des expériences actuelles dans les pays développés, la Déclaration d’Abidjan recommande de redynamiser les observatoires existants ou à défaut d’en créer là où il n’existe pas. Une fois encore, la condition sociale du journaliste africain est revenue sur la table de discussion. La Déclaration d’Abidjan a dénoncé l’absence de convention collective et la non application de celle qui existe. Ce qui, selon les professionnels africains, a constitué un frein à l’amélioration des conditions de vie et de travail des professionnels des médias. Le ministre de la Communication, porte-parole adjoint du gouvernement, Me Affoussiata Bamba Lamine, à la cérémonie de clôture, a promis son soutien en vue d’œuvrer auprès de ses pairs des autres pays africains pour l’application effective des résolutions. «Ce colloque impactera positivement notre continent. Je puis vous assurer que vos recommandations, qui s’inscrivent dans la vision du Président Alassane Ouattara ne resteront pas lettres mortes», a affirmé le ministre. On attend la mise en application effective et le suivi de la Déclaration d’Abidjan.
Edouard GONTO
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