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Politique Publié le vendredi 16 octobre 2015 | AIP

Présidentielle en Guinée: Les différends électoraux doivent être réglés par la voie légale (communiqué)

Abidjan - Préoccupées par la tension persistante après le premier tour du scrutin présidentiel qui a eu lieu dimanche et par les appels à manifester contre les résultats, les organisations internationales de droit de l’homme appellent l'ensemble des acteurs politiques à la retenue et les engage à privilégier toutes les voies légales disponibles pour faire valoir leur re vendications.

"Les contestations relatives à l'intégrité du scrutin et à la validité des résultats, quels qu'ils soient, doivent être portées devant la Cour constitutionnelle, seule habilitée à trancher les différends électoraux. Les porter dans la rue ajouterait aux tensions actuelles le risque de nouvelles violences et ne servirait pas l'esprit démocratique auquel l'ensemble de la classe politique a rappelé son attachement en allant voter dimanche dernier", a déclaré la présidente d'honneur de la fédération internationale des ligues des droits l’homme (FIDH), Souhayr Belhassen.

Depuis le premier tour qui s'est tenu dimanche dans un climat relativement apaisé, des tensions ont éclaté, notamment dans la capitale, et plusieurs candidats, dont Sydia Toure (UFR) et C ellou Dalein Diallo (UFDG), ont annoncé leur retrait du processus électoral, en raison des fraudes alléguées.

"Les tensions qui sous-tendent le débat politique guinéen sont particulièrement préoccupantes et menacent d'éclater si les institutions étatiques ne sont pas renforcées. La justice, les forces de sécurité et l'administration doivent pouvoir être perçues par l'ensemble des citoyens guinéens comme neutres, apolitiques et indifférentes aux clivages communautaires. Ce devra être la priorité du prochain gouvernement" a déclaré, Me Drissa Traoré, vice-président de la FIDH.

"Nos organisations, engagées dans l'observation des violations des droits humains au cours de cette période électorale, ont documenté les évènements surv enus à Koundara, Mamou, Nzérékoré et Conakry au cours des dernières semaines. Plus d'une centaine de personnes ont été blessées, une soixantaine arrêtée et au moins six sont décédées à l'occasion d'affrontements liés au processus électoral. Nos organisations déplorent d'une part le caractère manifestement communautaire de ces violences. Elles relèvent par ailleurs que bien que des actes de violence aient été commis de part et d'autre, les arrestations et les poursuites déclenchées jusqu'à présent ne visent quasi-exclusivement que les militants des partis d'opposition", mentionne le document.

(AIP)
akn/kam
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