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Politique Publié le mardi 19 janvier 2016 |

Mandat d’arrêt contre Soro: La Côte d’Ivoire s’"étonne que le document ait été émis au mépris des règles"

© Par Assemblée nationale
Cérémonie de Clôture de la 2ème Session Ordinaire 2015 de l`Assemblée nationale
Vendredi 18 décembre 2015. Abidjan. Guillaume Soro a présidé la Cérémonie de Clôture de la 2ème Session Ordinaire 2015 de l`Assemblée nationale.
La Côte d’Ivoire s'"étonne" que le mandat d’arrêt international contre le président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro accusé d’être impliqué dans la tentative de coup d’Etat de septembre au Burkina, "ait été émis au mépris des règles" et souhaite "régler cette question par voie diplomatique", dans un communiqué de la présidence lundi.

"La Côte d'Ivoire a reçu d'Interpol Côte d'Ivoire un mandat d’arrêt international transmis par Interpol Burkina Faso à l’encontre de M.Soro, la présidence s'étonne que ce document ait été émis au mépris des règles, us et coutumes en la matière", indique la note.

Vendredi, la justice burkinabè a annoncé avoir émis un mandat d’arrêt international contre le président de l’Assemblée nationale de Côte d'Ivoire dans le cadre de l'enquête sur le coup d'Etat manqué de septembre à Ouagadougou.

La présidence a "réaffirmé sa ferme volonté de régler cette question par la voie diplomatique dans le respect des accords, afin d'éviter tout différend entre (les) deux Etats", dans le texte dont ALERTE INFO a reçu copie.

Le 12 novembre 2015, un enregistrement sonore a été diffusé sur Internet et présenté comme une conversation entre M. Soro et l’ancien ministre burkinabè des Affaires étrangères Djibril Bassolé, discutant des moyens d'éviter l'échec du putsch de Gilbert Diendéré au Burkina Faso.

Ces deux personnalités ont nié avoir eu cette conversation téléphonique jugée "authentique" par des officiels burkinabè dont l’ex-Premier ministre de la transition Isaac Zida.

Début décembre, Guillaume Soro avait fait l’objet d’un mandat d’amener par une juge d’instruction française, Sabine Khéris, au cours d’un séjour en France "dans le cadre de la COP21".

La magistrate avait voulu l’entendre à la suite d’une plainte déposée en 2012 par Michel Gbagbo, fils franco-ivoirien de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, pour "enlèvement, séquestration, traitement dégradant et inhumain" après la crise post-électorale en Côte d’Ivoire.

EFI
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