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Politique Publié le jeudi 18 février 2016 | Alerte Info

Tribunal militaire d’Abidjan: "En 2002 l’arsenal militaire ivoirien ne contenait pas" les calibres qui ont tué le couple Guéi (Défense)

© Alerte Info Par SIA KAMBOU
Ouverture du procès de l’assassinat du général Guéï
Jeudi 17 décembre 2015. Abidjan. Dix-neuf personnes dont le général Dogbo Blé, un ex-homme fort du régime de Laurent Gbagbo, et Anselme Séka Yapo (photo), ancien responsable de la sécurité rapprochée de Simone Gbagbo, comparaissaient devant le tribunal militaire pour assassinat et complicité d’assassinat du général Robert Guéï, ex-chef de la junte en Côte d’Ivoire.
L’arsenal militaire ivoirien "ne contenait pas" d’armes de type calibre 7,62 mm, responsables de la mort de l’ex-chef d’Etat, le général Robert Guéi et son épouse, a déclaré mercredi un des avocats de la défense lors du procès sur leur assassinat, au tribunal militaire d’Abidjan.

"En 2002, l’arsenal militaire ivoirien (...) ne contenait pas de fusils qui prenaient des balles de type 7,62 mm", a dit Maître Ange Rodrigue Dadjé, ajoutant que ces "calibres" font partie de la "dotation" du "pays voisin (...) le Burkina Faso", citant "un rapport des experts de l’ONU".

"Les assaillants sont venus du Burkina" où "ils ont été armés", a insisté Me Dadjé qui dit avoir "l’impression" que les "faits qui ont conduit" à l’assassinat du Général, de son épouse et des membres de sa garde rapprochée sont occultés.

Désigné par des prévenus et témoins comme étant l’assassin du couple Guéi et de leurs gardes, l’ex aide de camp de l’ancienne Première dame Simone Gbagbo, Anselme Yapo Séka, "n’a pas tiré" car son "pistolet ne peut pas tirer de telles balles", selon son avocat.

L’ex-chef d’Etat a été " atteint par 6 balles" dont une de "7,62 mm tirée dans l’abdomen (et) responsable de sa mort" et trois autres de "type 9 mm".

Son épouse, Rose Doudou, a été abattue par "deux balles de type 7,62 mm dans la tête (...) et la racine de la cuisse gauche" quand l’un de leur garde, le capitaine Fabien Coulibaly, a reçu "plus de 10 balles de 9mm et 7,62 mm (...) dont la plupart ont été tirées dans le dos".

Ils ont été assassinés le 19 septembre 2002, lors d’un coup d’Etat manqué qui s’est par la suite mué en rébellion armée.

"Toutes ces morts ont été causées par des kalachnikovs", a avancé un des avocats de la défense lors de sa plaidoirie, rappelant que les témoins "ont tous reconnus " qu’il avait un "pistolet automatique".

Mardi, le parquet a requis une peine de prison "à vie" contre M. Séka et la "perpétuité" contre l’ex-commandant de la garde républicaine, Bruno Blé Dogbo.

MYA
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