Ivoiriennes, Ivoiriens,
Mes chers compatriotes,
Le 8 mars 1977, l’Organisation des Nations unies a adopté la Résolution 32/142 demandant à tous ses membres de célébrer une « Journée des Nations unies pour les droits de la femme et la paix internationale » plus communément appelée « Journée Internationale de la Femme ».
Depuis lors, le 08 Mars de chaque année donne l’occasion au monde entier de célébrer la Femme et de réfléchir à son rôle productif dans tous les domaines de la vie, à travers la commémoration de cette Journée.
A l’instar de tous les pays membres des Nations Unies, notre pays, la Côte d’Ivoire,commémore cette journée avec faste et solennité.
Ce rendez-vous annuel impose aux gouvernants, à la société civile, aux partenaires au développement et à nous tous de dresser un bilan des progrès réalisés en faveur des droits des femmes, d’initier des changements significatifs et de magnifier les actes de courage et de détermination accomplis non seulement par les dirigeants mais également et surtout par ces femmes ordinaires qui, au quotidien, jouent un rôle extraordinaire dans l’histoire de leurs familles, de leurs communautés et de leur pays.
Il est des exigences exprimées par les femmes aujourd’hui, et qui s’imposent à tout observateur de la vie politique, économique et sociale de notre pays. Ces exigences sont : Autonomie, Egalité des chances et Dignité.
Mesdames et Messieurs,
Mes compatriotes,
Les progrès majeurs réalisés par le Gouvernement depuis l’accession à la magistrature suprême du Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, constituent d’excellentes réponses à ces exigences.
J’aimerais donc saluer l’engagement du Président de la République, SEM Alassane OUATTARA qui a défini comme l’une des priorités de son second mandat, la promotion de la femme. Cet engagement s’est traduit, entre autres, par l’accroissement du taux de femmes au Gouvernement, qui est ainsi passé de 16 à 25%. Cette décision historique du Chef de l’Etat augure de lendemains meilleurs pour la représentation des femmes en sein des instances de prise de décision.
En dépit de la ferme volonté du Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, et malgré les nombreux progrès réalisés en faveur des femmes depuis son accession à la magistrature suprême, la condition des femmes demeure encore caractérisée par de nombreuses inégalités dans tous les domaines de la vie politique, économique et sociale.
Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes,
Le thème retenu pour l’édition 2016 de la Journée Internationale de la Femme est : « Autonomisation de la Femme : Défis et opportunités pour l’épanouissement de la famille »
Cette thématique nous offre de nous féliciter des nombreuses avancées capitalisées par notre pays sur l’épineuse question de l’autonomisation de la femme. Cependant, la pleine réalisation de nos ambitieux objectifs se heurte encore à de nombreux défis, qui nous faut relever au plus vite. Il s’agit entre autres :
1. d’améliorer les reformes juridiques visant la pleine participation des femmes aux instances de prise de décision ;
2. D’augmenter le taux d’alphabétisation des femmes et de scolariser des filles ;
3. L’accès des femmes aux services sociaux de base, à la propriété foncière, aux sourcesde financement, et à des emplois décents.
4. D’éliminer de toutes les formes de violences à l’égard des femmes et des filles.
Face à ces défis, un certain nombre d’initiatives pourraient apporter des solutions durables. Il nous faudra donc soutenir et promouvoir l’entrepreneuriat féminin par des mesures concrètes et conséquentes ; garantir une plus grande rentabilité du secteur du vivrier, détenu exclusivement par les femmes, en leur donnant les moyens de mécaniser leur travail et de transformer leur production. Une telle action résultera en une amélioration de la physionomie de nos familles.
En effet, la famille constitue le creuset naturel de l’épanouissement de tout être humain ; elle est aussi le baromètre du véritable développement de toute nation. Tant d’enfants seraient plus heureux s’ils avaient de véritables familles pour les accueillir et les accompagner sur le chemin de la vie. Tant d’hommes seraient plus sereins s’ils avaient à leur coté des femmes autonomes..
Il est scientifiquement prouvé que le niveau d’instruction et de culture se transmet plus entre mères et enfants.
La femme est donc le pilier de la famille, le point d’ancrage des enfants et le vecteur des valeurs pour l’édification de l’ivoirien nouveau.
Face à cette évidence, je reste convaincue que l’autonomisation de la femme est la fondation qui soutiendra la Côte d’Ivoire nouvelle.
Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes,
Nous, femmes de Côte d’Ivoire, sommes convaincues que notre pays possède le potentiel pour devenir un pays émergent à l’horizon 2020. Mais nous sommes aussi convaincues que cela ne saurait se faire sans nous. Le combat pour l’émergence de notre pays devra nécessairement capitaliser la contribution de toutes ses forces vives, gage d’un développement durable.
J’en appelle alors à la mobilisation de tous, hommes et femmes, en faveur de cette cause. Car, au moment où nous commémorons cet évènement de grande importance qu’est la Journée Internationale de la Femme, nous avons la possibilité de rentrer dans l’histoire en nous engageant personnellement à faire vraiment bouger les lignes chacun à son niveau.
Souvenons-nous donc de cette phrase de Nelson Mandela : « Cela semble toujours impossible jusqu’à ce qu’on le fasse».
Je souhaite à toutes et à tous une très belle journée de la femme.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
JE VOUS REMERCIE
Mes chers compatriotes,
Le 8 mars 1977, l’Organisation des Nations unies a adopté la Résolution 32/142 demandant à tous ses membres de célébrer une « Journée des Nations unies pour les droits de la femme et la paix internationale » plus communément appelée « Journée Internationale de la Femme ».
Depuis lors, le 08 Mars de chaque année donne l’occasion au monde entier de célébrer la Femme et de réfléchir à son rôle productif dans tous les domaines de la vie, à travers la commémoration de cette Journée.
A l’instar de tous les pays membres des Nations Unies, notre pays, la Côte d’Ivoire,commémore cette journée avec faste et solennité.
Ce rendez-vous annuel impose aux gouvernants, à la société civile, aux partenaires au développement et à nous tous de dresser un bilan des progrès réalisés en faveur des droits des femmes, d’initier des changements significatifs et de magnifier les actes de courage et de détermination accomplis non seulement par les dirigeants mais également et surtout par ces femmes ordinaires qui, au quotidien, jouent un rôle extraordinaire dans l’histoire de leurs familles, de leurs communautés et de leur pays.
Il est des exigences exprimées par les femmes aujourd’hui, et qui s’imposent à tout observateur de la vie politique, économique et sociale de notre pays. Ces exigences sont : Autonomie, Egalité des chances et Dignité.
Mesdames et Messieurs,
Mes compatriotes,
Les progrès majeurs réalisés par le Gouvernement depuis l’accession à la magistrature suprême du Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, constituent d’excellentes réponses à ces exigences.
J’aimerais donc saluer l’engagement du Président de la République, SEM Alassane OUATTARA qui a défini comme l’une des priorités de son second mandat, la promotion de la femme. Cet engagement s’est traduit, entre autres, par l’accroissement du taux de femmes au Gouvernement, qui est ainsi passé de 16 à 25%. Cette décision historique du Chef de l’Etat augure de lendemains meilleurs pour la représentation des femmes en sein des instances de prise de décision.
En dépit de la ferme volonté du Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, et malgré les nombreux progrès réalisés en faveur des femmes depuis son accession à la magistrature suprême, la condition des femmes demeure encore caractérisée par de nombreuses inégalités dans tous les domaines de la vie politique, économique et sociale.
Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes,
Le thème retenu pour l’édition 2016 de la Journée Internationale de la Femme est : « Autonomisation de la Femme : Défis et opportunités pour l’épanouissement de la famille »
Cette thématique nous offre de nous féliciter des nombreuses avancées capitalisées par notre pays sur l’épineuse question de l’autonomisation de la femme. Cependant, la pleine réalisation de nos ambitieux objectifs se heurte encore à de nombreux défis, qui nous faut relever au plus vite. Il s’agit entre autres :
1. d’améliorer les reformes juridiques visant la pleine participation des femmes aux instances de prise de décision ;
2. D’augmenter le taux d’alphabétisation des femmes et de scolariser des filles ;
3. L’accès des femmes aux services sociaux de base, à la propriété foncière, aux sourcesde financement, et à des emplois décents.
4. D’éliminer de toutes les formes de violences à l’égard des femmes et des filles.
Face à ces défis, un certain nombre d’initiatives pourraient apporter des solutions durables. Il nous faudra donc soutenir et promouvoir l’entrepreneuriat féminin par des mesures concrètes et conséquentes ; garantir une plus grande rentabilité du secteur du vivrier, détenu exclusivement par les femmes, en leur donnant les moyens de mécaniser leur travail et de transformer leur production. Une telle action résultera en une amélioration de la physionomie de nos familles.
En effet, la famille constitue le creuset naturel de l’épanouissement de tout être humain ; elle est aussi le baromètre du véritable développement de toute nation. Tant d’enfants seraient plus heureux s’ils avaient de véritables familles pour les accueillir et les accompagner sur le chemin de la vie. Tant d’hommes seraient plus sereins s’ils avaient à leur coté des femmes autonomes..
Il est scientifiquement prouvé que le niveau d’instruction et de culture se transmet plus entre mères et enfants.
La femme est donc le pilier de la famille, le point d’ancrage des enfants et le vecteur des valeurs pour l’édification de l’ivoirien nouveau.
Face à cette évidence, je reste convaincue que l’autonomisation de la femme est la fondation qui soutiendra la Côte d’Ivoire nouvelle.
Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes,
Nous, femmes de Côte d’Ivoire, sommes convaincues que notre pays possède le potentiel pour devenir un pays émergent à l’horizon 2020. Mais nous sommes aussi convaincues que cela ne saurait se faire sans nous. Le combat pour l’émergence de notre pays devra nécessairement capitaliser la contribution de toutes ses forces vives, gage d’un développement durable.
J’en appelle alors à la mobilisation de tous, hommes et femmes, en faveur de cette cause. Car, au moment où nous commémorons cet évènement de grande importance qu’est la Journée Internationale de la Femme, nous avons la possibilité de rentrer dans l’histoire en nous engageant personnellement à faire vraiment bouger les lignes chacun à son niveau.
Souvenons-nous donc de cette phrase de Nelson Mandela : « Cela semble toujours impossible jusqu’à ce qu’on le fasse».
Je souhaite à toutes et à tous une très belle journée de la femme.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
JE VOUS REMERCIE