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Société Publié le mercredi 6 avril 2016 | L’intelligent d’Abidjan

Menacé de destitution par le collectif des résidents : Bakayoko Abdoulaye, PCA de la FSUCOM d’Andokoi ne veut pas se laisser faire

Une crise secoue depuis quelques temps la formation urbaine à base communautaire d’Andokoi (FSUCOM) dans la commune de Yopougon. Elle est le fait d’un groupe de personnes se réclamant du collectif des résidents d’Andokoi (CRA) qui a décidé de s’attaquer au personnel et malades dans le but de les déloger, afin de contraindre le PCA à la démission. Face à cette situation, Bakayoko Abdoulaye, Président du conseil d’administration (PCA) de la formation sanitaire, a animé une conférence de presse au sein de l’institution sanitaire le mardi 05 mars 2016 pour faire toute la lumière sur la gestion du conseil d’administration. Intervenant sur la gestion de son équipe, il a fait savoir que le bilan est très positif, en témoigne la qualité des prestations fournies par le personnel médical. A cela, s’ajoute le respect des consignes gouvernementales liées à la gratuité des soins et les réalisations faites sans oublier et celles en chantier. L’ensemble de ces acquis, fruit de l’institution d’une politique managériale au profit des populations, est à l’origine de la cabale dont il est victime, a relaté le conférencier. « Si nous n’informons pas la population de ce qui se passe maintenant, nous risquons de nous trouver dans une situation conflictuelle où les populations vont s’en mêler et c’est ce que nous voulons éviter. Nous sommes dans une gestion communautaire et tout est transparent. Le ministère de la santé a diligenté une enquête, mais le rapport produit démontre que tout ce qui a été dit par nos détracteurs est faux. Ceux qui s’agitent ne sont ni membres du conseil d’administration, ni adhérents », a martelé le 6ème adjoint au maire de la commune de Yopougon. Au chapitre des travaux de construction d’un bâtiment d’une valeur d’environ 69 millions de FCFA, il abritera les services de pédiatrie, un bloc opératoire, un service de dermatologie. Ces services ont pour but de renforcer l’existant en vue de fournir dira-t-il, d’excellentes prestations de services aux populations. Selon lui, la confiance retrouvée entre les populations de cette localité et leur formation sanitaire depuis son arrivée aux affaires en 2005, va se consolider malgré les tentatives de sabotage. « Lorsque j’arrivais en 2005, il y avait une dette de 11 millions laissée. Nous avons tout réglé en 3 ans en signant des moratoires avec la CIE, la SODECI, la Pharmacie de la santé publique et payé les arriérés de salaires. Aujourd’hui, nous avons relevé la pente. Le mandat du président se décide à des assemblées générales. La force ne passera pas. Nous sommes tranquilles, parce que nous sommes dans la légalité », a fait savoir l’élu municipal.

Ernest Famin
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