x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le lundi 18 avril 2016 | AIP

La LIDHO invite le gLa LIDHO invite le gouvernement à une approche responsable des problèmes sociauxouvernement à une approche responsable des problèmes sociaux

Abidjan - La Ligue ivoirienne des droits de l’homme (LIDHO) a invité lundi à son siège à Abidjan, lors d’une conférence de presse, le gouvernement à adopter une approche responsable quant aux problèmes sociaux qui minent la Côte d’Ivoire, notamment la grève des étudiants et les conflits intercommunautaires récurrents.

Selon son président, Kouamé Adjoumani Pierre, la situation sociale qui tend présentement à se dégrader, commande que le gouvernement puisse raisonnablement s’y appesantir pour un règlement au profit de la cohésion sociale et de la paix. « Tout en restant convaincue de ce que dans un Etat de Droit, force reste à la loi, la LIDHO interpelle l’État sur sa responsabilité à assurer la sécurité des biens et des personnes et surtout à veiller à la quiétude et au bien être des populations », a-t-il indiqué.

La LIDHO a dénoncé et condamné fermement les violentes répressions qui ont eu lieu sur le campus de Cocody et occasionné des blessés et quatre cas de viols d’étudiantes. Selon Kouamé Adjoumani Pierre, ces évènements « ne sont pas de nature à favoriser la construction d’un Etat de droit ni à le consolider ». Il a invité le gouvernement à ouvrir de façon diligente une enquête sur ces violations des droits humains afin de situer les responsabilités, de s’assurer que justice soit rendue et de veiller à l’obtention de réparations pour les victimes.

Le 11 avril, une grève a été entamée par les étudiants de l’université Félix Houphouët-Boigny (UFHB) protestant principalement contre la réquisition des résidences universitaires pour loger des participants aux jeux de la Francophonie prévus en juillet 2017.

Du 22 au 25 mars, il est survenu dans le département de Bouna des affrontements entre agriculteurs et éleveurs qui ont occasionné 47 morts, des blessés et contraint à l’exil au Burkina et au Ghana plusieurs personnes, plus de 2000 déplacés internes et prés de 113 personnes disparues.

Le 07 avril à Jacqueville, dans le village de Nigui-Assoko, un autre incident a opposé les populations locales et des pêcheurs étrangers. L’assassinat de deux hommes dudit village serait à l’origine de cet incident qui a occasionné des blessés, la destruction de biens et des déplacements internes.

gak/cmas
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ