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Politique Publié le mardi 14 juin 2016 | APA

Révision constitutionnelle: le RHDP soutient la création d’un poste de Vice-président et d’un Sénat

© APA Par DR
Le Chef de l’Etat a échangé avec les partis politiques membres du RHDP
Lundi 13 juin 2016. Abidjan. Le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, a échangé, au Palais de la Présidence de la République, avec les partis politiques membres du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP).
Les partis politiques membres du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP-Coalition au pouvoir) a soutenu, lundi, à Abidjan lors d’une rencontre avec le Chef de l’Etat Alassane Ouattara, la création d’un poste de Vice-président de la République et d’un Sénat.

« Nous avons indiqué au président un certain nombre de choses auxquelles nous tenons .Nous l’avons assuré de notre soutien pour l’accompagner dans cette œuvre salvatrice qui consistera à doter la Côte d’ Ivoire d’une constitution cohérente moderne, impersonnelle qui sera débarrassée de toutes les dispositions confligènes », a déclaré le Secrétaire général par intérim du Rassemblement des républicains (RDR-Parti d’Alassane Ouattara), Amadou Soumahoro, par ailleurs président en exercice du directoire du RHDP.

Pour lui, « cette constitution doit permettre à la Côte d’ Ivoire de retrouver une stabilité, une cohésion sociale hardie ».Quant aux réformes des institutions, Amadou Soumahoro a confié que son parti et la coalition du RHDP sont en phase avec le président ivoirien.

« Nous avons indiqué au chef de l’Etat notre soutien à la création du sénat et du renforcement des institutions présentes. Pour éviter les risques de dérapages, nous avons soutenu cette idée de Vice-présidence qui permettra de garantir un intérim et une vacance du pouvoir », a-t-il par ailleurs soutenu, estimant que son mentor « veut laisser à la postérité un pays moderne avec des institutions fortes ».

Le président de l’Union pour la démocratie et la paix (UDPCI), Albert Toikeusse Mabri, également ministre ivoirien des affaires étrangères, a promis de son côté que les instances de son parti vont se réunir pour étudier les propositions du chef de l’Etat.

« Nous avons fait une lecture préliminaire( …) .Ce qu’ il faut retenir c’est que la Côte d’ Ivoire a besoin de rentrer dans cette troisième République qui doit s’inspirer de nos conflits passés mais aussi prendre acte de nos points de consensus notamment dans le cadre des accords de Marcoussis », a-t-il justifié.

A son tour, le parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) par la voie de son Secrétaire exécutif, Maurice kakou Guikahué « soutient la démarche, adhère au planning proposé par le chef de l’Etat».

Le Secrétaire exécutif de l’ex-parti unique a rappelé « que la Vice-présidence fait partie des résolutions du dernier congrès du PDCI-RDA tenue en octobre 2015. Le Sénat en 1998, le PDCI l’avais déjà proposé ».

Quant à la modification de l’article 35, a poursuivi Maurice Kakou Guihahué, « pour le PDCI c’est déjà fait car il a été décrit de manière consensuelle ».

« Le PDCI demande qu’on réécrive exactement ce qui a été écrit à Linas Marcoussis. Nous pensons que les idées du Président vont permettre à la Côte d’ Ivoire d’être un pays démocratique (….) Nous sommes d’accord avec les grandes innovations proposées par le président », a conclu M.Guikahué.

Les accords de Linas-Marcoussis ont été signés en janvier 2003 en France à Linas-Marcoussis où les acteurs politiques et militaires de Côte d’Ivoire se sont réunis à la suite de la crise qu’a connue le pays après une rébellion armée déclenchée en 2002.

Le chef de l’Etat ivoirien qui souhaite l’organisation d’un référendum dans la période de septembre à octobre et les législatives (novembre-décembre) consulte depuis la semaine dernière, les partis politiques de l’opposition, les guides religieux, les chefs et rois traditionnels, la jeunesse, la société civile sur la réforme constitutionnelle.

Les résultats de toutes ces concertations seront reversés au comité d’experts composé de spécialistes du Droit présidé par Pr Boniface Ouraga Obou qu’il a mis en place récemment pour faire des propositions dans un délai d’un mois en prélude à l’élaboration d’une nouvelle Constitution.

SY/ls/APA
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