La Chambre des Afficheurs de Côte d’Ivoire (CAFCI) organise ce vendredi 05 aout à la place CGRAE-UEMOA Abidjan-Plateau un séminaire à l’intention des directeurs techniques des grandes villes et régions de Côte d’Ivoire, puis la crème des entreprises annonceurs, agences conseil et haute instance du secteur de l’affichage publicitaire en Côte d’Ivoire sur le thème « LES SERVICES TECHNIQUES FACE AUX NOUVEAUX DÉFIS DE LA PUBLICITÉ EXTÉRIEURE ». Dans cet entretien, le Président de la CAFCI M. Mahama Coulibaly situe les enjeux de cette formation.
Pourquoi ce séminaire ?
Avant tout nous tenons à rendre un vibrant hommage à Feu M Parfait Gohourou qui a été l’un des principaux artisans de la tenue de ce séminaire.
Pour revenir à votre question, ce séminaire vient répondre aux attentes du marché et des autorités politiques. En effet, la Chambre des Afficheurs de Côte d’Ivoire (CAFCI) s’est inscrite dans la dynamique de Mme la Ministre de la Communication qui depuis près d’un un mois avait mené une tournée auprès des directions techniques. Cette tournée est partie du fait que dans le cadre de l’assainissement de l’affichage publicitaire nous nous sommes rendu compte que tout le monde avait sa part de responsabilité tant les professionnels que les afficheurs. Cependant, il fallait également sensibiliser les acteurs des services techniques des mairies qui ne disposent d’assez d’informations sur le cadre légal de l’affichage publicitaire et des panneaux comme dispositifs qui rentrent dans l’urbanisation de leur commune. Partant de ce fait, l’importance de ces derniers nous est apparue évidente. C’est donc ainsi que nous avons trouvé opportun sous la présidence de Mme la Ministre de la communication d’initier ce séminaire pour le rayonnement de l’activité et pour donner un peu plus de sérénité à tout le monde au regard de l’anarchie que nous connaissons.
Excepté les directeurs techniques des collectivités que vous avez citées, quels autres acteurs seront présents ?
Ce séminaire est certes à l’attention des directeurs techniques principalement mais bien au-delà il permettra de réunir tous les professionnels du secteur. Ainsi y seront présents des partenaires internationaux dont deux qui font partir des cinq (5) leaders mondiaux de l’affichage à savoir Prismaflex de la France et la société Rotapanel. De plus le séminaire sera à n’en point douter rehaussé par le patronage du Ministre d’Etat Ministre de I ’Intérieur ; la présidence de Mme la Ministre de la communication ; le parrainage du gouverneur du district d’Abidjan et avec la présence effective des maires, annonceurs et professionnels de l’affichage publicitaires. Enfin, le grand public y est invité en vue d’en savoir davantage sur l’affichage parce qu’il y a une méconnaissance de cette activité.
Quelle vision avez-vous de l’affichage publicitaire en l’état actuel ?
L’objectif de ce séminaire est de clarifier cette la vision de ce secteur qui doit être commune. Il y a tout d’abord la vision politique raison pour laquelle le séminaire est organisé en panel. Ainsi le premier panel parlera de la vision de l’affichage publicitaire en Côte d’Ivoire avec notamment le directeur de cabinet du Ministre de la Communication qui parlera de la vision politique. Pour nous les professionnels, il sera question de nous intégrer dans cette vision politique par rapport à une vision technique qui tient compte de la réglementation.
Le deuxième panel justement traitera du cadre légal car c’est un facteur très important. En effet on ne peut pas avoir de vision sans règles et sans respect de ces règles et si on ne s’est pas doté de règles qui tiennent compte de l’émergence et du développement.
Nous aurons un panel de personnes assez expérimentées avec des avocats, le Conseil Supérieur de la Publicité (CSP) et le Ministère de l’Intérieur via la Décentralisation.
Je suis convaincu que notre vision commune est qu’il faut pouvoir avoir des panneaux qui épousent non seulement l’ère de l’émergence mais également et surtout les réalités du terrain car une émergence n’a pas la même connotation ou la même valeur en fonction de l’état des lieux qu’on fait. Le choix que nous faisons ici est de tenir compte de toutes les composantes de la société dans cette vision et aussi des exigences de l’Etat que nous nous devons d’accompagner car nous pensons avoir l’expérience minimum pour pouvoir transformer la vision politique en vision technique et économique pour tous les acteurs.
Justement vous avez associé à ce séminaire le Comité technique d’Assainissement de l’Affichage Publicitaire et le District d’Abidjan, pouvez-vous nous en dire plus sur les raisons ?
Faisant partie du comité technique nous ne pouvions prétendre faire un séminaire sans que les soutiens et partenaires techniques et administratifs qui nous ont toujours accompagné et à qui nous disons d’ailleurs merci et le Ministère de la Communication via le Conseil Supérieur de la Publicité ne soit pas partie prenante. C’est une affaire commune car l’affichage part du privé, de l’administratif, du technique. Les afficheurs doivent êtres des urbanistes modernes car leurs actions embellissent ou salissent leur environnement d’où l’implication des collectivités territoriales.
Qu’en est-il du District d’Abidjan ?
Le district nous accompagne. C’est un acteur majeur d’autant plus que le programme d’assainissement qui a commencé par le District d’Abidjan devrait pouvoir se dupliquer sur toute la Côte d’Ivoire. C’est d’ailleurs pourquoi on ne s’est pas limité qu’au District d’Abidjan. Les 10 grandes communes de Côte d’Ivoire ainsi que les présidents de régions ont été conviés afin que ceux-ci soient informés que ce qui se fait de façon qualitative à Abidjan devrait avoir les mêmes répercutions à très court terme dans tout le pays car il ne faut pas mettre de l’ordre à Abidjan et oublier l’intérieur du pays. Ce sera l’occasion également de regarder aussi toutes les difficultés que nous connaissons dont la pose anarchique des panneaux publicitaires dans le District d’Abidjan du fait de la prolifération sur les façades murales et toits d’immeubles d’un nombre incalculable de dispositifs qui ne respectent pas les normes. Le séminaire sera donc le lieu de rappeler à tout le monde les règles et la vision qui est de dire développement oui mais développement dans l’ordre et qui rend heureux les usagers et les ivoiriens dans leur ensemble.
Quel bilan pouvez-vous faire de l’opération d’assainissement de l’affichage publicitaire ?
On ne peut pas faire de bilan pour le moment car l’opération suit son cours. Nous avons enregistré quelques perturbations indépendantes de notre volonté. Nous souhaitons ardemment que le Chef de l’Etat afin que nous ne soyons pas comptable de l’inachèvement de l’opération nous apporte son soutien dans cette opération. Les professionnels ont déjà commencé à s’y mettre en faisant venir un certain nombre de panneaux modernes. Pour le VGE par exemple nous sommes en mesure de vous dire que nous ne sommes pas loin de 50% de panneaux modernes implantés.
L’assainissement est donc en cours. On devrait continuer les démantèlements sur certains axes mais comme je l’ai dit cela se fait dans un cadre légal avec un comité technique dont nous ne sommes que membres et nous espérons que le séminaire donnera un coup d’accélérateur afin que le plus rapidement, en 2017 au plus tard, l’anarchie soit derrière nous.
Pour terminer quelles sont vos attentes ?
Nos attentes sont d’abord que la cible principale du séminaire à savoir les directeurs techniques en soient satisfaits car tout ce que nous faisons comme publicité se fait sur leur territoire.
La seconde chose est que l’Etat de Côte d’Ivoire nous accompagne afin que la vision « Abidjan Capitale Emergente » soit une réalité afin de pouvoir donner une sérénité aux différentes parties prenantes et à toute la Côte d’Ivoire et qu’on sache que ce secteur est règlementé à l’image de tous les secteurs. Nous souffrons du fait qu’il existe une profusion d’acteurs dans le secteur qui peut mettre à mal la qualité. J’espère que ce séminaire amènera les uns et les autres à se rendre à l’évidence que quelle que soit la qualité ou la profitabilité d’un secteur il existe quand même une taille critique qui permet de pérenniser et de facilité le développement des PME ivoiriennes qui en ont vraiment besoin pour amorcer l’émergence économique.
Pourquoi ce séminaire ?
Avant tout nous tenons à rendre un vibrant hommage à Feu M Parfait Gohourou qui a été l’un des principaux artisans de la tenue de ce séminaire.
Pour revenir à votre question, ce séminaire vient répondre aux attentes du marché et des autorités politiques. En effet, la Chambre des Afficheurs de Côte d’Ivoire (CAFCI) s’est inscrite dans la dynamique de Mme la Ministre de la Communication qui depuis près d’un un mois avait mené une tournée auprès des directions techniques. Cette tournée est partie du fait que dans le cadre de l’assainissement de l’affichage publicitaire nous nous sommes rendu compte que tout le monde avait sa part de responsabilité tant les professionnels que les afficheurs. Cependant, il fallait également sensibiliser les acteurs des services techniques des mairies qui ne disposent d’assez d’informations sur le cadre légal de l’affichage publicitaire et des panneaux comme dispositifs qui rentrent dans l’urbanisation de leur commune. Partant de ce fait, l’importance de ces derniers nous est apparue évidente. C’est donc ainsi que nous avons trouvé opportun sous la présidence de Mme la Ministre de la communication d’initier ce séminaire pour le rayonnement de l’activité et pour donner un peu plus de sérénité à tout le monde au regard de l’anarchie que nous connaissons.
Excepté les directeurs techniques des collectivités que vous avez citées, quels autres acteurs seront présents ?
Ce séminaire est certes à l’attention des directeurs techniques principalement mais bien au-delà il permettra de réunir tous les professionnels du secteur. Ainsi y seront présents des partenaires internationaux dont deux qui font partir des cinq (5) leaders mondiaux de l’affichage à savoir Prismaflex de la France et la société Rotapanel. De plus le séminaire sera à n’en point douter rehaussé par le patronage du Ministre d’Etat Ministre de I ’Intérieur ; la présidence de Mme la Ministre de la communication ; le parrainage du gouverneur du district d’Abidjan et avec la présence effective des maires, annonceurs et professionnels de l’affichage publicitaires. Enfin, le grand public y est invité en vue d’en savoir davantage sur l’affichage parce qu’il y a une méconnaissance de cette activité.
Quelle vision avez-vous de l’affichage publicitaire en l’état actuel ?
L’objectif de ce séminaire est de clarifier cette la vision de ce secteur qui doit être commune. Il y a tout d’abord la vision politique raison pour laquelle le séminaire est organisé en panel. Ainsi le premier panel parlera de la vision de l’affichage publicitaire en Côte d’Ivoire avec notamment le directeur de cabinet du Ministre de la Communication qui parlera de la vision politique. Pour nous les professionnels, il sera question de nous intégrer dans cette vision politique par rapport à une vision technique qui tient compte de la réglementation.
Le deuxième panel justement traitera du cadre légal car c’est un facteur très important. En effet on ne peut pas avoir de vision sans règles et sans respect de ces règles et si on ne s’est pas doté de règles qui tiennent compte de l’émergence et du développement.
Nous aurons un panel de personnes assez expérimentées avec des avocats, le Conseil Supérieur de la Publicité (CSP) et le Ministère de l’Intérieur via la Décentralisation.
Je suis convaincu que notre vision commune est qu’il faut pouvoir avoir des panneaux qui épousent non seulement l’ère de l’émergence mais également et surtout les réalités du terrain car une émergence n’a pas la même connotation ou la même valeur en fonction de l’état des lieux qu’on fait. Le choix que nous faisons ici est de tenir compte de toutes les composantes de la société dans cette vision et aussi des exigences de l’Etat que nous nous devons d’accompagner car nous pensons avoir l’expérience minimum pour pouvoir transformer la vision politique en vision technique et économique pour tous les acteurs.
Justement vous avez associé à ce séminaire le Comité technique d’Assainissement de l’Affichage Publicitaire et le District d’Abidjan, pouvez-vous nous en dire plus sur les raisons ?
Faisant partie du comité technique nous ne pouvions prétendre faire un séminaire sans que les soutiens et partenaires techniques et administratifs qui nous ont toujours accompagné et à qui nous disons d’ailleurs merci et le Ministère de la Communication via le Conseil Supérieur de la Publicité ne soit pas partie prenante. C’est une affaire commune car l’affichage part du privé, de l’administratif, du technique. Les afficheurs doivent êtres des urbanistes modernes car leurs actions embellissent ou salissent leur environnement d’où l’implication des collectivités territoriales.
Qu’en est-il du District d’Abidjan ?
Le district nous accompagne. C’est un acteur majeur d’autant plus que le programme d’assainissement qui a commencé par le District d’Abidjan devrait pouvoir se dupliquer sur toute la Côte d’Ivoire. C’est d’ailleurs pourquoi on ne s’est pas limité qu’au District d’Abidjan. Les 10 grandes communes de Côte d’Ivoire ainsi que les présidents de régions ont été conviés afin que ceux-ci soient informés que ce qui se fait de façon qualitative à Abidjan devrait avoir les mêmes répercutions à très court terme dans tout le pays car il ne faut pas mettre de l’ordre à Abidjan et oublier l’intérieur du pays. Ce sera l’occasion également de regarder aussi toutes les difficultés que nous connaissons dont la pose anarchique des panneaux publicitaires dans le District d’Abidjan du fait de la prolifération sur les façades murales et toits d’immeubles d’un nombre incalculable de dispositifs qui ne respectent pas les normes. Le séminaire sera donc le lieu de rappeler à tout le monde les règles et la vision qui est de dire développement oui mais développement dans l’ordre et qui rend heureux les usagers et les ivoiriens dans leur ensemble.
Quel bilan pouvez-vous faire de l’opération d’assainissement de l’affichage publicitaire ?
On ne peut pas faire de bilan pour le moment car l’opération suit son cours. Nous avons enregistré quelques perturbations indépendantes de notre volonté. Nous souhaitons ardemment que le Chef de l’Etat afin que nous ne soyons pas comptable de l’inachèvement de l’opération nous apporte son soutien dans cette opération. Les professionnels ont déjà commencé à s’y mettre en faisant venir un certain nombre de panneaux modernes. Pour le VGE par exemple nous sommes en mesure de vous dire que nous ne sommes pas loin de 50% de panneaux modernes implantés.
L’assainissement est donc en cours. On devrait continuer les démantèlements sur certains axes mais comme je l’ai dit cela se fait dans un cadre légal avec un comité technique dont nous ne sommes que membres et nous espérons que le séminaire donnera un coup d’accélérateur afin que le plus rapidement, en 2017 au plus tard, l’anarchie soit derrière nous.
Pour terminer quelles sont vos attentes ?
Nos attentes sont d’abord que la cible principale du séminaire à savoir les directeurs techniques en soient satisfaits car tout ce que nous faisons comme publicité se fait sur leur territoire.
La seconde chose est que l’Etat de Côte d’Ivoire nous accompagne afin que la vision « Abidjan Capitale Emergente » soit une réalité afin de pouvoir donner une sérénité aux différentes parties prenantes et à toute la Côte d’Ivoire et qu’on sache que ce secteur est règlementé à l’image de tous les secteurs. Nous souffrons du fait qu’il existe une profusion d’acteurs dans le secteur qui peut mettre à mal la qualité. J’espère que ce séminaire amènera les uns et les autres à se rendre à l’évidence que quelle que soit la qualité ou la profitabilité d’un secteur il existe quand même une taille critique qui permet de pérenniser et de facilité le développement des PME ivoiriennes qui en ont vraiment besoin pour amorcer l’émergence économique.