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Société Publié le dimanche 7 août 2016 | Alerte Info

Côte d’Ivoire: Ouattara affirme avoir "demandé un audit des facturations" de la compagnie d’électricité

© Alerte Info
Conseil des ministres de rentrée gouvernementale, présidé par le Chef de l’Etat SEM. Alassane Ouattara.
Mercredi 03 septembre 2014. Abidjan. Le president Alassane Ouattara a présidé le Conseil des ministres de rentrée gouvernementale.
Le président de la République de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara a affirmé samedi avoir "demandé un audit des facturations de la compagnie ivoirienne d’électricité (CIE)", dans son discours à la veille de l’indépendance.

"Afin de veiller à la bonne application des instructions que j’ai donné le 1er mai à l’occasion de la fête du travail, j’ai demandé un audit des facturations de la CIE", a déclaré M. Ouattara, ajoutant "vous (populations) serez informés des résultats de cet audit et nous en tirerons les leçons".

Cette intervention du chef de l’Etat ivoirien fait suite aux récentes protestations des populations contre la CIE, fournisseur exclusif d’électricité en Côte d’Ivoire pour "dénoncer la réception de deux factures en juillet et leur coût élevé", dans plusieurs villes du pays.

Des manifestations contre cette société à Yamoussoukro (centre), Daloa (centre-ouest), Korhogo (Nord) et à Bouaké (centre) ou elles ont été plus violentes faisant un mort par balle, plusieurs blessés, selon le bilan officiel et le pillage de nombreux bureaux administratifs et privées.

"La CIE ne mérite pas d’être agressée", a dit Alassane Ouattara rappelant de cette compagnie a "au plus fort des crises que notre pays a traversé (depuis 2002), maintenu (la fourniture de) l’électricité dans la ville de Bouaké et les zones Centre, Nord, Ouest (occupées par une rébellion armée), malgré l’impossibilité pour les centaines de milliers de ces populations à payer leurs factures", a-t-il rappelé.

"Dans un pays en reconstruction comme le nôtre, casser, incendier ou piller, fragilise la stabilité que nous recherchons tous", a déploré le chef de l’Etat pour qui "la liberté d’expression doit se faire dans le respect des autres, des institutions de la République, des biens d’autrui et des biens publics".
ATI
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