Yamoussoukro - Le président des Organisations professionnelles départementales (OPD) du bois, Touré Mamadou, a plaidé pour la révision de la politique forestière de l’Etat afin de permettre aux menuisiers d’être autosuffisants en bois pour faciliter le travail des artisans-menuisiers.
"Nous sommes confrontés à un véritable fléau, le chômage partiel, par manque d’approvisionnement en bois", a déclaré jeudi le président des OPD du bois de Yamoussoukro, suite à une saisie du matériel de travail de certains membres de la corporation par les services des Eaux forêts en raison d’absence d’agrément.
Selon Touré Mamadou, la Côte d’Ivoire dispose de 58 scieries. Toutes fonctionnent à l’export vers les pays de l’Union européenne qui déposent des cautions élevées pour obtenir tout le bois. Ces scieries ont un barème de mètres cubes qu’elles évacuent par période et par périmètre jusqu’au troisième choix.
"Il n’y a que le quatrième choix, de qualité moindre, qui est destiné à la consommation locale et ce quatrième choix, encore, est prédestiné aux entreprises et aux œuvres de l’État. Nous artisans, nous nous débrouillons avec les déchets et les chutes", a dénoncé le président de l’OPD du bois de Yamoussoukro.
Il a indiqué, par ailleurs, que les menuisiers sont au quotidien la cible des agents des Eaux et forêts qui leur demandent de prendre un agrément avant d’utiliser le bois. Le nouveau code forestier prévoit un paiement de 200.000 FCFA pour l’acquisition d’un agrément qui est annuellement renouvelable à 100.000 FCFA en dehors des droits et taxes ainsi que des redevances exigibles à toute personne physique ou morale exerçant dans l’exploitation, la transformation, la valorisation et la commercialisation des produits forestiers.
"Les modalités et dispositions financières de paiement ne sont pas précisées dans le code forestier", a indiqué le président Touré Mamadou.
(AIP)
nam/akn/kp
"Nous sommes confrontés à un véritable fléau, le chômage partiel, par manque d’approvisionnement en bois", a déclaré jeudi le président des OPD du bois de Yamoussoukro, suite à une saisie du matériel de travail de certains membres de la corporation par les services des Eaux forêts en raison d’absence d’agrément.
Selon Touré Mamadou, la Côte d’Ivoire dispose de 58 scieries. Toutes fonctionnent à l’export vers les pays de l’Union européenne qui déposent des cautions élevées pour obtenir tout le bois. Ces scieries ont un barème de mètres cubes qu’elles évacuent par période et par périmètre jusqu’au troisième choix.
"Il n’y a que le quatrième choix, de qualité moindre, qui est destiné à la consommation locale et ce quatrième choix, encore, est prédestiné aux entreprises et aux œuvres de l’État. Nous artisans, nous nous débrouillons avec les déchets et les chutes", a dénoncé le président de l’OPD du bois de Yamoussoukro.
Il a indiqué, par ailleurs, que les menuisiers sont au quotidien la cible des agents des Eaux et forêts qui leur demandent de prendre un agrément avant d’utiliser le bois. Le nouveau code forestier prévoit un paiement de 200.000 FCFA pour l’acquisition d’un agrément qui est annuellement renouvelable à 100.000 FCFA en dehors des droits et taxes ainsi que des redevances exigibles à toute personne physique ou morale exerçant dans l’exploitation, la transformation, la valorisation et la commercialisation des produits forestiers.
"Les modalités et dispositions financières de paiement ne sont pas précisées dans le code forestier", a indiqué le président Touré Mamadou.
(AIP)
nam/akn/kp
