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Économie Publié le jeudi 1 septembre 2016 | APA

Le prix du kg des légumes baisse de 2000 à 150 FCFA sur les marchés du Centre-Nord ivoirien

© APA Par ISSOUF SANOGO
Premier jour de Ramadan : Les prix des légumes déjà incontrôlables sur les marchés
Mardi 9 juillet 2013. Abidjan (Abobo). Le marché d`Abobo présente plusieurs produits tels que des légumes
Bouaké (Côte d’Ivoire) - Depuis le mois d’août, le prix des légumes connait une baisse spectaculaire sur les principaux marchés du Centre-Nord ivoirien avec des pourcentages de réduction allant jusqu’à 100, 300, voire 500% pour certains produits, a constaté jeudi sur place, un journaliste de APA.

Au marché de Bromakotê, le principal marché de légumes frais de Bouaké, situé au quartier Sokoura, à l’Est de la ville, le carton de tomate de 40 kg est revendu en ce moment (fin août) à 4000 FCFA. Ce qui équivaut à 150 FCFA le kilogramme (prix de gros) contre 1500, voire 2000 FCFA le kilogramme (entre décembre 2015 et juillet 2016), soit une réduction de près de 1850 FCFA sur le prix du kilogramme.

Le prix du chou qui était monté à 500 FCFA le kilogramme pendant cette longue période de pénurie a chuté de presque 400 FCFA, le kilogramme de ce légume coûte en ce moment 100 FCFA. Le poivron (1500 FCFA), le concombre (500 FCFA) et le haricot vert (800 FCFA) sont respectivement écoulés entre 400 FCFA, 200 F et 250 FCFA.

Quant au seau de piment revendu à 3000 FCFA, il y a quelques mois, il est, désormais, accessible pour la ménagère à 500 FCFA, soit une réduction de 2500 FCFA.

Pour Hyacinthe Kouamé Koli, un ex-chauffeur reconverti en producteur de tomates et de piments à Pobikro (sous-préfecture de M’Bahiakro, Centre-Est), cette tendance à la baisse du prix des légumes sur le marché s’explique ‘’simplement par le fait qu’il y a eu une bonne pluviométrie cette année’’.

Mais aussi, a-t-il ajouté ‘’la récente flambée du prix de ces denrées sur le marché a donné un second souffle à ce métier de producteur de légumes qui était de plus en plus délaissé au profit de la culture de l’anacarde’’.
‘’En ce moment, beaucoup de gens sont revenus dans ce métier et c’est tant mieux pour le consommateur ivoirien’’, a conclu M. Kouamé.

Cet avis est également partagé par Mathias Yao Loukou, livreur et producteur de légumes résidant à Alomabo. Selon lui, ‘’dans mon village, en ce moment, tout le monde plante des légumes. C’est la nouvelle mine d’or chez nous. Et on s’en donne à cœur joie et chacun y gagne son compte’’.

CK/hs/ls/APA
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