Le jeudi 22 septembre 2016, la ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant, Yao Euphrasie et Kandia Camara ministre de l’Education Nationale ont animé à la salle de conférence du ministère des Affaires Etrangères à Abidjan-Plateau, la troisième édition de « Les rendez-vous de la famille ».
C’est sur le thème « La réussite pour tous dans un système éducatif de qualité : Quelles responsabilités des familles ? » que les deux ministres ont entretenu les parents d’élèves, les rois et chefs traditionnels et les acteurs du milieu éducatif. Réagissant à une question d’un parent sur l’impact des cours de mercredi sur le physique des enfants, la ministre Kandia Camara a indiqué que les enfants ivoiriens ont des aptitudes pour répondre à ce nouveau programme. « Nos enfants ont les aptitudes morales, intellectuelles et physiques pour faire ces cours de mercredi. Ne vous inquiétez pas. Ou bien vous voulez me dire que les enfants ivoiriens sont flegmatiques ? »,a-t-elle ironisé. Puis d’ajouter : « Les années précédentes, nos enfants faisaient déjà les cours mercredi. Et cela se faisaient contre les lois ivoiriennes puisqu’il était convenu 4 jours de cours. Ces cours de renforcement de capacité étaient illégaux. Des instituteurs faisaient payer les parents pour que l’enfant assiste à ces cours moyennant rémunération et par séance. Ce qu’on nous a rapporté, c’est que quand l’enfant n’assiste pas au cours de renforcement, il a de mauvaises notes». Kandia Camara s’est également appesanti sur le nouvel emploi du temps des élèves du primaire. A l’en croire, il répond aux normes internationales et prend en compte des aspects clés d’une éducation moderne : «Notre programme scolaire va s’agrandissant. Le nouveau emploi du temps prend en compte certaines matières que sont l’entrepreneuriat, l’informatique, le cinéma, le théâtre, la peinture. Nous donnons également plus de temps à la lecture, la mathématique et l’écriture. Dans l’ancien programme, il y avait seulement 20 minutes dédiées à la lecture. Ce n’était pas normal », a indiqué la ministre. La ministre a rappelé les différentes actions du gouvernement en faveur de l’éducation nationale. Ces actions dira-t-elle, s’accentuent autour de 4 leviers à savoir, l’accès, l’environnement, la qualité de l’enseignement et la bonne gouvernance. C’est environ plus de 71 milliards de FCFA qui ont été investis de 2011 à 2016 par le gouvernement et ses partenaires, dans l’éducation.
Pour sa part, la ministre Euphrasie Yao a instruit l’auditoire, sur la responsabilité des parents dans l’éducation des enfants. Pour elle, la famille en tant que creuset de socialisation de l’homme, a un rôle prépondérant à jouer dans la réussite scolaire des enfants. Elle a invité en conséquence les parents à consolider l’unité familiale et accompagner le système éducatif. En outre, elle a exprimé le soutien des familles de Côte d’Ivoire à la réforme de l’éducation nationale. Initiée par le ministère de la promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant, la tribune « Les rendez-vous de la famille » a pour objectif de créer un cadre de dialogue entre le gouvernement et les familles. Elle offre une thérapie collective en vue de relever ensemble, familles et gouvernement les grands défis d’une Côte d’Ivoire développée.
MB
C’est sur le thème « La réussite pour tous dans un système éducatif de qualité : Quelles responsabilités des familles ? » que les deux ministres ont entretenu les parents d’élèves, les rois et chefs traditionnels et les acteurs du milieu éducatif. Réagissant à une question d’un parent sur l’impact des cours de mercredi sur le physique des enfants, la ministre Kandia Camara a indiqué que les enfants ivoiriens ont des aptitudes pour répondre à ce nouveau programme. « Nos enfants ont les aptitudes morales, intellectuelles et physiques pour faire ces cours de mercredi. Ne vous inquiétez pas. Ou bien vous voulez me dire que les enfants ivoiriens sont flegmatiques ? »,a-t-elle ironisé. Puis d’ajouter : « Les années précédentes, nos enfants faisaient déjà les cours mercredi. Et cela se faisaient contre les lois ivoiriennes puisqu’il était convenu 4 jours de cours. Ces cours de renforcement de capacité étaient illégaux. Des instituteurs faisaient payer les parents pour que l’enfant assiste à ces cours moyennant rémunération et par séance. Ce qu’on nous a rapporté, c’est que quand l’enfant n’assiste pas au cours de renforcement, il a de mauvaises notes». Kandia Camara s’est également appesanti sur le nouvel emploi du temps des élèves du primaire. A l’en croire, il répond aux normes internationales et prend en compte des aspects clés d’une éducation moderne : «Notre programme scolaire va s’agrandissant. Le nouveau emploi du temps prend en compte certaines matières que sont l’entrepreneuriat, l’informatique, le cinéma, le théâtre, la peinture. Nous donnons également plus de temps à la lecture, la mathématique et l’écriture. Dans l’ancien programme, il y avait seulement 20 minutes dédiées à la lecture. Ce n’était pas normal », a indiqué la ministre. La ministre a rappelé les différentes actions du gouvernement en faveur de l’éducation nationale. Ces actions dira-t-elle, s’accentuent autour de 4 leviers à savoir, l’accès, l’environnement, la qualité de l’enseignement et la bonne gouvernance. C’est environ plus de 71 milliards de FCFA qui ont été investis de 2011 à 2016 par le gouvernement et ses partenaires, dans l’éducation.
Pour sa part, la ministre Euphrasie Yao a instruit l’auditoire, sur la responsabilité des parents dans l’éducation des enfants. Pour elle, la famille en tant que creuset de socialisation de l’homme, a un rôle prépondérant à jouer dans la réussite scolaire des enfants. Elle a invité en conséquence les parents à consolider l’unité familiale et accompagner le système éducatif. En outre, elle a exprimé le soutien des familles de Côte d’Ivoire à la réforme de l’éducation nationale. Initiée par le ministère de la promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant, la tribune « Les rendez-vous de la famille » a pour objectif de créer un cadre de dialogue entre le gouvernement et les familles. Elle offre une thérapie collective en vue de relever ensemble, familles et gouvernement les grands défis d’une Côte d’Ivoire développée.
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