Grand-Bassam– Les communautés Mourides du Sénégal, du Mali, de la guinée, du Gabon et de la Côte d’Ivoire, ont commémoré, samedi, dimanche et lundi, le "Magal" marquant le départ en exil du Sénégal au Gabon, de leur guide religieux, Cheick Ahmadou Bamba, lors d’une cérémonie au cours de laquelle elles ont condamné l’attentat terroriste de Grand Bassam.
Les membres de la communauté Mouride résidant en Côte d’Ivoire ont entamé les célébrations à Grand Bassam, de la 15ème édition de cette cérémonie en Côte d'Ivoire, par une « marche de la paix » de l’entrée de la ville au stade Henri Konan Bédié.
« Nous dénonçons et condamnons la barbarie orchestrée par des gens se disant musulmans. L’Islam est une religion de paix et par conséquent ne peut autoriser qu’un musulman tue. Nous exprimons notre désaccord à travers cette marche pacifique pour dire non à la violence, non au terrorisme », a proclamé l’un des organisateurs, Salim Moustala Maquis, lors de la cérémonie.
Réunis autour du thème « immigration et développement » Pr Assame M’Bouk a enseigné que l’immigration doit être source de développement culturel, social sur la base du donner et du recevoir, d’échanges, de partage dans le respect d’autrui, toutes choses qui « fondent les principes du Mouride ».
L’ambassadeur du Sénégal en Côte d’Ivoire, Serigne Abdoul Ahad Mbacké, a rappelé la signature de la convention de coopération entre Saint Louis (Sénégal) et Grand-Bassam (Côte d’Ivoire), un "mariage de raison", car ces deux villes, points de départs de la colonisation, sont aujourd’hui classées au Patrimoine mondial de l’Unesco, ce qui fait que « être en Côte d’Ivoire, c’est être au Sénégal ».
Jours d’actions de grâce et de fêtes, traditionnellement et toujours organisés dans la ville sainte de Touba au Sénégal, le Grand Magal commémore la date anniversaire du 10 août 1895, jour de départ en exil forcé (pour sept ans) de Cheikh Ahmadou Bamba « Jusqu’à ce que l’agitation causée par ses enseignements soit oubliée au Sénégal », suite à sa condamnation par l'administration coloniale.
aaa/ask
Les membres de la communauté Mouride résidant en Côte d’Ivoire ont entamé les célébrations à Grand Bassam, de la 15ème édition de cette cérémonie en Côte d'Ivoire, par une « marche de la paix » de l’entrée de la ville au stade Henri Konan Bédié.
« Nous dénonçons et condamnons la barbarie orchestrée par des gens se disant musulmans. L’Islam est une religion de paix et par conséquent ne peut autoriser qu’un musulman tue. Nous exprimons notre désaccord à travers cette marche pacifique pour dire non à la violence, non au terrorisme », a proclamé l’un des organisateurs, Salim Moustala Maquis, lors de la cérémonie.
Réunis autour du thème « immigration et développement » Pr Assame M’Bouk a enseigné que l’immigration doit être source de développement culturel, social sur la base du donner et du recevoir, d’échanges, de partage dans le respect d’autrui, toutes choses qui « fondent les principes du Mouride ».
L’ambassadeur du Sénégal en Côte d’Ivoire, Serigne Abdoul Ahad Mbacké, a rappelé la signature de la convention de coopération entre Saint Louis (Sénégal) et Grand-Bassam (Côte d’Ivoire), un "mariage de raison", car ces deux villes, points de départs de la colonisation, sont aujourd’hui classées au Patrimoine mondial de l’Unesco, ce qui fait que « être en Côte d’Ivoire, c’est être au Sénégal ».
Jours d’actions de grâce et de fêtes, traditionnellement et toujours organisés dans la ville sainte de Touba au Sénégal, le Grand Magal commémore la date anniversaire du 10 août 1895, jour de départ en exil forcé (pour sept ans) de Cheikh Ahmadou Bamba « Jusqu’à ce que l’agitation causée par ses enseignements soit oubliée au Sénégal », suite à sa condamnation par l'administration coloniale.
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