L’Etat de Côte d’Ivoire ne compte "céder" dans le bras de fer l’opposant aux syndicats des enseignants du primaire qui boycottent depuis un mois la décision gouvernementale de faire cours les mercredis matin, a soutenu vendredi, Ibrahima Kourouma, cadre au ministère ivoirien de l'Education nationale, lors d’un séminaire à Yamoussoukro (centre).
"J’entends des parents d’élèves dirent qu’il faut que le ministère de l’Education cède. On va céder pourquoi ?", a interrogé l’inspecteur général, coordonnateur général de l’inspection générale au ministère de l’Education nationale, M. Kourouma, invitant les parents à "prendre leurs responsabilités et ne pas croire que ce problème concerne uniquement des syndicats et le ministère".
"Le ministère de l’Education pouvait céder s’ils (syndicats) avaient avancés des arguments scientifiques (…), justes", a-t-il fait savoir.
Selon Ibrahima Kourouma, "à Abidjan, des enseignants continuent de distribuer des convocations dans certaines écoles", demandant aux élèves "de payer la somme de 5.000 FCFA pour assister aux cours de mercredi", a-t-il révélé.
En Côte d’Ivoire, depuis la rentrée officielle des classes 2016-2017, des écoles primaires publiques sont restées fermées les mercredis à Abidjan, la capitale économique et dans plusieurs villes de l’intérieur du pays, malgré la décision du gouvernement d’instituer les cours de mercredi matin au primaire.
Le Mouvement des instituteurs pour la défense de leur droit (MIDD), principal syndicat des enseignants du primaire en Côte d’Ivoire s’est insurgé contre cette décision et a menacé d’entamer "une grève sauvage et illimitée".
Malgré la mise en garde de la ministre de l’Education nationale, Kandia Camara contre toute perturbation des cours, la médiation entamée par le ministre ivoirien de la Fonction publique, Pascal Abinan, pour raisonner les enseignants, et la révocation de certains directeurs d’écoles, les cours ne sont toujours pas effectifs dans la plupart des écoles primaires publiques.
ATI
"J’entends des parents d’élèves dirent qu’il faut que le ministère de l’Education cède. On va céder pourquoi ?", a interrogé l’inspecteur général, coordonnateur général de l’inspection générale au ministère de l’Education nationale, M. Kourouma, invitant les parents à "prendre leurs responsabilités et ne pas croire que ce problème concerne uniquement des syndicats et le ministère".
"Le ministère de l’Education pouvait céder s’ils (syndicats) avaient avancés des arguments scientifiques (…), justes", a-t-il fait savoir.
Selon Ibrahima Kourouma, "à Abidjan, des enseignants continuent de distribuer des convocations dans certaines écoles", demandant aux élèves "de payer la somme de 5.000 FCFA pour assister aux cours de mercredi", a-t-il révélé.
En Côte d’Ivoire, depuis la rentrée officielle des classes 2016-2017, des écoles primaires publiques sont restées fermées les mercredis à Abidjan, la capitale économique et dans plusieurs villes de l’intérieur du pays, malgré la décision du gouvernement d’instituer les cours de mercredi matin au primaire.
Le Mouvement des instituteurs pour la défense de leur droit (MIDD), principal syndicat des enseignants du primaire en Côte d’Ivoire s’est insurgé contre cette décision et a menacé d’entamer "une grève sauvage et illimitée".
Malgré la mise en garde de la ministre de l’Education nationale, Kandia Camara contre toute perturbation des cours, la médiation entamée par le ministre ivoirien de la Fonction publique, Pascal Abinan, pour raisonner les enseignants, et la révocation de certains directeurs d’écoles, les cours ne sont toujours pas effectifs dans la plupart des écoles primaires publiques.
ATI