Il ne fait pas bon d’être inspecteur de l’enseignement préscolaire et primaire (Iepp) en ce moment. La réinstauration des cours de mercredi met ces chefs de circonscription dans un dilemme. «On est stressé à l’approche des mercredis», confie un inspecteur sous le couvert de l’anonymat. Et un autre de la banlieue d’Abidjan d’ajouter : «La plupart de mes directeurs d’école sont de très bons collaborateurs. Mais ils observent le mot d’ordre de boycott des cours. On me demande de les débarquer. Si je les enlève, je mets qui ? Surtout qu’ils observent tous le mot d’ordre. Je leur ai dit qu’ils ont un rôle d’administratif et qu’ils doivent être à leur poste en tant qu’administration».
«La hiérarchie nous met la pression. Les instituteurs continuent de boycotter. Certains veulent travailler, mais ils ont peur des représailles. C’est vraiment un problème. Il faut que le gouvernement et les enseignants s’entendent sur un point», recommande notre interlocuteur, qui craint que la situation ne tourne à la violence. «Le mercredi 5 octobre dernier, on m’a appelé du cabinet pour me demander de balancer rapidement les noms et matricules des directeurs qui ne sont pas au travail. Il fallait trouver des noms. Mais, quand une décision est prise contre eux, cela empire la situation», explique un chef de circonscription. La gestion de cette crise entre enseignants et ministère, faut-il le souligner, n’est pas du tout aisée pour les inspecteurs, chefs de circonscription. Dilemme. Ils courent le risque de perdre leur poste s’ils n’agissent pas conformément à la hiérarchie. Quand ils agissent ainsi, ils se mettent à dos l’ensemble des «maitres».
Sam K.D
«La hiérarchie nous met la pression. Les instituteurs continuent de boycotter. Certains veulent travailler, mais ils ont peur des représailles. C’est vraiment un problème. Il faut que le gouvernement et les enseignants s’entendent sur un point», recommande notre interlocuteur, qui craint que la situation ne tourne à la violence. «Le mercredi 5 octobre dernier, on m’a appelé du cabinet pour me demander de balancer rapidement les noms et matricules des directeurs qui ne sont pas au travail. Il fallait trouver des noms. Mais, quand une décision est prise contre eux, cela empire la situation», explique un chef de circonscription. La gestion de cette crise entre enseignants et ministère, faut-il le souligner, n’est pas du tout aisée pour les inspecteurs, chefs de circonscription. Dilemme. Ils courent le risque de perdre leur poste s’ils n’agissent pas conformément à la hiérarchie. Quand ils agissent ainsi, ils se mettent à dos l’ensemble des «maitres».
Sam K.D