x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le mardi 3 janvier 2017 | L’intelligent d’Abidjan

Les moments forts du monde culturel (Acte 2): un autre pan des faits marquants

La vie culturelle de l’année 2016 a été ponctuée par des événements dont L’Intelligent d’Abidjan fait un récapitulatif (Acte 2). La 9ème édition du Masa, l’élection du président de l’union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire, le meilleur journaliste de Côte d’Ivoire 2016 et le congrès électif de l’organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire.
Masa / Daniel Kablan Duncan a déclaré que les africains ont atteint l’émergence culturelle depuis des siècles.
La 9ème édition du Marché des arts du spectacle africain d’Abidjan(Masa) a été lancée le samedi 05 mars 2016 à salle de “1500 places’’ du palais de la Culture de Treichville par Daniel Kablan Duncan, Premier ministre de Côte d’Ivoire.
‘’ Réinventons les arts de la scène’’, tel a été le thème de cette édition qui s’est tenue du 05 au 12 mars 2016. Daniel Kablan Duncan qui a déclaré ouvert, l’évènement, a révélé : « Nous, les Africains, avons l’émergence culturelle depuis des siècles et nous sommes maintenant à la recherche de l’émergence économique». Pour lui, le Masa est un marché de dimension internationale qui vise à promouvoir les créateurs pour qu’ils vivent pleinement de leur art. Le but recherché, selon lui, est d’ouvrir les marchés du Nord(Europe) aux artistes et créateurs africains. C’est pourquoi, se référant au thème, il a soutenu que l’invention est nécessaire. Le Premier ministre a affirmé que cette 9ème édition prouve qu’après celle de 2014 la Côte d’Ivoire est bel et bien de retour sur la scène internationale après une interruption du Masa. Il a traduit toute la reconnaissance de la Côte d’Ivoire à Michaëlle Jean, Secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) pour son soutien à l’organisation du Masa. Il a souhaité un bon séjour aux 2000 participants de 37 pays présents en Côte d’Ivoire et félicité le ministre de la Culture et la Francophonie et tous les partenaires de l’événement.
Adama Ouané, Administrateur de l’OIF à Abidjan, a dit pour sa part, que la Masa associe la culture à l’économie. Et d’ajouter : « Nous sommes-là pour célébrer la culture. Cette 9ème édition, la 2ème après la crise est un indicateur qui prouve que la Côte d’Ivoire est stable ». Il s’est dit profondément heureux d’être à ce Masa et a promis que l’OIF continuera d’accompagner l’évènement.
Pour Maurice Kouakou Bandaman, ministre de la Culture et la Francophonie, le Masa est un marché d’offres et d’achats. C’est une économie de marchés. En outre, il a rendu un hommage à la Grande Chancelière, Henriette Dagri Diabaté pour avoir porté le Masa sur les fonts baptismaux en 1993 lorsqu’elle était le ministre de la Culture avec l’appui du Premier ministre de l’époque, Alassane Ouattara. Dans la foulée, il a exprimé toute sa gratitude à l’OIF pour avoir fait confiance à la Côte d’Ivoire pour l’organisation du Masa depuis 1993.
C’est le Professeur Yacouba Konaté, directeur général du Masa qui avait planté le décor de l’événement. Pour lui, le Masa se positionne comme un outil de diversités culturelles. Il a révélé que personne n’a encore soutenu que l’Afrique est sous-développée culturellement et artistiquement. Pour lui, le Masa est une ouverture sur les diasporas africaines. Yacouba Konaté a traduit toute sa reconnaissance au président de la République de Côte d’Ivoire et à son gouvernement pour avoir dégagé les moyens à temps pour l’organisation de cette 9ème édition du Masa. Il n’a pas oublié les différents partenaires et surtout l’OIF.
Robert Beugré Mambé, gouvernement du District d’Abidjan a, pour sa part, vanté les bienfaits de la culture sous toutes ses formes. La musique, la peinture, la danse, la sculpture, a-t-il dit, modifient positivement les humeurs de l’homme. C’est pourquoi, il dit que le Masa est une grande et belle organisation qu’il faut encourager. Et de déclarer : « Le Masa, c’est la vie ! Le Masa, c’est la paix ! Le Masa, c’est l’espérance !»

Le directeur général du Masa a fait le bilan
Le siège du Marché des arts du spectacle africain (Masa) a servi le vendredi 18 mars 2016 de cadre pour le Professeur Konaté Yacouba pour dresser le bilan de la 9ème édition de cette biennale.
Le directeur général du Masa, le Pr Konaté Yacouba a expliqué que les concerts de la place Ficgayo de Yopougon, d’Inch Allah de Koumassi et d’Adopzé ont été annulés faute de ressources financières. Selon lui, les communes intéressées par l’organisation de concerts devraient autofinancer le podium et la sono. Puis, le Masa venait en appoint avec les artistes à qui, il paye les cachets et l’hébergement. Le directeur général a révélé que la location d’une sono pour concert coûte entre 3 et 4 millions de francs/jour, somme que la trésorerie du Masa n’avait pas pour Yopougon, Koumassi et Adopzé. En revanche, il s’est félicité que Yamoussoukro, Bouaké, Port-Bouët, Cocody et Grand-Bassam ont pu organiser leur concert comme prévu avec l’appui des autorités municipales. Pour lui, l’enjeu de cette 9ème édition était de montrer à l’opinion nationale et internationale que le Masa pouvait retrouver et tenir son rythme de biennale. A cela, il faut installer le Masa dans la durée en commençant par des événements avant l’ouverture de la biennale.

Budget
Au titre du budget, le Professeur Konaté Yacouba a révélé que le Masa a reçu la somme de 840 millions de francs contre 1,6 milliard attendus. L’Etat de Côte d’Ivoire a donné 640 millions et le district d’Abidjan 200 millions. Pour lui, toutes ces sommes sont en de çà de ce qui a été donné lors de la 8ème édition. C’est-à-dire le gouvernement avait donné en 2014, la somme de 800 millions et le District 300 millions. Expliquant le budget, le directeur général a révélé que l’Union économique et monétaire ouest africain (Uemoa) a contribué spontanément à hauteur de 10 millions de francs et la compagnie Orange-Côte d’Ivoire s’est jetée dans le Masa à quelques cinq jours de l’ouverture sans dire combien celle-ci a donné. Cependant, il a souligné que l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), son partenaire officiel n’avait pas encore versé sa subvention qui est de 100 millions de francs Cfa. Somme attendue pour payer certains cachets d’artistes et autres dettes. Le directeur général a indiqué que les techniciens sont entrés en grève lors du Masa pour une somme de 42 millions dont 11 leur avaient été versés la veille. Mais, tout est entré dans l’ordre après.

Satisfaction
Le professeur Konaté Yacouba s’est dit satisfait parce que la 9ème édition a permis d’élargir l’éventail des partenaires du Masa et de donner plus de visibilité à des disciplines comme le conte, l’humour et la mode. En ce qui est du Masa-marché, il a révélé que beaucoup de contrats ont été signés par des groupes ivoiriens notamment le groupe de la danse panthère qui va en Tunisie pour un festival. Ce sont 43 à 47 contrats qui ont été signés en attendant la finalisation de ceux qui sont en cours. Sur les 2500 festivaliers, il y avait 908 artistes ivoiriens. 50 techniciens étaient présents au Masa. Le Professeur a souligné que 3 chaînes de télévision camerounaises et une malienne étaient présentes au Masa et elles ont signé des partenariats. Le directeur a martelé que les clauses des contrats signés avec les artistes stipulent que leurs cachets leur seront versés seulement 1 mois après le Masa. Ceux qui étaient d’accord ont signé. Donc, c’est la subvention de l’OIF qui permettra d’éponger ces ardoises. Il s’est également réjoui qu’une structure canadienne ait formé les humoristes ivoiriens qui, désormais, peuvent donner un spectacle de plus d’une heure. Toute chose que ceux-ci, naguère, ne pouvaient pas faire. Il a fait noter que ce sont plus de 3800 badges qui ont été confectionnés et de milliers de cartons d’invitation. Ce sont 20 000 personnes environ qui étaient chaque jour au Masa.

Perspectives
Pour mieux réussir les prochaines éditions du Masa, le professeur a souhaité que le versement du budget soit annuel pour permettre de bien préparer l’événement. A terme, il souhaite que le Masa génère des ressources financières propres tirées de la vente des tickets d’entrée des spectacles. Il a dit voir grand. C’est pourquoi, pour les éditions futures toute l’organisation du Masa doit être revue et l’aspect de sa grandeur maîtrisé.

Unjci / Moussa Traoré réélu président
Après plusieurs reports et mésententes, l’élection du président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) a eu lieu le dimanche 17 avril 2016 à la salle des conférences du ministère des Affaires étrangères avec la victoire du candidat Traoré Moussa.
Sur 491 inscrits sur la liste électorale, 267 voix ont été exprimées pour 2 bulletins nuls, soit un taux de participation de 54, 37%. La liste Traoré Moussa (MT) a obtenu 255 voix, soit 96, 22 % contre 8 voix soit 3,01% pour la liste du candidat Coulibaly Vamara qui a jeté l’éponge. Déjà à l’ouverture des travaux de ce 9ème congrès, le samedi 16 avril 2016, les chiffres semblaient annoncer le résultat des élections. Ainsi, la liste Traoré Moussa a obtenu le quitus du congrès par un score soviétique de 89 voix contre 2. Après son plébiscite, le président réélu a déclaré : « Pour éviter l’humiliation de leur vie, nos adversaires se sont retirés de la salle. Mais, personne n’est dupe. Le verdict des urnes est implacable. C’est cela, la démocratie. Ultra-minoritaires, ils devraient accepter les résultats pour le bonheur de notre corporation. Ils ont été déboutés par le congrès et c’est cela le plus important. Il n’y a pas d’instance au-dessus du congrès. Pour être à la tête de l’Unjci, on passe par le verdict des urnes. Nos amis souhaitaient que le palais de justice les installe dans le fauteuil présidentiel de l’Unjci. Je crois que pour aller au paradis, il faut accepter de mourir, se soumettre à une épreuve. Aujourd’hui, les jeux sont faits ». Puis, d’ajouter : « J’assure vouloir diriger notre association avec nos adversaires à qui, je tends la main ». Pour Traoré Moussa, la vérité des urnes a tranché et la grande famille de la communication a été édifiée. Pour ce qui est de l’élection du président du conseil d’administration de l’Unjci, Jérémie Ahouré, seul candidat en lice, a eu l’approbation de ses confrères en obtenant 249 voix soit 93, 96%.

Nuit de la Communication à Yamoussoukro
La 18ème Nuit de la Communication ou Nuit des Ebony a eu lieu le samedi 10 décembre 2016 à l’hôtel Président de Yamoussoukro sous le parrainage de Hamed Bakayoko, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité et sous la présidence de Me Affoussiata Bamba-Lamine, ministre de la Communication. C’est Paule Bénédicte Balou de Radio-Yopougon qui a été désignée Super Ebony 2016 (meilleure journaliste) par le jury présidé par Eugène Dié Kakou. Elle a enlevé également le Prix du meilleur journaliste Radio et les Prix sectoriels de la meilleure enquête dotée du Prix Diégou Bailly et la meilleure interview dotée du Prix Jean-Pierre Ayé. Pour chaque Prix sectoriel, elle reçoit deux cent mille francs. Pour le super Ebony, Paule Bénédicte Balou aura un terrain viabilisé de 13 millions de francs Cfa. Le parrain lui a promis cinq millions de francs. Le Prix Ebony Télé est revenu à Michel Digré de la Rti quand le Prix Ebony presse écrite et en ligne est tombé dans l’escarcelle de Hermann Bléhoué de Notre Voie qui s’est arrogé le Prix sectoriel Joseph Diomandé. Chaque Prix sectoriel est accompagné de deux cent mille francs. Serges Koléa de la Rti a enlevé les Prix Unicef et Unjci de la Culture. Pour chaque Prix, il reçoit deux cent mille francs et l’Unicef offre 5 millions de matériel à sa rédaction. Le Prix Canal plus est revenu à Marie-Laure de la Rti. Sériba Koné de ‘’ www. lepointsur.com’’ s’est vu attribuer le Prix Sifca en agroalimentaire. Le Prix du Comité national de lutte contre la maltraitance des enfants a été la récompense de Kouadio N’Guessan Armel de Radio-Côte d’Ivoire. Le Prix Promotion des droits de l’homme est attribué Arsène Yapi du journal de l’Economie. Le Prix Agence en ligne est l’affaire de Kouassi Assouma de Fraternité matin et le Prix Nady Rayess a récompensé les efforts de Attoungbré Joseph de LG Info. Tous les Prix sectoriels sont accompagnés de deux mille francs.
Quatre allocutions ont précédé la cérémonie de distinction. Hamed Bakayoko, ministre d’Etat et ministre de la Sécurité et de l’Intérieur, parrain de la cérémonie a offert la somme de cinq millions à la Super Ebony 2016. Avant cela, il s’est dit heureux de se retrouver avec ses confrères parce qu’étant lui-même journaliste et patron de presse avant de devenir homme politique. Puis, il a demandé aux journalistes de continuer à éduquer le peuple avec de bons articles par le rôle qui est le leur. Quant à Afffoussiata Bamba-Lamine, ministre de la Communication, présidente de l’évènement, elle a souligné que le Prix Ebony est le symbole de l’excellence à laquelle le président de la République, Alassane Ouattara attache de l’importance. Puis, elle a rappelé que ce sont plus de 1,9 milliard de francs d’aide qui ont été octroyés à la presse en 2016. Et de rappeler que la célébration des noces argent (25 ans d’anniversaire) de l’Union dont le thème est ‘’ Unjci 25 ans après, quel défi est évocateur. C’est pourquoi, elle a dit que les réflexions doivent permettre à l’Union de relever les défis nouveaux. Puis, elle a traduit toute sa reconnaissance au parrain pour avoir accepté d’être aux côtés des journalistes dans la double célébration du 25ème anniversaire de l’Unjci et la tenue de la 18ème Nuit de la Communication. C’est Traoré Moussa, président de l’Unjci qui avait planté le décor en disant que sa structure compte mille journalistes. Sur sa lancée, il a fait un bilan rapide des 25 ans de l’Unjci qui, selon lui, a gagné le défi de la confraternité. Reste auajourd’hui, celui de l’amélioration des conditions de vie et de travail du journaliste parce que dit-il, un journaliste mal rémunéré est un danger pour lui-même et pour sa nation. Puis, il a exprimé toute sa gratitude à tous les partenaires qui ont accepté d’accompagner l’Union dans la tenue de cette 18ème Nuit de la Communication. Pour Zio Moussa, porte-parole du jury, le Prix Ebony est une marque de rigueur. Et de déplorer que la presse en Côte d’Ivoire est animée que par des journalistes d’opinion.

Ojpci / Olivier Yro élu président
Le nouveau président de l’organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (Ojpci) est Olivier Yro. Il a été élu le vendredi 5 juin 2016 à la maison de la presse, lors du 2ème Congrès ordinaire. Il avait en face de lui Gooré Bi Hué (président sortant), Lébry Léon Francis (ancien Dg de Frat-Mat) et Ali Yoda (RTI1). Quelques mois avant ce congrès un bras de fer avait opposé le nouveau président élu au président sortant Hué Gooré Bi. Les deux camps dont les positions étant diamétralement opposés étaient irréconciliable, c’est le ministère de la Communication qui a fixé la date du Congrès et l’organisé.

M.Ouattara
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ