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Économie Publié le lundi 23 janvier 2017 |

Blocage des achats bord champ : la déclaration du collectif des planteurs de café-cacao

© Par DR
Le Cacao de Côte d`Ivoire
Camarades et Collègues Cacaoculteurs de Côte d’Ivoire des différentes zones de production cacaoyère de notre Pays,

La situation que vit notre Filière Cacao depuis plusieurs semaines précisément depuis la première quinzaine du mois de novembre 2016 m’interpelle.
Nous sommes dans une situation de blocage des achats bord champ qui nous pénalise et nous enfonce toujours un peu plus dans la pauvreté voire la misère.
Le cacao ne se vend et ne s’achète plus au bord champ. Les prix fixés par le Conseil du Café Cacao sur instruction du Gouvernement de la république de Côte d’ivoire, malgré son statut de ’’prix sécurisé’’ n’est pas respecté au bord champ.
Et nous demeurons impuissants devant cet état de fait!
Le Cacao livré aux deux ports (San-Pedro et Abidjan) stocke sous les bâches des camions stationnés sans déchargement se dégrade, de jour en jour, du point de vue de la qualité marchande aux normes internationales.
Qui nous remboursera cette perte sèche?
De même, la péréquation transport ne prenant pas en compte le nombre de jours de stationnement sans déchargement aux usines et ports, depuis le 15 novembre 2016 pour certains, qui paiera ce surplus de frais de transport?
Devant toutes ces questions en suspens, j’appelle toutes les organisations professionnelles agricoles agréées et les cacaoculteurs à se rassembler pour créer une plateforme agricole et cacaoyère en vue de proposer des voies et moyens fiables et durables au Conseil du Café Cacao de Côte d’Ivoire pour une résolution effective des problèmes grugeant le cacaoculteur et afin de lever toutes les entraves à une commercialisation intérieure fiable, gagnant-gagnant, pour tous les maillons de la Filière Café-Cacao de Côte d’Ivoire.
Au vu et su des turbulences qui agitent notre pays actuellement, avec la mutinerie des militaires et gendarmes, la grève répétée des fonctionnaires de Cote d’Ivoire, nous pensons qu’il est du devoir des Cacaoculteurs de Côte d’Ivoire d’interpeller le Gouvernement de Côte d’ivoire afin de bénéficier auprès de lui d’une oreille attentive pour écouler les fèves de Cacao restées entre les mains des fiers Cacaoculteurs, mais aussi aider les Coopératives de commercialisation à amoindrir les pertes déjà perceptibles en ce mois de janvier 2017 et cela avant l’ouverture de la petite campagne cacaoyère 2016/2017. Ce ne sera que justice pour les Cacaoculteurs que nous sommes. Nous, Cacaoculteurs de Côte d’Ivoire, n’avons pas d’armes. Nous n’avons pas le pouvoir persuasif de la plateforme syndicale des fonctionnaires. Mais nous sommes les plus nombreux parmi les corporations actives de notre pays revendiquant six (6) millions de personnes vivant directement ou indirectement des fruits de la vente/achat du cacao.
Notre Pays doit demeurer en Paix pour amorcer un développement durable.
Que DIEU garde la Côte d’Ivoire et son vaillant Peuple.


DOUKA CHRISTOPHE

président du collectif des planteurs de Café-Cacao
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