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Afrique Publié le vendredi 4 août 2017 | L’intelligent d’Abidjan

On célèbre la Francophonie et le comonwealf: que font les Africains pour célébrer le Festival des Arts nègres, 50 ans après

Le festival des arts nègres qui célèbre ce mois d’août ses 50 ans de vie, vient de la société africaine de la culture : Deux entités, l’une créée par Alioune Diop, poète et grand amoureux de la culture africaine et l’autre, les arts nègres dont le festival a été institué en 1976, par Léopold Sedar Senghor poète et homme de lettre. Mais Léopold Sedar Senghor aidé par ses amis universitaires tels Aimé Césaire, Malreau a réduit les efforts culturels de Alioune Diop, père de la société africaine. Faute de rendre hommage à Alioune Diop, Léopold Sedar Senghor va rendre épanouissant les festivals des Arts nègres en 1976 à Dakar. Une opération de charme qui ne quittera plus le poète sénégalais Président Léopold Sedar Senghor. Fort de cette légitimité le premier Président sénégalais va écrire un autre scénario : Léopold Sedar Senghor s’appellera le ‘’père de la négritude’’. A ce jour, le festival des arts nègres à 50 ans. Mais aujourd’hui, à l’égard du festival des arts nègres, plusieurs hommes de culture contestent la légitimité culturelle de Léopold Sedar Senghor, comme le Nigérian Soyinka grand prix littéraire africain, Francis Bebey le Camerounais et sans nul doute le sénégalais Daniel Soranoh car, si Léopold Sedar Senghor est un sénégalais il reste tout de même un africain dans la ‘’peau d’un blanc’’. Certains intellectuels du continent ont refusé cette justification d’autres cadres littéraires et de culture. Considérant que Soyinka ou Francis Bebey sont des ‘’frappes massives’’ et un cortège d’hommes africains de destruction de la culture africaine. Aujourd’hui, le festival des arts nègres de Dakar meurt. Et, l’on regrette la régularité de ce grand rendez-vous de la culture africaine. Pour la première fois en 1976, 450 journalistes ont assisté au lancement au Sénégal, du festival des arts nègres de Dakar, resté dans la mémoire collectif des africains comme le plus grand évènement de la culture et de la civilisation. 50 ans après, plus de Léopold Sedar Senghor, ni d’Aimé Césaire, ni de Malreau. Et personne, même l’Union Africaine ne pense à la procédure de relance du festival des arts nègres de Dakar. C’est un soupçon redoutable que l’Afrique culturelle et politique a du mal à évacuer. Cependant, les Africains contribuent à épanouir le comonwealf ou la francophonie dans leurs moindres objectifs à s’implanter durablement. 50 ans après lui-même. Et aucun africain, aucun chef d’Etat, aucune organisation africaine ne redore l’image du festival des arts nègres de Dakar… et celles de Léopold Sedar Senghor ou Alioune Diop. C’est triste pour les africains et la civilisation africaine.

Ben Ismaël
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