Korhogo – Le directeur de la protection des végétaux et du contrôle de la qualité, Gnégnéyéri Silué, s’est alarmé, face aux conséquences de la mauvaise utilisation des intrants agricoles prohibés, notamment des pesticides, à l’ouverture de la session parlementaire des 7èmes Journées nationales de valorisation de l’agriculture (JNVA) qui se tiennent à l’Université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo.
« C’est suicidaire pour nous tous. Ce sont des homicides. Les pesticides sont dangereux », n’a cessé de répété ce cadre au ministère de l’Agriculture et du Développement Durable, visiblement offusqué de l’insouciance qui caractérise l’utilisation des pesticides de toutes sortes dans l’agriculture ivoirienne.
Selon lui, l’utilisation de pesticide prohibé est à éviter systématiquement. Mais cette seule précaution ne suffit pas : ceux qui sont homologués doivent être utilisés dans le strict respect des conditions d’utilisation figurant sur leur étiquette.
« Si on ne les utilise pas correctement, on s’intoxique », a-t-il encore prévenu, dénonçant avec vigueur les déviations d’utilisation comme lorsqu’on applique des produits destinés au coton sur des cultures maraîchères. « Après on ramasse tout et on va au marché. Nous sommes tous intoxiqués !», s’est-il exclamé.
Sans omettre les conséquences de la toxicité de ces intrants agricoles sur la nature et l’environnement, M. Gnégnéyéri a relevé que le risque pour l’homme pouvait ne pas s’observer immédiat, mais bien plus tard. Ce serait par exemple des conséquences graves comme des pertes de fertilité, des malformations congénitales, des cancers, etc.
En conclusion, il a appelé à une sensibilisation des paysans à « une utilisation responsable et sécurisée » des pesticides, admettant qu’« on ne peut s’en passer » et rêver d’une agriculture forte et compétitive.
Un public nombreux a assisté à l’ouverture de la session parlementaire des 7èmes JNVA à l’Université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo.
kaem/fmo
« C’est suicidaire pour nous tous. Ce sont des homicides. Les pesticides sont dangereux », n’a cessé de répété ce cadre au ministère de l’Agriculture et du Développement Durable, visiblement offusqué de l’insouciance qui caractérise l’utilisation des pesticides de toutes sortes dans l’agriculture ivoirienne.
Selon lui, l’utilisation de pesticide prohibé est à éviter systématiquement. Mais cette seule précaution ne suffit pas : ceux qui sont homologués doivent être utilisés dans le strict respect des conditions d’utilisation figurant sur leur étiquette.
« Si on ne les utilise pas correctement, on s’intoxique », a-t-il encore prévenu, dénonçant avec vigueur les déviations d’utilisation comme lorsqu’on applique des produits destinés au coton sur des cultures maraîchères. « Après on ramasse tout et on va au marché. Nous sommes tous intoxiqués !», s’est-il exclamé.
Sans omettre les conséquences de la toxicité de ces intrants agricoles sur la nature et l’environnement, M. Gnégnéyéri a relevé que le risque pour l’homme pouvait ne pas s’observer immédiat, mais bien plus tard. Ce serait par exemple des conséquences graves comme des pertes de fertilité, des malformations congénitales, des cancers, etc.
En conclusion, il a appelé à une sensibilisation des paysans à « une utilisation responsable et sécurisée » des pesticides, admettant qu’« on ne peut s’en passer » et rêver d’une agriculture forte et compétitive.
Un public nombreux a assisté à l’ouverture de la session parlementaire des 7èmes JNVA à l’Université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo.
kaem/fmo