Abidjan – Dans la perspective de la mise en place d’un collège de producteurs préalable à l’instauration d’une interprofession de la filière café-cacao, des acteurs institutionnels sont réunis de mercredi à vendredi à Nsahotel de Grand-Bassam, à l’occasion d’un atelier de réflexion visant à jeter les bases de cette organisation.
En procédant à l’ouverture officielle des travaux au nom du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER), le directeur de cabinet Siaka Minayaha Coulibaly a prôné le changement de mentalité, après avoir fustigé le comportement égocentrique de certains acteurs qui fait que, quatre ans après la réforme de la filière, la mise en place de cette organisation continue de marquer le pas.
« De l’argent a été dépensé, du temps a été perdu, des risques ont été pris pour aider les acteurs à se faire aider mais jusqu’aujourd’hui, le résultat est le même », a déploré l’émissaire du ministre Sangafowa Mamadou Coulibaly. C’est pourquoi, il a invité les acteurs à « choisir des représentants dignes de ce nom et qui soient honnêtes, (…) sur des bases objectives », ne serait-ce que leurs représentants dans le conseil d’administration du Conseil du café-cacao.
Pour lui, cet atelier portant sur le processus et le mécanisme à mettre en place pour la création de l’interprofession de la filière café-cacao permettra de clarifier certains termes et tournures pour qu’il y ait une même compréhension des textes (Arrêté interministériel, Ordonnance, Décret, Loi), d’harmoniser les méthodes d’action au niveau du coaching et de la sensibilisation auprès des acteurs de la filière. Et ce, selon une méthode directive établissant un chronogramme et un code de conduite à respecter.
Auparavant, la directrice des organisations professionnelles agricoles au MINADER, Mme Mireille Azoh et le coordonnateur du Projet d’appui au secteur agricole de Côte d’Ivoire (PSAC), Agnero Amari Raphaël, ont tour à tour salué la tenue de cet atelier qui devrait préparer la mise en place du collège des producteurs, déterminante pour l’interprofession de la filière café-cacao.
L’installation de cette interprofession agricole va induire le développement de la filière et renforcer la prise en compte des intérêts de tous les acteurs, a situé le directeur général adjoint du Conseil du café-cacao, N’Guessan Edouard. Cette organisation est le maillon manquant du conseil d’administration du Conseil du café-cacao qui est géré de façon paritaire par les institutionnels, les acteurs clés et les banques & établissements financiers.
cmas
En procédant à l’ouverture officielle des travaux au nom du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER), le directeur de cabinet Siaka Minayaha Coulibaly a prôné le changement de mentalité, après avoir fustigé le comportement égocentrique de certains acteurs qui fait que, quatre ans après la réforme de la filière, la mise en place de cette organisation continue de marquer le pas.
« De l’argent a été dépensé, du temps a été perdu, des risques ont été pris pour aider les acteurs à se faire aider mais jusqu’aujourd’hui, le résultat est le même », a déploré l’émissaire du ministre Sangafowa Mamadou Coulibaly. C’est pourquoi, il a invité les acteurs à « choisir des représentants dignes de ce nom et qui soient honnêtes, (…) sur des bases objectives », ne serait-ce que leurs représentants dans le conseil d’administration du Conseil du café-cacao.
Pour lui, cet atelier portant sur le processus et le mécanisme à mettre en place pour la création de l’interprofession de la filière café-cacao permettra de clarifier certains termes et tournures pour qu’il y ait une même compréhension des textes (Arrêté interministériel, Ordonnance, Décret, Loi), d’harmoniser les méthodes d’action au niveau du coaching et de la sensibilisation auprès des acteurs de la filière. Et ce, selon une méthode directive établissant un chronogramme et un code de conduite à respecter.
Auparavant, la directrice des organisations professionnelles agricoles au MINADER, Mme Mireille Azoh et le coordonnateur du Projet d’appui au secteur agricole de Côte d’Ivoire (PSAC), Agnero Amari Raphaël, ont tour à tour salué la tenue de cet atelier qui devrait préparer la mise en place du collège des producteurs, déterminante pour l’interprofession de la filière café-cacao.
L’installation de cette interprofession agricole va induire le développement de la filière et renforcer la prise en compte des intérêts de tous les acteurs, a situé le directeur général adjoint du Conseil du café-cacao, N’Guessan Edouard. Cette organisation est le maillon manquant du conseil d’administration du Conseil du café-cacao qui est géré de façon paritaire par les institutionnels, les acteurs clés et les banques & établissements financiers.
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