La Fédération Ivoirienne de Boxe (FIB) va mal. Les présidents de clubs ne sont pas contents et ils l’ont fait savoir ce samedi, en demandant la démission pure et simple du président actuel de la fédération, le général Gaoussou Soumahoro et de son comité directeur.
Plusieurs constats négatifs sont à la base du ras-le-bol de ces derniers alors qu’ils avaient placé leur espoir, vu son grade et sa qualité de commandant des forces terrestres, en l’élection du général, en mai 2015.
"Depuis les états généraux on constate une descente aux enfers pour la FIB. Certains clubs dit fictifs ont été exclus ce qui a entraîné des frustrations. Il n’y a pas de ring et nos boxeurs s’entraînent dans la précarité" fait constater d’entrée, Antony Rabet, secrétaire général de la conférence des présidents des clubs affiliés à la fédération (CPC-FIB).
A côté de ce fait, il y a la militarisation, à plus de 80% de la fédération depuis l’arrivée du général. Même la commission médicale est composée de militaires.
"En 2014, après le point des compétitions, nous avions 400 athlètes. Aujourd’hui avec toutes les frustrations, la militarisation et la mauvaise gestion, nous nous retrouvons avec une cinquantaine d’amateurs et une cinquantaine de pros dont trois sont utilisés quasiment partout. Tous les boxeurs ont démissionné et les présidents de clubs sont désespérés. La boxe n’arrive plus à nourrir son homme du fait de la mauvaise gestion et de la mauvaise programmation des compétitions"dit-il consterné.
Le SG du CPC-FIB a également déploré l’emprisonnement durant deux semaines du capitaine de l’équipe nationale, Dodo Éloge qui réclamait ses primes non-payées après des compétitions au Congo et au Gabon. Cela n’a pas été du goût du Vice-président de la fédération, qui a jugé que cela allait à l’encontre de la déontologie militaire.
Selon lui, " c’est une injure à la boxe et aux autres sports car tout ouvrier mérite son salaire. En plus la fédération ne dispose d’aucune assurance et est incapable de payer les factures de traitement d’un athlète ayant participé à une compétition " a-t-il ajouté.
Poursuivant dans son bilan négatif, il a indiqué qu’en 3 ans de présidence, une seule compétition nationale a été organisée par l’équipe Soumahoro. Face à ces faits, ils avaient déjà saisi par courrier le ministère des sports qui "ne peut continuer à financer une fédération qui ne fait pas de compétitions nationales alors que son seul mérite est de voir sa discipline sportive être pratiquée sur l’ensemble du territoire."
"La boxe a besoin de bras. Et ces jeunes dans la rue dits "enfants en conflit avec la loi" peuvent bien s’en sortir dans la boxe qui est le lieu par excellence de la violence légale" a exhorté M. Rabet qui en appelle à la compassion de l’Etat pour sauver ce qui reste de la fédération.
Face à toutes ces dérives, auxquels s’ajoutent la disparition des ring de boxe offerts par le ministère de tutelle en 2013, l’absence d’assemblée générale, les menaces d’emprisonnement, la maladie depuis quasiment deux ans du président Gaoussou et la désertion du Vice-président pour une autre fédération, l’ensemble des présidents issus de la conférence des présidents de clubs ont donc choisi d’unir leurs voix afin de mettre fin à l’agonie de leur chère fédération.
Dans un futur proche ils prévoient mettre en place un comité ad’hoc pour le toilettage des textes afin de sauver la saison.
Atapoint
Plusieurs constats négatifs sont à la base du ras-le-bol de ces derniers alors qu’ils avaient placé leur espoir, vu son grade et sa qualité de commandant des forces terrestres, en l’élection du général, en mai 2015.
"Depuis les états généraux on constate une descente aux enfers pour la FIB. Certains clubs dit fictifs ont été exclus ce qui a entraîné des frustrations. Il n’y a pas de ring et nos boxeurs s’entraînent dans la précarité" fait constater d’entrée, Antony Rabet, secrétaire général de la conférence des présidents des clubs affiliés à la fédération (CPC-FIB).
A côté de ce fait, il y a la militarisation, à plus de 80% de la fédération depuis l’arrivée du général. Même la commission médicale est composée de militaires.
"En 2014, après le point des compétitions, nous avions 400 athlètes. Aujourd’hui avec toutes les frustrations, la militarisation et la mauvaise gestion, nous nous retrouvons avec une cinquantaine d’amateurs et une cinquantaine de pros dont trois sont utilisés quasiment partout. Tous les boxeurs ont démissionné et les présidents de clubs sont désespérés. La boxe n’arrive plus à nourrir son homme du fait de la mauvaise gestion et de la mauvaise programmation des compétitions"dit-il consterné.
Le SG du CPC-FIB a également déploré l’emprisonnement durant deux semaines du capitaine de l’équipe nationale, Dodo Éloge qui réclamait ses primes non-payées après des compétitions au Congo et au Gabon. Cela n’a pas été du goût du Vice-président de la fédération, qui a jugé que cela allait à l’encontre de la déontologie militaire.
Selon lui, " c’est une injure à la boxe et aux autres sports car tout ouvrier mérite son salaire. En plus la fédération ne dispose d’aucune assurance et est incapable de payer les factures de traitement d’un athlète ayant participé à une compétition " a-t-il ajouté.
Poursuivant dans son bilan négatif, il a indiqué qu’en 3 ans de présidence, une seule compétition nationale a été organisée par l’équipe Soumahoro. Face à ces faits, ils avaient déjà saisi par courrier le ministère des sports qui "ne peut continuer à financer une fédération qui ne fait pas de compétitions nationales alors que son seul mérite est de voir sa discipline sportive être pratiquée sur l’ensemble du territoire."
"La boxe a besoin de bras. Et ces jeunes dans la rue dits "enfants en conflit avec la loi" peuvent bien s’en sortir dans la boxe qui est le lieu par excellence de la violence légale" a exhorté M. Rabet qui en appelle à la compassion de l’Etat pour sauver ce qui reste de la fédération.
Face à toutes ces dérives, auxquels s’ajoutent la disparition des ring de boxe offerts par le ministère de tutelle en 2013, l’absence d’assemblée générale, les menaces d’emprisonnement, la maladie depuis quasiment deux ans du président Gaoussou et la désertion du Vice-président pour une autre fédération, l’ensemble des présidents issus de la conférence des présidents de clubs ont donc choisi d’unir leurs voix afin de mettre fin à l’agonie de leur chère fédération.
Dans un futur proche ils prévoient mettre en place un comité ad’hoc pour le toilettage des textes afin de sauver la saison.
Atapoint