A l’appel du Syndicat national des pompes funèbres de Côte d’Ivoire (SYNAPOFU-CI), les entreprises de pompes funèbres ont marqué ‘’un arrêt de travail’’ à Abidjan et dans quelques villes de l’intérieur, a constaté APA, mercredi.
A l’hôpital général de Port-Bouët, au sud de la capitale économique ivoirienne, la morgue gérée par les Pompes funèbres d’Afrique (PFUGA), les levées de corps n’étaient pas admises ce mercredi.
‘’Nos patrons nous ont dit ce matin qu’on ne fait pas de levées. C’est tout ce que je sais. Pour les raisons, référez-vous…’’, a confié à APA Mohamed Kamia, thanatopracteur à la morgue. La responsable commerciale de PFUGA, Mme Koné, jointe plus tard au téléphone, confirme l’information.
‘’Les levées de corps sont reportées car le syndicat a appelé à un arrêt de travail à partir de ce jour. Cependant nous assurons le service minimum qui est l’enlèvement des corps’’, a-t-elle expliqué.
A Gagnoa, le président des pompes funèbres locales, Jean-Paul Kabé, a également, confirmé au téléphone, ‘’l’arrêt de travail momentané observé par les pompes funèbres’’ de sa zone de compétence.
Cependant, il dit ‘’attendre des émissaires du bureau national pour nous expliquer les raisons car c’est hier nuit seulement que j’ai été saisi des actions’’, fait-il remarquer.
Le président du SYNAPOFU-CI, Boniface Kouamé Kra, a expliqué, pour sa part, que ‘’le mouvement observé ce matin dans les morgues de Km 17, d’Anyama, de Bassam, Gagnoa et d’autres localités n’est qu’un début’’.
‘’Cet après-midi, nous ferons le point de la situation au cours d’une assemblée générale. Ce que vous devez savoir c’est que les levées de corps ont été empêchées dans la quasi-totalité des pompes funèbres. A partir de demain jeudi, nous prendrons d’assaut les trois CHU d’Abidjan pour continuer notre mouvement jusqu’à vendredi et qui pourra s’étendre aux cimetières’’, avertit le syndicaliste.
Le SYNAPOFU-CI à en croire son président, s’indigne ‘’du mépris affiché du gouvernement’’ face à la dictature d’Ivoire Sépulture (IVOSEP), la première société de pompes funèbres dans le pays depuis 1956.
‘’ Cette société nous mène une concurrence déloyale qui si elle n’est pas jugulée conduira nos petites entreprises à la faillite. Et ça, nous ne l’accepterons pas’’, prévient M. Kra qui menace ‘’de paralyser les morgues et les cimetières jusqu’à satisfaction de nos revendications’’.
HS/ls/APA
A l’hôpital général de Port-Bouët, au sud de la capitale économique ivoirienne, la morgue gérée par les Pompes funèbres d’Afrique (PFUGA), les levées de corps n’étaient pas admises ce mercredi.
‘’Nos patrons nous ont dit ce matin qu’on ne fait pas de levées. C’est tout ce que je sais. Pour les raisons, référez-vous…’’, a confié à APA Mohamed Kamia, thanatopracteur à la morgue. La responsable commerciale de PFUGA, Mme Koné, jointe plus tard au téléphone, confirme l’information.
‘’Les levées de corps sont reportées car le syndicat a appelé à un arrêt de travail à partir de ce jour. Cependant nous assurons le service minimum qui est l’enlèvement des corps’’, a-t-elle expliqué.
A Gagnoa, le président des pompes funèbres locales, Jean-Paul Kabé, a également, confirmé au téléphone, ‘’l’arrêt de travail momentané observé par les pompes funèbres’’ de sa zone de compétence.
Cependant, il dit ‘’attendre des émissaires du bureau national pour nous expliquer les raisons car c’est hier nuit seulement que j’ai été saisi des actions’’, fait-il remarquer.
Le président du SYNAPOFU-CI, Boniface Kouamé Kra, a expliqué, pour sa part, que ‘’le mouvement observé ce matin dans les morgues de Km 17, d’Anyama, de Bassam, Gagnoa et d’autres localités n’est qu’un début’’.
‘’Cet après-midi, nous ferons le point de la situation au cours d’une assemblée générale. Ce que vous devez savoir c’est que les levées de corps ont été empêchées dans la quasi-totalité des pompes funèbres. A partir de demain jeudi, nous prendrons d’assaut les trois CHU d’Abidjan pour continuer notre mouvement jusqu’à vendredi et qui pourra s’étendre aux cimetières’’, avertit le syndicaliste.
Le SYNAPOFU-CI à en croire son président, s’indigne ‘’du mépris affiché du gouvernement’’ face à la dictature d’Ivoire Sépulture (IVOSEP), la première société de pompes funèbres dans le pays depuis 1956.
‘’ Cette société nous mène une concurrence déloyale qui si elle n’est pas jugulée conduira nos petites entreprises à la faillite. Et ça, nous ne l’accepterons pas’’, prévient M. Kra qui menace ‘’de paralyser les morgues et les cimetières jusqu’à satisfaction de nos revendications’’.
HS/ls/APA
