La Côte d'Ivoire affiche un taux de commerce intra-africain de 34% dont 25% avec la Commission économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a indiqué jeudi à Abidjan le ministre ivoirien du Commerce, de l’Industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba.
« La Côte d'Ivoire a un taux de commerce intra-africain de 34% dont 25% avec la CEDEAO », a dit M. Diarrassouba, au siège du Patronat ivoirien, lors d’un panel de haut niveau, en présence du président du Rwanda, Paul Kagamé, qui effectue une visite de 48h à Abidjan.
Pour lui, dupliquer cela à l’échelle continentale est une opportunité pour le secteur privé. M. Diarrassouba s’exprimait sur les enjeux de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAF), créée le 21 mars 2018 sous le mandat de Kagamé, président en exercice de l’Union africaine.
Il a invité le secteur privé à « adhérer à la dynamique qui est en train de se mettre en place », parce qu'il aura l’avantage d’avoir un marché de 55 pays que constitue le continent africain avec 1,2 milliard de consommateurs et un potentiel de 800 millions de personnes de classe moyenne.
Cela, ajoutera-t-il, offrira des opportunités et un afflux d’Investissements directs étrangers (IDE) de différents pays, un transfert de technologies vers les États africains, et un accès à de nouveaux marchés. En Afrique de l’Ouest, les entrepreneurs pourront bénéficier d’un marché de plus de 300 millions de personnes que représente la CEDEAO.
« Aujourd'hui, nous avons 49 pays déjà signataires de cet accord et hier, la Mauritanie et le Congo Brazza l’ont ratifié au Parlement. Nous avons (actuellement) 15 pays africains dont la Côte d'Ivoire qui ont ratifié cet accord sur la ZLECAF », a-t-il poursuivi.
Il y a une semaine, au Caire, en Égypte, où avec le secteur privé, Afreximbank, en liaison avec l’UA a lancé la première fois un think thank africain du commerce, ce qui exprime l’engagement des dirigeants à permettre aux entrepreneurs de pouvoir compétir sur des projets structurants à l’échelle mondiale.
La création de la ZLECAF est un instrument d’intégration. Selon M. Diarrassouba, sa vision cadre avec les ambitions des dirigeants ivoiriens qui envisagent d’ici à 2040 de faire la Côte d'Ivoire un pays industriel, ouvert sur le monde. Et ce, à travers la transformation de l’économie par l’industrialisation.
La Côte d'Ivoire est l’un des premiers pays signataires de l’accord de la ZLECAF. Ce marché permettra d’attirer des investisseurs dans le pays, de créer de l’emploi et de la richesse. Il constitue par ailleurs un facteur de renforcement de l’intégration et de la coopération internationale.
AP/ls/APA
« La Côte d'Ivoire a un taux de commerce intra-africain de 34% dont 25% avec la CEDEAO », a dit M. Diarrassouba, au siège du Patronat ivoirien, lors d’un panel de haut niveau, en présence du président du Rwanda, Paul Kagamé, qui effectue une visite de 48h à Abidjan.
Pour lui, dupliquer cela à l’échelle continentale est une opportunité pour le secteur privé. M. Diarrassouba s’exprimait sur les enjeux de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAF), créée le 21 mars 2018 sous le mandat de Kagamé, président en exercice de l’Union africaine.
Il a invité le secteur privé à « adhérer à la dynamique qui est en train de se mettre en place », parce qu'il aura l’avantage d’avoir un marché de 55 pays que constitue le continent africain avec 1,2 milliard de consommateurs et un potentiel de 800 millions de personnes de classe moyenne.
Cela, ajoutera-t-il, offrira des opportunités et un afflux d’Investissements directs étrangers (IDE) de différents pays, un transfert de technologies vers les États africains, et un accès à de nouveaux marchés. En Afrique de l’Ouest, les entrepreneurs pourront bénéficier d’un marché de plus de 300 millions de personnes que représente la CEDEAO.
« Aujourd'hui, nous avons 49 pays déjà signataires de cet accord et hier, la Mauritanie et le Congo Brazza l’ont ratifié au Parlement. Nous avons (actuellement) 15 pays africains dont la Côte d'Ivoire qui ont ratifié cet accord sur la ZLECAF », a-t-il poursuivi.
Il y a une semaine, au Caire, en Égypte, où avec le secteur privé, Afreximbank, en liaison avec l’UA a lancé la première fois un think thank africain du commerce, ce qui exprime l’engagement des dirigeants à permettre aux entrepreneurs de pouvoir compétir sur des projets structurants à l’échelle mondiale.
La création de la ZLECAF est un instrument d’intégration. Selon M. Diarrassouba, sa vision cadre avec les ambitions des dirigeants ivoiriens qui envisagent d’ici à 2040 de faire la Côte d'Ivoire un pays industriel, ouvert sur le monde. Et ce, à travers la transformation de l’économie par l’industrialisation.
La Côte d'Ivoire est l’un des premiers pays signataires de l’accord de la ZLECAF. Ce marché permettra d’attirer des investisseurs dans le pays, de créer de l’emploi et de la richesse. Il constitue par ailleurs un facteur de renforcement de l’intégration et de la coopération internationale.
AP/ls/APA