Le ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement rural, Adjoumani Kouassi Kobenan, a lancé vendredi à Abidjan le Projet d’appui à la transition agroécologique en Afrique de l’Ouest (PATAE) pour la Côte d’Ivoire, visant trois régions du pays pour environ 580 millions Fcfa.
Ce Projet d’appui à la transition agroécologique en Afrique de l’Ouest, dénommé PATAE, vient « renforcer les axes liés à l’approche écologique du PNIA 2 (Programme national d’investissement agricole II)», a indiqué M. Adjoumai à l’ouverture d’un atelier.
Le PATAE, dira-t-il, vise à « favoriser l’émergence, l’adoption et la diffusion de pratiques agricoles écologiquement intensives dans les exploitations familiales » et devrait contribuer à renforcer le cadre de gestion des exploitations agricoles.
Pour le ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement rural, « c’est un signal d’optimisation de l’espace de production, de l’itinéraire technique et surtout de la rentabilité des exploitations à l’effet d’améliorer le revenu et de préserver l’environnement ».
La mise en œuvre de ce projet en Côte d’Ivoire devrait « impacter les acteurs de la filière cacao, de la filière maraîchère et de la pisciculture, notamment pour l’adoption des innovations dans leur pratique quotidienne ».
Plus de 2500 producteurs devraient être touchés par les différents projets dans les régions du Bélier, des Grands Ponts et de la Marahoué pour un montant de « plus de 880 000€, soit environ 580.000.000 F Cfa pour le développement des innovations à la transition agroécologique dans ces régions ».
La CEDEAO porte ce projet d’un coût global de 8.960.000 euros (5,877 milliards Fcfa), financé par l’Agence française de développement (AFD) et exécuté dans cinq pays de l’Afrique de l’Ouest, notamment le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal et le Togo.
Caroline Piquet, chargée de l’agriculture, du climat et de l’environnement au Bureau de l’AFD à Abidjan, a fait observer que la transition agroécologique vise des solutions naturelles innovantes en vue de réduire les solutions chimiques, néfastes pour l’environnement.
Elle a par ailleurs annoncé que la France est le pays invité pour l’édition 2019 du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA). Une plate-forme d’échanges d’expériences et de présentations des innovations agricoles.
Les activités au niveau régional ont démarré en 2018 avec la mise en place de l’Unité de coordination du projet (UCP). En 2019, l’Etat de Côte d’Ivoire a été sollicité dans le co-pilotage et la mise en œuvre des activités du PATAE.
L’objectif global du projet, d’une durée de quatre ans, est d’améliorer les performances des exploitations agricoles familiales pour la sécurité alimentaire, l’accroissement des revenus et une meilleure résilience aux changements climatiques tout en favorisant des processus de préservation et de restauration des écosystèmes cultivés et naturels.
En Côte d’Ivoire, les initiatives dans les trois régions sont développées à travers l’Association nationale des organisations professionnelles agricoles de Côte d’Ivoire (ANOPACI), Agriculteurs français et développement international (AFDI) et l’Institut européen de coopération et de développement (IECD).
AP/ls/APA
Ce Projet d’appui à la transition agroécologique en Afrique de l’Ouest, dénommé PATAE, vient « renforcer les axes liés à l’approche écologique du PNIA 2 (Programme national d’investissement agricole II)», a indiqué M. Adjoumai à l’ouverture d’un atelier.
Le PATAE, dira-t-il, vise à « favoriser l’émergence, l’adoption et la diffusion de pratiques agricoles écologiquement intensives dans les exploitations familiales » et devrait contribuer à renforcer le cadre de gestion des exploitations agricoles.
Pour le ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement rural, « c’est un signal d’optimisation de l’espace de production, de l’itinéraire technique et surtout de la rentabilité des exploitations à l’effet d’améliorer le revenu et de préserver l’environnement ».
La mise en œuvre de ce projet en Côte d’Ivoire devrait « impacter les acteurs de la filière cacao, de la filière maraîchère et de la pisciculture, notamment pour l’adoption des innovations dans leur pratique quotidienne ».
Plus de 2500 producteurs devraient être touchés par les différents projets dans les régions du Bélier, des Grands Ponts et de la Marahoué pour un montant de « plus de 880 000€, soit environ 580.000.000 F Cfa pour le développement des innovations à la transition agroécologique dans ces régions ».
La CEDEAO porte ce projet d’un coût global de 8.960.000 euros (5,877 milliards Fcfa), financé par l’Agence française de développement (AFD) et exécuté dans cinq pays de l’Afrique de l’Ouest, notamment le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal et le Togo.
Caroline Piquet, chargée de l’agriculture, du climat et de l’environnement au Bureau de l’AFD à Abidjan, a fait observer que la transition agroécologique vise des solutions naturelles innovantes en vue de réduire les solutions chimiques, néfastes pour l’environnement.
Elle a par ailleurs annoncé que la France est le pays invité pour l’édition 2019 du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA). Une plate-forme d’échanges d’expériences et de présentations des innovations agricoles.
Les activités au niveau régional ont démarré en 2018 avec la mise en place de l’Unité de coordination du projet (UCP). En 2019, l’Etat de Côte d’Ivoire a été sollicité dans le co-pilotage et la mise en œuvre des activités du PATAE.
L’objectif global du projet, d’une durée de quatre ans, est d’améliorer les performances des exploitations agricoles familiales pour la sécurité alimentaire, l’accroissement des revenus et une meilleure résilience aux changements climatiques tout en favorisant des processus de préservation et de restauration des écosystèmes cultivés et naturels.
En Côte d’Ivoire, les initiatives dans les trois régions sont développées à travers l’Association nationale des organisations professionnelles agricoles de Côte d’Ivoire (ANOPACI), Agriculteurs français et développement international (AFDI) et l’Institut européen de coopération et de développement (IECD).
AP/ls/APA